vendredi 15 mai 2015

Luc Bergeron Montréal, Sherbrooke


7 mois de prison pour des contacts sexuels sur une enfant de 10 ans.
 
 

Un homme reconnu coupable de contacts sexuels sur une jeune fille de 10 ans a écopé de 7 mois de prison ce matin au palais de justice de Montréal. Une peine trop clémente, aux yeux de la Couronne.
«Cela envoie un très mauvais message. La sentence est extrêmement clémente compte tenu de la gravité des faits. On va voir la suite des choses», a lancé Me Roxanne Laporte, à sa sortie de la salle d’audience.
Luc Bergeron avait plaidé coupable en 2013 à des accusations de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels sur une enfant.
«J’ai succombé aux avances qu’elle m’avait faites», avait-il dit en Cour afin de justifier pourquoi il avait eu une relation sexuelle complète avec elle.
À l’été 2009, il avait rencontré sa jeune victime sur le réseau téléphonique pour célibataires L’échange de nuit. Âgée de 10 ans, la fillette prétendait en avoir 18.
«Même s’il s’était rendu compte que [la victime] pouvait être plus jeune qu’elle ne le laissait croire, il se rend une première fois à sa rencontre sur invitation de cette dernière», a décrit le juge Jean-Pierre Boyer dans son jugement.
L’accusé habitait Sherbrooke. Il a alors conduit pendant plus d’une heure et demie pour la rejoindre à Montréal.
À l’arrivée de l’homme de 47 ans au lieu de résidence de l’enfant, cette dernière était venue le rejoindre sur le balcon, vêtue d’une robe de chambre de satin rose.
«J’ai vu qu’elle était plus jeune que ce qu’elle m’avait dit, mais je n’ai pas fait de remarque», avait dit l’homme lors de son témoignage en Cour.
«J’ai hésité entre partir et rester. On s’est serrés dans nos bras, embrassés. Je n’ai pas résisté», avait-il ajouté.
Lors de cette rencontre, la jeune fille lui a fait une fellation, puis ils ont eu des rapports sexuels complets.
Les jours suivants, ils ont eu différents contacts téléphoniques, puis ils conviennent d’une prochaine rencontre à Montréal.
Après avoir fait une fois de plus la route depuis Sherbrooke, l’accusé est allé chercher la jeune fille. Ils se sont rendus ensuite au service à l’auto d’un McDonald’s, parce qu’«elle voulait une crème glacée».
«C’est en route vers le domicile de la victime que celle-ci l’aurait sollicité en vue d’obtenir des contacts sexuels lui montrant qu’elle ne portait aucun sous-vêtement. Après avoir stationné son véhicule aux abords d’une rue, [l’accusé] se serait de nouveau livré à des attouchements de nature sexuelle sur la jeune fille», a décrit le juge.
Mais des témoins près de la voiture ont remarqué «les comportements inadéquats» de l’homme. Ils ont alors contacté les policiers.
«Les policiers ont surpris l’accusé en flagrant délit avec la petite fille déshabillée. C’est grâce aux citoyens que la situation s’est arrêtée, sinon elle se serait poursuivie», a noté la procureure de la Couronne, Me Laporte, qui suggérait une peine de deux ans moins un jour.
La sentence prononcée par le juge se rapproche davantage de la suggestion de la défense, qui était de six mois moins un jour de prison.
En rendant sa décision, le juge Boyer a noté que l’accusé était en mesure d’évaluer l’âge de sa victime.
«Porté par des pulsions sexuelles nécessairement déviantes, il a planifié et actualisé le passage à l’acte», a-t-il dit, en citant le rapport présentenciel confectionné par un agent de probation.
Bergeron présente en effet «plusieurs facteurs de risques et indicateurs de besoins liés à la délinquance sexuelle», a ajouté le juge, notant par le fait même que le risque de récidive est faible, toujours selon ce rapport.
Mais le juge Boyer a également pris en compte plusieurs facteurs atténuants, comme le fait que l’homme n’a aucun antécédent judiciaire, qu’il a respecté toutes ses conditions de remise en liberté depuis 2009, qu’il se dit prêt à suivre les recommandations d’un agent de probation et qu’il reconnaît ses torts.
«La prétention de la poursuite à l’effet qu’une peine de 24 mois moins un jour de prison ferme est appropriée dans les circonstances, n’est pas déraisonnable, mais toutefois, compte tenu des facteurs favorables à l’accusé et de l’ensemble des circonstances, j’estime que la durée ne concorde pas avec les faits de la présente affaire», a conclu le magistrat, en ordonnant une sentence de 7 mois de prison à l’accusé.
À sa sortie de prison, Bergeron sera soumis à une ordonnance de probation de trois ans.
«Monsieur le juge a très bien couvert tous les principes qu’on doit couvrir lorsqu’on rend une sentence dans un dossier. Ce n’est jamais facile, parce que c’est du cas par cas. Ça dépend des gestes qui ont été posés», a commenté l’avocate de Luc Bergeron, Me Mia Manocchio.
«Pour mon client, ce n’est pas fini, puisqu’il doit purger sa peine, mais par la suite, il y a un suivi probatoire. Ça, je pense que c’est favorable pour lui. On va l’encadrer pour s’assurer qu’on ne le revoit plus ici au palais de justice», a-t-elle ajouté.

