jeudi 22 décembre 2011

Frédéric Dompierre (26 ans) Ste-Catherine,Candiac




Le bourreau d'une adolescente se retrouve à l'air libre



SAINTE-CATHERINE - L'homme qui avait fait vivre des heures d'enfer à une adolescente de 14 ans en la violant à répétition avant de tenter de la noyer dans le Saint-Laurent, en novembre 2003, va bientôt se retrouver à l'air libre.
Frédéric Dompierre va en effet quitter, au cours des prochaines semaines, la maison de transition dans laquelle il vivait depuis sa sortie de prison, à l'été 2010.
Ainsi en a décidé la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) le 14 décembre. De plus, la condition stipulant qu'il ne doit pas se retrouve seul en présence d'une personne mineure a été modifiée.
La CNLC a justifié sa décision en expliquant que l'agresseur s'était dernièrement « repris en main ».
« Vous avez trouvé récemment une formation emploi, vous avez obtenu votre attestation d'études secondaires et vous vous êtes investi dans des travaux compensatoires afin de vous acquitter de contraventions non payées. Vous avez aussi poursuivi une activité de bénévolat à l'église où vous avez effectué ces mêmes travaux compensatoires », peut-on lire dans la décision de la Commission. La CNLC a retiré la condition spéciale d'assignation à résidence, car elle estime que le risque de récidive de Dompierre est négligeable.
La condition spéciale de ne plus se retrouver en présence d'une personne mineure sans la présence d'un adulte responsable a été modifiée afin de permettre à Dompierre « de poursuivre [ses] études professionnelles sans entrave », précise la CNLC dans sa décision. Dompierre pourra ainsi côtoyer des mineures d'au moins 16 ans.
Dompierre, aujourd'hui âgé de 26 ans, devra cependant aviser les autorités de toute nouvelle relation affective avec une personne de sexe féminin.
Les commissaires ont pris ces décisions parce que l'agresseur aurait terminé avec succès un programme de l'Université de Montréal destiné aux délinquants sexuels.
Un revirement de situation puisque, lorsqu'il était incarcéré, Dompierre avait cessé de participer à des programmes similaires de réhabilitation.
Dompierre continuera à être suivi par un psychologue concernant sa « dynamique sexuelle », ainsi que différents aspects de sa vie.
Crime sordideFrédéric Dompierre, qui était âgé de 18 ans au moment de l'agression de l'adolescente en 2003, avait été condamné en 2005 à 11 ans de prison. Comme il se trouvait déjà derrière les barreaux depuis deux ans, sa sentence avait été réduite à sept ans. À l'époque, le temps passé derrière les barreaux avant une condamnation comptait double.
Dompierre et son complice, Steve Lapointe, connaissaient leur victime, une adolescente originaire de Candiac. Celle-ci avait été déshabillée, violée, battue et frappée au front avec une pierre. Son calvaire aurait duré plusieurs heures. Ses agresseurs avaient aussi essayé de la noyer avant qu'elle parvienne à se réfugier sur un îlot. Revenue sur la rive, elle avait été battue de nouveau et était retournée sur l'îlot pour échapper à ses agresseurs.
Une fois que ceux-ci étaient partis, l'adolescente avait marché nue et frigorifiée jusqu'à une résidence de Sainte-Catherine pour demander du secours.



