jeudi 22 janvier 2015

René Mawrick ,Longueil



Un homme de Longueuil arrêté pour des agressions sexuelles


Agence QMI MISE à JOUR

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René Mawrick, un résident de Longueuil âgé de 65 ans, a été arrêté mercredi relativement à des agressions sexuelles et la possession de pornographie juvénile. Il devait comparaître jeudi sous diverses accusations à caractère sexuel.
Les gestes reprochés à Mawrick ont été commis dans diverses municipalités de la Montérégie, soit à Saint-Armand, Saint-Jean-sur-Richelieu et Longueuil. Son arrestation a été effectuée par les policiers de la Sûreté du Québec du poste de Brome-Missisquoi, en collaboration avec l’équipe d’enquêtes de la SQ sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet et les policiers de l’agglomération de Longueuil.
Du matériel informatique a également été saisi au domicile du suspect. Ce dernier fait face à des accusations d’agression sexuelle, d’incitation et de contacts sexuels, ainsi que de possession et production de pornographie juvénile.
Toute personne possédant des informations sur cet individu et ses agissements peut les transmettre à la SQ au 1 800 659-4264.

vendredi 9 janvier 2015

Mario Sanschagrin

Nicolas Saillant
 
Mario Sanschagrin sera assigné à résidence 24h par jour dans une maison de transition à partir du 31 janvier prochain
 
 
 
 

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Convaincue de son potentiel explosif, la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) impose à Mario Sanschagrin, le prédateur sexuel de Saint-Victor, une assignation à résidence au-delà de sa peine d’incarcération.
L’homme de 48 ans, tristement connu pour avoir enlevé et séquestré la secrétaire du curé de Saint-Victor de Beauce en 2004, sera donc forcé de demeurer 24 h sur 24 dans une maison de transition une fois sa peine complétée.
Libéré d’office aux deux tiers de sa peine le 31 janvier prochain, le délinquant sera immédiatement conduit dans un centre d’hébergement correctionnel pour la fin de sa sentence.
Or, constatant le «potentiel explosif» de Sanschagrinet le «risque important» qu’il commette de nouveaux délits sexuels, la CLCC a ajouté une condition supplémentaire d’assignation à résidence après la fin de sa peine. Ainsi, Sanschagrin devra rester en maison de transition pendant 180 jours à la suite de sa libération.
Mesure exceptionnelle
Cette mesure, prise pour «protéger la société», est possible en raison de l’ordonnance de surveillance de longue durée prononcée par le juge lors de sa sentence. «Dans son cas c’est exceptionnel, il faut qu’il y ait des raisons de croire qu’il a besoin d’un suivi très sérré», explique le porte-parole de la CLCC, Stéphane Obadia.
Obadia rappelle qu’une prolongation de cette assignation à résidence pourra aussi être décrétée au six mois. «C’est 180 jours à la fois», précise-t-il. Or s’il brise ses conditions alors qu’il est assigné à résidence, Sanschagrin devra évidemment retourner devant la justice. De plus, la commission craint une forte médiatisation de sa libération dans la région de Québec et suggère qu’une discussion soit faite pour décider de la région où il serait assigné à résidence.
«Tempête médiatique»
La commission des libérations rappelle que Mario Sanschagrin avait fait l’objet «d’une véritable tempête médiatique» lors de sa réincarcération, il y a un an. Remis en liberté le 15 novembre 2013 après huit ans d’incarcération même si aucun progrès n’avait été noté par son équipe de gestion, le délinquant avait été à nouveau arrêté en février.
L’homme qui se trouvait alors en possession d’un iPhone avait fait des recherches sur internet pour retracer ses victimes en plus d’aller sur des sites de pornographie. Il avait donc été condamné pour des bris de conditions, mais retrouvera une certaine liberté à la fin du mois.

Le parcours criminel de Mario Sanschagrin
  • 1986 : Premiers délits de fraudes
  • 1990 : Plusieurs condamnations pour violence et conduite dangereuse
  • 1998 : Emprisonné pour avoir proféré des menaces.
  • 2000 : Il agresse sexuellement, à de multiples reprises trois victimes de moins de 14 ans.  
  • 2004   Il enlève et séquestre la secrétaire du presbytère de Saint-Victor de Beauce. 
  • 2013 : Après avoir purgé sa peine de huit ans et deux mois, il retourne en liberté.
  • 2014 : Arrêté pour non-respect des conditions.