lundi 27 avril 2015

Pierre Vézina, Ancienne Lorette

Nicolas Saillant
 
Pédophile en contact avec des enfants: Pierre Vézina arrêté à son domicile

Le pédophile qui habitait une résidence dans laquelle sa conjointe exploitait une garderie, malgré une ordonnance de la cour qui lui interdisait d’être en présence de mineurs, a finalement été arrêté jeudi midi.
Pierre Vézina, qui a plaidé coupable mardi à une accusation d’attouchements sexuels sur une fillette de quatre ans qui fréquentait la garderie de sa conjointe en 2012, avait comme condition à respecter de ne pas être en présence d’enfants de moins de 16 ans. Or, plusieurs voisins ont confirmé que le pédophile était régulièrement sur place.
À la suite de la médiatisation de cette situation, un signalement a été fait à la DPJ, qui s’est présentée sur place cet avant-midi. Après avoir frappé à la porte, puis fait le tour de la résidence pour voir s’il y avait quelqu’un, les agents ont appelé la police, convaincus que l’éducatrice se cachait et refusait de répondre.
Pas moins de quatre véhicules de police se sont donc déplacés afin que les résidents ouvrent la porte. Après plusieurs minutes de négociation avec la propriétaire de la garderie, les policiers approchant même un bélier dans le but d’ouvrir la porte, Lyne Tremblay a finalement laissé les agents entrer.
Au sous-sol de la résidence, où se trouve la garderie, les autorités ont alors trouvé deux enfants en bas âge, ainsi que le pédophile Pierre Vézina. Sous les cris soutenus de l’éducatrice, la DPJ a pris en charge les deux enfants. «On interpelle rapidement les parents», indique la directrice de la DPJ, Dominique Jobin. Dans ce genre d’intervention, ceux-ci s’assurent aussi que les enfants n’ont pas été victime d’agressions sexuelles.
Arrestation
L’homme de 65 ans a ensuite été arrêté pour bris d’engagement, puis escorté par les policiers, qui l’ont amené au poste de police. «On était en assistance à la DPJ, explique le porte-parole de la police, Claude Poirier. Une fois sur place, on a localisé l’individu, qui ne respectait pas les conditions de la cour.»
La propriétaire de la garderie est quant à elle demeurée sur place, seule. «L’enquête se poursuit pour voir si on a des éléments pour porter d’autres accusations», indique M. Poirier.
Le Journal a tenté d’obtenir les explications de l’éducatrice après que les policiers eurent quitté les lieux. «Foute le camp», a répété à plusieurs reprises Lyne Tremblay, visiblement bouleversée. L’homme de 65 ans va comparaître vendredi matin pour faire face à une accusation de bris d’engagement.
Octobre 2008: Pierre Vézina commet des gestes à caractère sexuel sur une fillette qui fréquente la garderie en milieu familial de sa femme.
Juillet 2012: Vézina est accusé de contacts sexuels sur une mineure. L’homme est libéré pendant les procédures.
Mardi dernier: L’homme plaide coupable.
18 août prochain: Le pédophile devrait recevoir sa sentence.

François Morissette. Gaspésie

 
 
François Morissette, l’un des membres fondateurs du groupe folklorique Les Batinses qui a été accusé la semaine dernière de leurre d’enfant et de possession de pornographie juvénile, a pu reprendre sa liberté sous de sévères conditions.
L’homme de 51 ans qui travaille comme guide saisonnier au parc Forrilon en Gaspésie ne semblait pas très à l’aise dans le box des accusés, jeudi, lorsque le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Jean-Roch Parent, a raconté les aveux faits par l’accusé.
«Lors de l’interrogatoire, l’accusé a admis les faits et mentionné qu’il avait une problématique depuis plusieurs années, soit depuis le début des années 2000. Il a également dit qu’il avait fait plusieurs victimes et montré son pénis à de nombreuses reprises via webcam», a ajouté le procureur.
Dans la salle, pour l’épauler, une amie, voisine de palier et sa conjointe, enseignante, qui semblait visiblement sous le choc. D’ailleurs, lors de son témoignage, elle a spécifié avoir appris le triste penchant de son conjoint au moment de son arrestation.
Faux profil Facebook
En plus d’une somme de 7000 $ qui a été déposé en garantie pour assurer sa liberté, Morissette devra respecter un couvre-feu de 23 h à 6 h et ne plus utiliser d’ordinateur et de cellulaire lui permettant d’avoir accès à internet.
Rappelons que Morissette s’était créé un faux profil Facebook sous le nom fictif de «Kevin Matte» pour l’utiliser sur les réseaux sociaux.
Avec ce profil, Morissette leurrait des jeunes filles dans le but d’entretenir des conversations et d’obtenir des images à caractère sexuel.
Morissette reviendra devant le tribunal le 4 juin prochain