Agence QMI David Penven22/12/2011 13h58

samedi 17 décembre 2011

Denis Latreille (52 ans) Montréal



Un violeur récidiviste, qualifié de psychopathe par un psychiatre, pourrait écoper d'une peine de prison à durée «indéterminée» pour avoir agressé sexuellement une sexagénaire, après avoir gagné sa confiance en lui proposant des cigarettes de contrebande.
Denis Latreille, 52 ans, comparaissait, hier, au palais de justice de Montréal pour les plaidoyers sur la peine à lui imposer, un an après avoir été déclaré coupable d'agression sexuelle, d'entrée par effraction et de vol qualifié sur une sexagénaire.
Latreille avait abordé sa victime dans le quartier Ahuntsic, en janvier 2010, en lui offrant des cigarettes de contrebande et en promettant de lui en procurer d'autres à bon prix. Une fois le lien de confiance créé, il s'était introduit chez elle pour la voler. Il est retourné chez elle à plusieurs reprises pour finalement l'agresser sexuellement.
La procureure à la Couronne, Me Anne Gauvin, a suggéré que l'accusé soit déclaré délinquant dangereux et qu'il reçoive une sentence de prison à durée «indéterminée». Au bout de sept ans, son cas serait révisé. En cas du maintien de l'incarcération, une nouvelle décision serait prise aux deux ans.
Elle a plaidé en décrivant le lourd passé criminel de l'accusé, qui avait déjà été condamné, dans les années 1980, pour des agressions sexuelles et plusieurs voies de faits ainsi que pour des fraudes et bris de conditions tout au long de sa vie.
La défense, représentée par Me Marie- Josée Bellemare, a pour sa part suggéré une peine de cinq à sept ans de prison, et qu'il soit déclaré délinquant à contrôler pendant 10 ans.
Agression sexuelle
Lourde peine demandée contre un récidiviste



Un «psychopathe»
Lors de l'audience, le Dr Pierre Rochette, de l'Institut Philippe-Pinel de Montréal, est venu dresser le portrait de l'accusé. Le diagnostic du psychiatre est clair, Latreille est un psychopathe avec une tendance au parasitisme.
«Ce sont des gens impulsifs sans empathie qui utilisent les autres à leur bon vouloir et sans remords, a expliqué le psychiatre à propos de ce genre de personne. Ils ont leur propre code de vie (...) , la violence, pour eux, n'est pas réprimée.»
Denis Latreille avait mentionné au psychiatre que son plan d'avenir était de «s'éloigner de Montréal et d'avoir une femme et un petit chien», mais le Dr Rochette n'y croit pas.
«Le passé est garant de l'avenir et je ne pense pas que c'est réaliste», a-t-il fait remarquer à la Cour.
Selon l'expert, il est «quasi inévitable» qu'un psychopathe récidive, et que l'incarcération reste le «seul traitement reconnu».
La juge Sophie Bourque rendra sa sentence, le 23 mars prochain.



Michaël Nguyen17/12/2011 06h11

vendredi 16 décembre 2011

Stéphane Guillemette (45 ans) Trois-Rivières

Justice
Stéphane Guillemette plaide coupable
QUÉBEC - L'ex-enseignant et surveillant de dortoir du Séminaire Saint-Alphonse, Stéphane Guillemette, a plaidé coupable à 9 des 12 chefs d'accusation qui pesaient contre lui.
Stéphane Guillemette, 45 ans, de Trois-Rivières, s'est reconnu coupable de contacts sexuels, d'incitation à des contacts sexuels et de production de pornographie juvénile à l'endroit de trois adolescents. Il a aussi avoué avoir été responsable de fabrication d'une substance explosive et de manipulation négligente d'une arme à feu.

Domique Hardy / Agence QMI16/12/2011 13h18

Daniel Blouin (48 ans) Québec

Justice
Six mois de prison pour de la pornographie juvénile

QUÉBEC - Daniel Blouin, 48 ans, vient de prendre le chemin de la prison pour avoir eu sur son ordinateur 25 489 photos et 648 vidéos de pornographie juvénile.
Il restera derrière les barreaux pour six mois. Par la suite, il sera en probation durant trois ans avec suivi.
Daniel Blouin sera inscrit au registre des délinquants sexuels pour une période de 10 ans. C'est une proche de l'accusé qui a découvert les fichiers sur son ordinateur et qui l'a dénoncé à la police.
Domique Hardy / Agence QMI16/12/2011 13h22

Guy De Quoy (61 ans) Longueuil

Longueuil
Cyberprédation: six ans de prison pour De Quoy
Agence QMI Denis Bélanger16/12/2011 17h29