Erika Chartier, Sherbrooke

 
90 jours de prison pour avoir maltraité un bébé
 
Jean-Philippe Brassard MISE à JOUR

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SHERBROOKE | Une gardienne de 24 ans vient d’être condamnée à la prison pour avoir fracturé un tibia et un avant-bras d’un bébé de huit mois.
Érika Chartier avait des remords lorsqu’elle s’est présentée devant la cour au palais de justice de Sherbrooke le 24 avril afin de recevoir sa sentence pour voies de fait et voies de fait causant des lésions.
Le juge Conrad Chapdelaine l’a condamnée à purger 90 jours de prison les fins de semaine en plus de faire 240 heures de travaux communautaires. Il lui sera aussi interdit d’être en présence d’enfants de moins de 10 ans sauf si un adulte responsable est présent.
Les évènements se sont déroulés entre le mois d’août et octobre 2012 alors qu’Érika Chartier gardait les trois enfants d’un couple de Danville en Estrie les fins de semaine.
Incapable de supporter les pleurs du bébé de huit mois, cette dernière a empoigné l’enfant si fort qu’elle lui a brisé un avant-bras et un tibia.
Avant les événements, Mme Chartier a souvent prévenu les parents qu’elle trouvait le travail de gardiennage difficile. Ces derniers lui auraient demandé d’attendre qu’ils trouvent quelqu’un pour la remplacer.
Au moment où le juge racontait les évènements, la mère de l’enfant était en pleurs.
Des parents satisfaits
«Je suis contente que ce soit réglé, avoue d’emblée la mère de la victime, les larmes aux yeux. Nous, on veut clore le dossier. Ma fille va bien et le juge a décidé ce qui était bon pour elle», dit-elle.
L’enfant qui est aujourd’hui âgé de trois ans se porte à merveille selon le père. «Notre fille a eu un retard moteur pour marcher, elle a commencé plus tard que ce qui est normal pour un enfant. Maintenant, elle court comme les autres et c’est intéressant de la voir aller», souligne le père avec émotion.
Problèmes mentaux
En poursuite, Me André Campagna s’est dit heureux de la décision du juge même s’il réclamait une sentence plus sévère, mais comprend sa décision compte tenu des problèmes mentaux d’Érika Chartier.
«Le juge a individualisé la sentence. Ce n’est quand même pas rien comme conséquence. Le suivi qu’elle devra faire va la remettre sur le droit chemin. Mais le plus important, c’est qu’elle ne peut plus être en présence d’enfants de moins de 10 ans et il était clair qu’elle n’avait pas les capacités pour faire cela», conclut-il.

jeudi 9 avril 2015

Alain Lesieur Trois-Rivière

Publié le 02 avril 2015 à 15h35 | Mis à jour le 03 avril 2015 à 07h20

Un chanteur trifluvien accusé de pornographie juvénile

 
 
Gabriel Delisle
Le Nouvelliste
 
(Trois-Rivières) Le chanteur trifluvien Alain Lesieur, 53 ans, a été arrêté et accusé jeudi de possession et de production de pornographie juvénile. 

L'homme, qui a déjà participé à au moins un projet scolaire à Louiseville en 2012, a été arrêté par le service d'enquêtes régionales de la Sûreté du Québec (SQ). Lesieur a comparu en après-midi au palais de justice de Trois-Rivières.
«Il fait face à des accusations de possession et de production de pornographie juvénile relativement à des événements survenus en janvier dernier», explique la sergente Éloïse Cossette, porte-parole de la SQ. «Les policiers ont réalisé une perquisition au domicile du suspect et du matériel informatique a été saisi pour analyse.»
En 2012, Alain Lesieur a participé à un projet musical avec la chorale du pavillon Saint-Louis de l'école primaire de Louiseville. Le chanteur avait alors revisité le répertoire de Boule Noire. En 2007, il a lancé son premier album à titre d'auteur-compositeur-interprète. De plus, le chanteur a été membre dans le passé de groupes comme les Runaway ou Noir et blanc. Alain Lesieur a aussi participé la même année au 25e téléthon d'Opération Enfant Soleil, où il a interprété une chanson de Boule Noire avec une chorale de Québec.

La SQ rappelle que depuis 2010, le corps policier «s'est doté d'une structure lui permettant de bénéficier de l'expertise de plus de 250 enquêteurs des services d'enquêtes régionales formés pour enquêter sur l'exploitation sexuelle des enfants sur Internet». «Le public est invité à transmettre toute information au sujet de l'exploitation sexuelle des jeunes à: cyberaide.ca», note la sergente Cossette.

Lévis Talbot, Québec

Publié le 09 avril 2015 à 13h55 | Mis à jour à 13h55

Un prédateur sexuel québécois arrêté aux Philippines

 
 
Un prédateur sexuel québécois condamné au Québec en 2004 a été arrêté mardi aux Philippines en présence de quatre fillettes. Il pourrait être accusé de trafic d'êtres humains, selon plusieurs médias locaux.

Selon le Sun Star de Cebu, un média régional, Lévis Talbot, 73 ans, a été arrêté en présence de quatre fillettes âgées de 9 à 14 ans, dans sa chambre d'hôtel à Bogo, une localité de 70 000 habitants du centre du pays.
Le suspect aurait nié avoir fait quoi que ce soit de mal, et les fillettes auraient déclaré ne pas avoir été molestées, selon le Sun Star, qui a interviewé deux responsables de la police locale. C'est la mère de l'une des enfants qui aurait alerté la police après une dispute avec le Québécois, à qui elle demandait de l'argent.
La mère et la grand-mère de cette enfant ont d'ailleurs aussi été arrêtées par les policiers, qui soupçonnent qu'elles voulaient monnayer la compagnie d'une mineure auprès du septuagénaire.

Antécédents à Québec
Au terme de l'enquête, Lévis Talbot pourrait être accusé de trafic d'être humain en vertu des lois philippines. Le retraité avait déjà été condamné pour exploitation sexuelle d'un mineur envers lequel il était en position d'autorité et attouchements sexuels, à Québec, en 2004.
Il avait écopé d'une peine de 15 mois de prison et d'une probation de deux ans.
Depuis sa libération, il s'affichait sur Facebook en compagnie de fillettes qui semblaient visiter avec lui certains coins des Philippines.
Auparavant, il s'était fait connaître en faisant campagne contre l'alcool au volant à la suite de la mort de son fils, tué par un chauffard. Il avait même témoigné à ce sujet au Parlement à Ottawa.

mercredi 1 avril 2015

Christian Boudreau St-Hyacinthe

Un médium reconnu coupable



Le médium Christian Boudreau est coupable de production et de possession de pornographie juvénile, d’attouchements sexuels, d’entrave à la justice et de bris de conditions.

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SAINT-HYACINTHE | Un médium de 40 ans a été reconnu coupable après avoir eu des ébats sexuels qui rappellent Cinquante nuances de Grey avec un mineur de 17 ans.
Christian Boudreau, 40 ans, a été reconnu coupable de production et de possession de pornographie juvénile, d’entrave à la justice et d’attouchements sexuels sur un mineur alors qu’il était en position d’autorité. Il a également tenté de convaincre sa victime de retirer sa plainte pour éviter que son histoire ne soit médiatisée.
Les ébats sexuels entre le médium Christian Boudreau et sa victime de 17 ans ne sont pas sans rappeler ceux des Cinquante nuances de Grey. Des objets sexuels de dominations tels que des harnais, godmichés, vibrateurs et boule servant de bâillon ont été utilisés. De nombreux fichiers graphiques impliquant le mineur et certains de ses objets avaient été saisis par les policiers à la résidence de Boudreau.
Les gestes de Christian Boudreau, 40 ans, remontent à 2011 et impliquent un jeune homme âgé de 17 ans. Les deux individus se sont rencontrés par l’entremise d’un organisme communautaire. En raison du rôle que Christian Boudreau y occupait, la Cour a conclu que les attouchements ont été faits dans un contexte où il était en position de confiance ou d’autorité.
Christian Boudreau a admis les relations sexuelles entre lui et le plaignant, qui était alors consentant. Il a été acquitté d’agression sexuelle et d’avoir rétribué un mineur pour ses services sexuels.
Entrave et bris
En février 2012, le médium a brisé ses conditions de remise en liberté et a commis une entrave à la justice en communiquant indirectement avec l’adolescent pour l’inciter à retirer sa plainte. Il aurait dit au beau-père de la victime: «C’est plate qu’il n’ait pas pris ses responsabilités d’homme, ça se peut que ça sorte dans les médias.»
Selon la victime, Christian Boudreau aurait dit que la procureure voulait se faire un nom parce qu’il était connu. Il aurait aussi laissé entendre que l’adolescent pourrait lui aussi être médiatisé.
Quelque mois plus tard, il contrevenait de nouveau à ses engagements en déménageant sans en informer la Cour.
Tentative de meurtre
Le 21 octobre 2011, Christian Boudreau avait été poignardé à plusieurs reprises dans sa résidence de Saint-Mathieu-de-Beloeil par un ami qu’il hébergeait. Gravement blessé, il avait trouvé refuge chez des voisins en laissant une trainée de sang sur son passage. Depuis, son adresse est confidentielle pour assurer sa sécurité.
  • Christian Boudreau doit revenir en Cour le 22 avril pour recevoir sa sentence.

mardi 17 février 2015

Alexandre Houle, Drummondville

       

Une libération sous caution qui choque

Le sénateur Boisvenu est indigné que celui qui aurait agressé un petit bébé ne soit plus détenu

Michael Nguyen

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C’est carrément choquant que l’homme accusé d’avoir agressé sexuellement un bébé d’à peine trois mois ait été remis en liberté sous caution, croit le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu.
«Le bébé n’avait que trois mois, il ne pouvait pas se défendre, s’est indigné le sénateur conservateur. Il fallait prendre en compte la gravité du geste!»
Il ne mâche pas ses mots. Selon lui, Alexandre Houle n’aurait pas dû être remis en liberté. Et la Couronne aurait dû se battre pour le garder derrière les barreaux en attendant son procès.
«On a accordé plus d’importance à l’accusé qu’au bambin», déplore-t-il.
Houle, un employé du CSSS de Drummondville, a été arrêté il y a quelques jours après avoir appelé lui-même les services d’urgence pour un poupon qu’il gardait.
Car en voulant forcer un acte sexuel, il aurait étouffé le bambin et il n’aurait pas eu le choix de composer le 911.
Après une nuit en détention, l’homme de 33 ans a été remis en liberté sous de strictes conditions, dont celles de ne pas s’approcher d’un jeune de moins de 16 ans ou de tous lieux où il pourrait y avoir des enfants, ainsi que de suivre les thérapies recommandées par ses médecins.
«La seule façon de savoir s’il brise ses conditions, c’est s’il agresse un autre enfant», s’est insurgé le sénateur qui milite pour le durcissement des lois.

La liberté prime
Ces propos ne sont toutefois pas unanimes.
«Les propos du sénateur Boisvenu font fi de sa connaissance du dossier de la Cour, affirme le criminaliste Me Patrick Davis, il cherche une tribune pour attiser l’opinion publique, pour radicaliser une droite, et il fait ça sans comprendre les principes juridiques.»
L’avocat d’expérience rappelle d’ailleurs qu’en règle générale la liberté sous caution a préséance sur la détention.
«Même si les faits sont choquants, il y a la présomption d’innocence, a-t-il expliqué. À ce stade, le but n’est pas de déclarer coupable ou non.»
Et si l’accusé n’a pas d’antécédents criminels, comme c’est le cas de Houle, les chances de libération sont plus importantes, ajoute-t-il.
«En gros, il y a la dangerosité de l’individu, le risque de récidive [pendant la liberté sous caution] et la confiance du public envers l’administration de la justice», explique pour sa part le criminaliste Me George Calaritis.
Du côté du Directeur des poursuites criminelles et pénales, on se garde bien de commenter le cas spécifique de Houle.
«Il est périlleux de commenter une affaire sans posséder l’ensemble de l’information et la preuve admissible à la Cour», a déclaré le porte-parole Me Jean-Pascal Boucher.
Mais il assure que les procureurs prennent en compte toute la preuve avant de prendre des décisions dans des dossiers.