LONGUEUIL - Le cyberprédateur Guy De Quoy vient d'écoper d'une peine de six ans de pénitencier. La sentence est tombée au palais de justice de Longueuil vendredi.
Puisqu'il est détenu depuis le 19 mars 2010, soit 21 mois, il ne reste à De Quoy que 51 mois à purger. Son nom sera inscrit à vie au registre des délinquants sexuels.
Pour une période de 20 ans, l'homme de 61 ans ne pourra pas utiliser un ordinateur dans le but de communiquer avec une personne âgée de moins de 16 ans, ni occuper ou chercher un poste bénévole ou rémunéré qui le placerait en relation de confiance avec des jeunes du même âge.
Il sera de plus interdit à De Quoy de se trouver dans des zones publiques, comme les garderies, terrains d'école et terrains de jeu, où sont susceptibles de se trouver des personnes âgées de moins de 16 ans.
Les gestes reprochés à De Quoy se sont produits entre le 1er octobre 2007 et le 19 mars 2010. Durant cette période, De Quoy est entré en contact, par le biais d'un ordinateur, avec plusieurs jeunes d'âge mineur, en vue d'obtenir des services sexuels moyennant une rétribution. Il avait plaidé coupable en octobre 2010 à 15 des 17 chefs d'accusation qui pesaient contre lui.
Il a fait cinq victimes âgées de 15 à 17 ans à l'époque. Il y a eu une autre victime virtuelle, une jeune fille que l'accusé croyait âgée de moins de 18 ans, qui a été créée de toutes pièces par les policiers afin de le piéger.
Problèmes d'estime de soi
D'après le jugement, l'accusé a souffert d'un cancer qui aurait nécessité une ablation de la rate avant qu'il ne commette ses crimes. «Il dira que cette épreuve aura été le commencement de problèmes d'estime de soi et, peu après, de ses premières expériences de clavardage avec des adolescentes», peut-on lire dans le jugement.
Ajoutons que Guy De Quoy, qui a eu des antécédents judiciaires, a reçu des traitements spécialisés au début de 2000, alors qu'il a consulté un psychiatre durant deux mois. Il a également participé à une psychothérapie de 2006 à 2008.

jeudi 15 décembre 2011

Jacques-Philippe Drouillard (47 ans) Montréal

Agression sexuelle
Un pédophile récidiviste satisfait d'être condamné
Michael Nguyen15/12/2011 08h13

Un pédophile multirécidiviste a été à l'origine d'une scène inusitée, hier, au moment où il a été condamné à être un «délinquant à contrôler» pour les 10 prochaines années : il a remercié le juge de la sentence et de lui accorder une période «bénéfique» de deux ans au pénitencier.
Il faut dire que du fond de sa cellule pour un premier crime odieux qui lui avait valu 45 mois de réclusion, l'accusé avait lui-même téléphoné aux policiers pour confesser l'agression sexuelle d'un enfant de cinq ans pour laquelle il a été condamné, hier.
«Je vous remercie de me contrôler et des deux ans, je crois que ça va m'être bénéfique», a déclaré Jacques-Philippe Drouillard, 47 ans, après que le juge Michel Bellehumeur eut rendu sa sentence.
Le pédophile sera inscrit à vie au re gistre des délinquants sexuels, ne pour ra plus jamais se trouver dans un lieu où se trouvent des jeunes de moins de 16 ans et devra fournir un échantillon d'ADN. Drouillard hochait la tête en signe d'approbation alors que le magistrat énumérait ces conditions.
Un déviant repentant
«Ce sont les aveux de l'accusé qui ont permis d'amener le dossier devant le tribunal», a mentionné le procureur à la Couronne, Me Steeve Larivière, lors de sa plaidoirie.
Dans un rapport de l'institut Philippe-Pinel, il est noté que même si Drouillard présente un risque de récidive élevé et que sa «déviance est toujours présente», il a «davantage de contrôle sur ses fantaisies» depuis qu'il suit une thérapie.
Son avocat, Me Louis-Philippe Roy, a mentionné qu'il prenait des médicaments pour réduire sa libido.