Un nouveau rôdeur à Verdun


Un nouveau rôdeur à Verdun

Frédérique Giguère MISE à JOUR
 
Un homme d’une cinquantaine d’années qui aurait une attitude insistante auprès de jeunes enfants de l’arrondissement Verdun, à Montréal, est recherché par la police.
Deux incidents distincts, qui ont été rapportés par des parents et des résidents du secteur, se seraient produits lundi et mardi, à l’intersection de la rue de Verdun et de la 6e avenue. Le suspect circulerait à bord d’un camion de style pick-up ou un Jeep de couleur bleue. Il serait de race blanche et aurait les cheveux gris.
Selon les témoignages recueillis, l’homme aurait adopté une attitude louche envers certains enfants du secteur.
Les policiers du Service de police de la Ville de Montréal ont ouvert une enquête afin de retrouver l’homme en question. «Aucun cas de comportement douteux rapporté par un enfant ou par un témoin n’est pris à la légère», a indiqué le SPVM.
Les autorités ont rapidement communiqué avec les directions des écoles, les brigadiers scolaires et l’arrondissement de Verdun afin qu’ils portent tous une attention particulière à la description du suspect ainsi qu’à son véhicule. La présence policière a également été augmentée dans le secteur.
Scénario semblable à LaSalle
La présence d’un autre rôdeur avait été signalée aux parents des élèves d’une école primaire de l’arrondissement de LaSalle, située à moins de 10 kilomètres de Verdun, au début du mois.
Le suspect, qui était vêtu de noir et qui avait le visage caché, avait invité une fillette à chercher son chien avec lui en échange de bonbons. Les autorités n’ont toujours pas retrouvé l’homme, a indiqué vendredi l’agent Jean-Pierre
Brabant, porte-parole du SPVM, soulignant qu’aucun lien n’a été établi entre les évènements de Verdun et LaSalle.
Toute personne qui détient des renseignements pouvant être pertinents au dossier peut communiquer avec Info-Crime Montréal au (514) 393-1133.

Georges Boisvert,

Six ans pour 17 ans d’abus sur ses beaux-enfants
 
Nicolas Saillant

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Accusé d’agressions sexuelles à répétition sur sa belle-fille et son beau-fils, Georges Boisvert a écopé de six ans de pénitencier.
L’homme de 61 ans qui a agressé son beau-fils Steve Beauregard pendant 17 ans ainsi que sa belle-fille, Patricia Tremblay, pendant trois ans, a finalement pris le chemin des cellules lundi. Le juge René de la Sablonnière s’est rendu «sans aucune hésitation» à la sentence proposée conjointement par les deux avocats.
Voisin, puis beau-père des victimes, Boisvert a reconnu sa culpabilité après plusieurs reports et tergiversations. Au cours du procès, l’accusé avait même intimidé sa victime Steve Beauregard alors qu’il avait courageusement décidé de s’adresser aux médias.
En pleine entrevue, Boisvert s’était approché de sa victime. Un geste qui lui avait valu une autre accusation qui sera entendue ultérieurement. La mère des victimes, qui est toujours en couple avec l’accusé, continue pour sa part de croire son conjoint au détriment de ses enfants. «C’est un deuil à faire, mais je le fais», a admis Patricia Tremblay.
Sévère
 
 
Les deux victimes étaient «extrêmement satisfaites» de la sentence prononcée hier. «Six ans, c’était inespéré, je suis vraiment contente pour nous deux qu’on ait été entendus et qu’on nous ait crus enfin», a réagi Mme Tremblay.
Reste que les traces de 17 ans de sévices sexuels vont être difficiles à effacer, selon Steve Beauregard. «Le mal est fait, je vais vivre et mourir avec, je vais l’amener avec moi dans ma tombe», a-t-il avoué malgré sa victoire.

mardi 10 février 2015

Yves Cloutier, Sherbrooke, Granby

Yves Cloutier reconnaît avoir agressé sexuellement et séquestré 5 victimes à Sherbrooke et Granby

Publié par Marie-France Martel pour (Estrie) 107,7 Estrie le mardi 03 février 2015 à 11h31. Modifié à 11h45.




courtoisie la presse
Yves Cloutier a plaidé coupable à trois chefs d'accusations d'agression sexuelle et d'introduction par effraction qui ont été commis à Sherbrooke et Granby.


L'homme de 53 ans entrait par effraction chez ses victimes, les séquestrait et les violait.

Les faits ont été perpétrés entre 1994 et 2011 et les victimes sont trois adultes et deux mineurs.

La procureur de la Couronne, Me Marilyn Ducharme, a demandé la confection d'un rapport pré-sentenciel et d'un rapport sexologique dans ce dossier.

Comme il est plutôt rare que cette demande soit faite par la Couronne, elle nous explique que les antécédents et les faits reprochés justifiaient celle-ci.

L'avocate d'Yves Cloutier, Me Jessica Duval a mentionné que son client doit s'attendre à une longue peine d'emprisonnement.

Il reviendra devant la cour le 31 mars pour les représentations sur sentence.

Pierre Gaudreault, Limoilou, Québec.

 

Pornographie juvénile : agression sexuelle sur un poupon de 4 mois

Publié par Jonathan Bernard pour (Québec) FM93 le lundi 09 février 2015 à 09h54. Modifié par Andrée-Anne Barbeau le mardi 10 février 2015


QUÉBEC - Un musicien amateur, qui a déjà tenté sa chance à l'émission La Voix, devra répondre à plusieurs nouvelles accusations liées à de la pornographie juvénile...



Pierre Gaudreault, 61 ans, a été de nouveau accusé à la suite d'une perquisition qui a eu lieu hier matin dans son appartement du quartier Limoilou.
Le sexagénaire, qui était déjà en attente d'un procès pour deux accusations de contacts sexuels sur des mineurs, devra faire face à trois nouvelles accusations d'agression sexuelle sur des enfants âgés entre 4 mois et 7 ans.
Il aurait filmé certaines de ces agressions comme l'explique Pierre Poirier de la police de Québec...
Extrait sonore
Lors de la perquisition dans son logement de la 1ère avenue, les policiers ont justement mis la main sur plusieurs fichiers dans son ordinateur. Selon nos sources, certaines images seraient particulièrement difficiles à regarder, dont des scènes de bestialité.
Des accusations de possession, production, et distribution de pornographie juvénile ont également été portées contre lui.
La Couronne s'est objectée à sa remise en liberté en attendant son retour en cour le 11 février prochain.

Aymar Lebala Mboula, Montréal

Mis en liberté, un prédateur sexuel montréalais récidive deux fois

Publié par Charles Payette pour 98,5 fm le mardi 10 février 2015 à 09h21. Modifié à 09h30.
 
 
 
 
 
 
(98,5 fm) - Un prédateur sexuel montréalais, Aymar Lebala Mboula, a récidivé deux fois après avoir été remis en liberté pendant les procédures judiciaires.

L'homme de 36 ans recrutait ses victimes en publiant des petites annonces sur des sites internet qui disaient engager des serveuses pour des soirées thématiques privées.
 
Lors de l'entrevue d'embauche, le suspect consommait de l'alcool avec les jeunes femmes et profitait de l'état d'ivresse de ses victimes pour les agresser sexuellement.
Il a été arrêté une première fois en 2011 pour trois agressions sexuelles sur des femmes. À ce moment-là, il avait été remis en liberté sous caution.
Le 98,5fm a appris que pendant qu'il était en liberté, il a récidivé et agressé une autre femme en 2012. Il est demeuré incarcéré jusqu'en mai 2014 avant qu'il ne plaide coupable à trois agressions sexuelles.
Pour la deuxième fois, il a été libéré sous caution en attendant sa sentence. Il a alors récidivé à nouveau en décembre 2014. Le SPVM estime maintenant avoir de bonnes raisons de croire qu'il aurait fait d'autres victimes pendant qu'il était libre comme l'air.
Actuellement incarcéré, il sera de retour en cour le 18 février prochain. Dans ce contexte, il ne serait pas étonnant de voir la Couronne prendre les mesures nécessaires pour le faire déclarer délinquant à contrôler.
Avec les informations de Monic Néron

mercredi 4 février 2015

Richard Charlish. Roberval, Montréal

Impasse judiciaire : Richard Charlish libéré malgré un risque très élevé de récidive violente

Agence QMI MISE à JOUR

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Le prédateur sexuel originaire de Mashteuiasth, Richard Charlish n'a pas respecté les conditions de son ordonnance de surveillance à au moins deux reprises depuis sa sortie du pénitencier en novembre 2011, en plus d'être toujours considéré comme dangereux.
Richard Charlish est celui qui a battu, séquestré et agressé sexuellement une femme en 2001 à Montréal.
Soumis à une ordonnance de surveillance depuis 3 ans, l'autochtone de 49 ans n'a pas su résister à la tentation de consommer de l'alcool. En brisant ses conditions, Charlish s'est vu imposer une première sous peine de détention de trois mois en 2012 et une seconde de huit mois en août dernier.
RISQUE ÉLEVÉ
On lui reproche aussi son attitude menaçante envers le personnel des centres communautaires où il a séjourné et des altercations verbales avec les autres résidents.
«On reçoit sans cesse des appels de la commission nous informant de ce qui se passe, qu'il n'a pas respecté ses conditions, qu'on le cherche, qu'on l'a retrouvé, etc, explique l'avocat de sa victime, Me Marc Bellemare. Pour la victime, c'est un véritable enfer.»
La commission des libérations conditionnelles note dans son dernier rapport que tous les professionnels qui se sont penchés sur son dossier ont conclu qu'il présentait un risque très élevé de récidive violente, sexuelle ou non, à court, moyen et long terme.
CONDITION SÉVÈRE
À l’approche de la fin de sa deuxième sous peine, la commission a décidé de resserrer ses conditions sous les recommandations du Service correctionnel du Canada.
Charlish devra notamment demeurer dans un centre correctionnel communautaire jusqu'à l'expiration de l'ordonnance de surveillance d'une durée de 10 ans.
Il devra aussi participer à des programmes pour traiter ses problèmes de déviance sexuelle et de toxicomanie, et faire l'objet d'un suivi psychologique.
Marc Bellemare juge que c'est insuffisant pour protéger la société.
«Une maison de transition, c'est une semi-liberté. Ceux qui y séjournent ont des permissions de sorties, mais à répétition les conditions ne sont pas respectées. Est-ce que ça va prendre une autre agression ou même un meurtre pour que l'on comprenne que l'individu est véritablement dangereux ?»
L'avocat réclame une modification de la loi.
«C'est nécessaire pour faire en sorte que même après qu'un individu ait purgé la totalité de sa peine, s'il présente encore un niveau de dangerosité extrême, qu'on le garde en prison», suggère-t-il.
Pendant son incarcération, Richard Charlish n'a pu bénéficier d'une libération conditionnelle, car la commission était convaincue qu'il allait commettre une infraction entraînant la mort ou un dommage grave à une autre personne

Louise Ruel , Alain Lafond. Sherbrooke

2 ans de prison pour avoir agressé une handicapée

Louise Ruel a incité une déficiente intellectuelle à avoir des relations sexuelles avec son mari.

Carmen Houde MISE à JOUR

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Une conductrice d’autobus scolaire a été condamnée à 2 ans moins un jour de prison après qu’elle et son conjoint ont agressé sexuellement une personne déficiente intellectuelle sur une période de 4 ans.
Louise Ruel, 53 ans, et son conjoint Alain Lafond avaient gagné la confiance de la jeune fille et de ses parents, au point où ils offraient du répit à la famille en gardant la victime.
C’est lors de ces épisodes de gardiennage que les agressions se sont produites. Alain Lafond a été condamné en novembre à trois ans de pénitencier dans cette sordide histoire.
Mme Ruel, qui conduisait l’autobus scolaire emprunté par la victime à Sherbrooke, a participé directement aux agressions à deux reprises alors que son conjoint a agressé sexuellement la victime à plusieurs reprises. Le rôle de Mme Ruel était surtout d’inciter la victime à avoir des relations avec son conjoint.
Le juge Conrad Chapdelaine n’a pas été tendre envers l’accusée lorsqu’il a rendu sa sentence, hier.
«Vous occupiez un emploi pour venir en aide aux personnes vulnérables. Vous avez profité de sa confiance et de la confiance des parents de cette personne. Ce qui rend votre crime extrêmement révoltant, c’est que c’est vous qui l’avez amenée dans les griffes de votre conjoint», a déclaré le juge Chapdelaine.
Influençable
En raison de son handicap, la victime était quelqu’un de très influençable. Selon son père, «on pouvait lui faire faire n’importe quoi».
L’accusée a plaidé coupable à des accusations d’incitation à avoir des contacts sexuels et d’agression sexuelle. Son plaidoyer de culpabilité a joué en sa faveur puisqu’il a évité à la victime de devoir témoigner.
La famille de la victime s’est dite satisfaite de la sentence, mais ajoute qu’il leur sera difficile de faire confiance à quelqu’un à l’avenir.
«C’étaient des amis, on leur faisait confiance. Maintenant on peut tourner la page, mais on a de la difficulté à faire confiance à nouveau», a déclaré le père de la victime.

Denis Lepage,Montréal


Un amateur de porno juvénile vivra un an l’horreur des prisons

Michael Nguyen MISE à JOUR
 
Denis Lepage devra vivre une année «horrible et terrible» en prison, l’a prévenu le juge qui l’a condamné pour possession de pornographie juvénile.

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En imposant une peine d’un an de prison à un collectionneur de porno juvénile, un juge l’a prévenu que sa prochaine année sera «horrible et terrible».
«La prison, c’est épouvantable, a expliqué le juge Jean-Paul Braun à Denis Lepage. C’est vivre avec des gens avec qui l’on ne veut pas être, c’est surveiller ses arrières à chaque minute, à chaque seconde.»
Mais cette année en prison représente le prix que doit payer cet informaticien de la Ville de Montréal pour avoir téléchargé pendant cinq ans près de 24 000 fichiers montrant des garçons de 7 à 13 ans dans des positions sexuellement explicites.
«C’est un crime dégoûtant, l’exploitation des enfants trouble leur développement de façon irrémédiable», a renchéri le juge Jean-Paul Braun vendredi passé en envoyant l’accusé de 53 ans derrière les barreaux.
Choc
Même si Me Carolyne Paquin de la Couronne réclamait 20 mois de détention pour le fonctionnaire depuis suspendu par la Ville, le magistrat a rappelé le choc que vivra l’accusé sera d’autant plus grand qu’il n’avait pas d’antécédents criminels.
«Ce qui est le plus dur, c’est le premier mois, la première semaine, la première journée, a ajouté le magistrat. Si quelqu’un se fait voler son dessert, à moins d’être un athlète, il va dire ‘ben justement, je n’avais pas envie de mon dessert’.»
Avec cette sentence, Lepage s’en est sorti avec la peine minimum imposée par la loi. Car le juge a pris en compte de nombreux rapports favorables envers l’accusé.
«Il a suivi toutes les thérapies, il en a fait plus que ce que les gens font, il regrette d’avoir eu cette déviance sexuelle qui amène des enfants à commettre des gestes contre nature», a remarqué le juge.
Déshonneur
Un rapport indique ainsi que Lepage reconnaît avoir des problèmes, et que le risque qu’il s’en prenne physiquement à des enfants est faible.
«Il a le soutien de sa famille, il veut vraiment sortir de tout ça», a renchéri son avocate Me Hélène Poussard, rappelant que son client avait plaidé coupable de possession et distribution de pornographie juvénile de son plein gré l’année passée.
L’avocate avait également invoqué «le déshonneur et la honte» subis par son client suite à la médiatisation de son cas, mais le juge lui a rappelé «qu’on ne fait pas un journal avec seulement de la philosophie ».
«Il va devoir vivre avec un stigmate dont il est responsable, mais que la médiatisation avait augmenté», a répliqué Me Poussard.
Rappelons que Lepage avait été arrêté suite à une plainte d’un réseau social, où l’accusé avait créé de faux profils avec des photos de jeune garçon.
Le juge Braun a d’ailleurs tenu à rappeler qu’avec tous les systèmes de détection de pornographie juvénile, il est de plus en plus difficile d’échapper à la justice.

Michel Simard


Quatre ans de pénitencier pour un pédophile

       

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Un homme de 62 ans vient d’être condamné à purger quatre ans de pénitencier pour avoir initié une jeune fille de 9 ans à la sexualité en lui faisant «jouer» différents rôles.

C’est en pleurnichant que Michel Simard, 62 ans, un fervent amateur d’Elvis Presley s’est adressé à sa victime, mercredi matin.

Lettre à la main, tremblant, le récidiviste a dit à la jeune femme qu’il regrettait amèrement les gestes posés à son égard entre les mois de septembre 1999 et juin 2001.

« Depuis plus de 10 ans, je tente de maîtriser mes démons et là, j’ai la ferme intention de guérir pour ne plus récidiver», a dit celui qui, en 1996, a reçu une peine de 90 jours pour des abus qu’il a eus envers deux fillettes alors âgée de 9 et 5 ans.

C’est en «faisant jouer» la jeune fille à «être sa partenaire» que Simard a commencé à avoir de l’emprise sur sa jeune victime qui ne comprenait pas, à l’époque, les gestes posés par l’homme.

Avec lui, elle a appris les baisers et les caresses mais aussi les fellations, la masturbation et les cunnilingus.

À l’âge de 11 ans, lorsqu’elle a compris que les gestes posés à son endroit étaient habituellement réservés aux amoureux, elle a fait savoir au pédophile qu’il ne devait plus poser les mains sur elle.

Un avertissement qui a été compris par l’accusé.

« Je suis toutefois demeurée prisonnière de mon secret pendant treize ans... jour où j’ai dénoncé les abus dont j’ai été victime», a fait savoir la jeune femme au sortir de la salle de Cour.

jeudi 22 janvier 2015

René Mawrick ,Longueil



Un homme de Longueuil arrêté pour des agressions sexuelles


Agence QMI MISE à JOUR

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René Mawrick, un résident de Longueuil âgé de 65 ans, a été arrêté mercredi relativement à des agressions sexuelles et la possession de pornographie juvénile. Il devait comparaître jeudi sous diverses accusations à caractère sexuel.
Les gestes reprochés à Mawrick ont été commis dans diverses municipalités de la Montérégie, soit à Saint-Armand, Saint-Jean-sur-Richelieu et Longueuil. Son arrestation a été effectuée par les policiers de la Sûreté du Québec du poste de Brome-Missisquoi, en collaboration avec l’équipe d’enquêtes de la SQ sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet et les policiers de l’agglomération de Longueuil.
Du matériel informatique a également été saisi au domicile du suspect. Ce dernier fait face à des accusations d’agression sexuelle, d’incitation et de contacts sexuels, ainsi que de possession et production de pornographie juvénile.
Toute personne possédant des informations sur cet individu et ses agissements peut les transmettre à la SQ au 1 800 659-4264.

vendredi 9 janvier 2015

Mario Sanschagrin

Nicolas Saillant
 
Mario Sanschagrin sera assigné à résidence 24h par jour dans une maison de transition à partir du 31 janvier prochain
 
 
 
 

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Convaincue de son potentiel explosif, la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) impose à Mario Sanschagrin, le prédateur sexuel de Saint-Victor, une assignation à résidence au-delà de sa peine d’incarcération.
L’homme de 48 ans, tristement connu pour avoir enlevé et séquestré la secrétaire du curé de Saint-Victor de Beauce en 2004, sera donc forcé de demeurer 24 h sur 24 dans une maison de transition une fois sa peine complétée.
Libéré d’office aux deux tiers de sa peine le 31 janvier prochain, le délinquant sera immédiatement conduit dans un centre d’hébergement correctionnel pour la fin de sa sentence.
Or, constatant le «potentiel explosif» de Sanschagrinet le «risque important» qu’il commette de nouveaux délits sexuels, la CLCC a ajouté une condition supplémentaire d’assignation à résidence après la fin de sa peine. Ainsi, Sanschagrin devra rester en maison de transition pendant 180 jours à la suite de sa libération.
Mesure exceptionnelle
Cette mesure, prise pour «protéger la société», est possible en raison de l’ordonnance de surveillance de longue durée prononcée par le juge lors de sa sentence. «Dans son cas c’est exceptionnel, il faut qu’il y ait des raisons de croire qu’il a besoin d’un suivi très sérré», explique le porte-parole de la CLCC, Stéphane Obadia.
Obadia rappelle qu’une prolongation de cette assignation à résidence pourra aussi être décrétée au six mois. «C’est 180 jours à la fois», précise-t-il. Or s’il brise ses conditions alors qu’il est assigné à résidence, Sanschagrin devra évidemment retourner devant la justice. De plus, la commission craint une forte médiatisation de sa libération dans la région de Québec et suggère qu’une discussion soit faite pour décider de la région où il serait assigné à résidence.
«Tempête médiatique»
La commission des libérations rappelle que Mario Sanschagrin avait fait l’objet «d’une véritable tempête médiatique» lors de sa réincarcération, il y a un an. Remis en liberté le 15 novembre 2013 après huit ans d’incarcération même si aucun progrès n’avait été noté par son équipe de gestion, le délinquant avait été à nouveau arrêté en février.
L’homme qui se trouvait alors en possession d’un iPhone avait fait des recherches sur internet pour retracer ses victimes en plus d’aller sur des sites de pornographie. Il avait donc été condamné pour des bris de conditions, mais retrouvera une certaine liberté à la fin du mois.

Le parcours criminel de Mario Sanschagrin
  • 1986 : Premiers délits de fraudes
  • 1990 : Plusieurs condamnations pour violence et conduite dangereuse
  • 1998 : Emprisonné pour avoir proféré des menaces.
  • 2000 : Il agresse sexuellement, à de multiples reprises trois victimes de moins de 14 ans.  
  • 2004   Il enlève et séquestre la secrétaire du presbytère de Saint-Victor de Beauce. 
  • 2013 : Après avoir purgé sa peine de huit ans et deux mois, il retourne en liberté.
  • 2014 : Arrêté pour non-respect des conditions.