mardi 13 décembre 2011

Patrick Brunet (38 ans) St-Jean sur Richelieu

Saint-Jean-sur-Richelieu
Directeur de cégep coupable de leurre d’enfants
Kathryne Lamontagne13/12/2011 05h00

QUÉBEC - Patrick Brunet, 38 ans, qui occupait un poste de direction au cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu, a reconnu lundi sa culpabilité à deux chefs d’accusation de leurre d’enfants.
Le 10 mars dernier, Brunet avait rencontré une adolescente de 15 ans dans un train qui partait de Montréal, en direction de Québec. Selon les faits relatés par la procureure de la Couronne au dossier, Me Valérie Lahaie, il avait alors réussi à obtenir son adresse courriel.
L’ex-directeur d’école a reconnu avoir eu des contacts, par Internet, avec l’adolescente. Le 23 mars, il aurait tenu des propos à caractère sexuel, mentionnant qu’il se trouvait dans un hôtel de Québec et qu’il aurait aimé la voir. L’adolescente avait porté plainte.
À la suite de cette dénonciation, un enquêteur de la région de Montréal s’était créé une fausse adresse courriel, se faisant passer pour une adolescente de 14 ans aux yeux de Patrick Brunet. Ce dernier avait alors entretenu des conversations où il parlait ouvertement de sexualité avec la présumée adolescente, entre les 2 et 17 mai.
« Il disait qu’il était enseignant et qu’il avait déjà connu une jeune fille mineure », a résumé Me Lahaie.
Le suspect, qui venait à peine de décrocher un poste à Saint-Jean-sur-Richelieu à titre de directeur adjoint à la direction des études (service de consultation et du cheminement scolaire), avait finalement été accusé et arrêté quelques jours plus tard.
Un rapport présentenciel a été demandé lundi par les deux parties. Les représentations sur sentence devraient se tenir en mai prochain.

Raymond Bilodeau (83 ans) Québec




Kathryne Lamontagne13/12/2011 07h20



Crimes sexuels
La conjointe de Bilodeau accusée de complicité



QUÉBEC – La femme de Raymond Bilodeau, cet homme de 83 ans accusé de plusieurs actes sexuels sur des enfants, a été accusée de complicité la semaine dernière, au palais de justice de Québec.
Leliane Renaud-Bilodeau, qui célébrera ses 78 ans lundi prochain, est confrontée à deux chefs de complicité pour des événements survenus à l’endroit de trois victimes de sexe féminin, entre 1958 et 1969, à Québec.
Son conjoint, quant à lui, fait face à une kyrielle de chefs d’accusation de nature sexuelle à l’endroit de six enfants pour des gestes commis entre les années 1950 et 2011.
On reproche à Leliane Renaud-Bilodeau d’avoir su que son mari posait des actes d’attentat à la pudeur et de grossière indécence envers ces trois filles, mais de ne pas avoir agi, participant ainsi à l’infraction. « Les femmes peuvent se faire accuser si elles savent.
Même si elles ne font rien », a expliqué lundi la procureure de la Couronne au dossier, Me Nathalie Leroux.
La femme, qui a comparu mercredi, a pu retrouver sa liberté sous plusieurs conditions.
La septuagénaire et son mari reviendront tous les deux à la cour, le 10 février.
Raymond Bilodeau doit répondre à 17 chefs d’accusation allant de viol, attentat à la pudeur, grossière indécence, attouchements, incitation à des contacts sexuels, exhibitionnisme et voies de fait à l’endroit de victimes âgées de 5 à 10 ans au moment des événements.
L’octogénaire a un antécédent en semblable matière remontant à 1977. À l’époque, il avait été reconnu coupable de cinq chefs « d’immoralité sexuelle », ce qui équivaut aujourd’hui à exhibitionnisme. Bilodeau avait reçu une amende de 150 $ pour ces crimes.
Bilodeau pourrait avoir fait d’autres victimes. Des plaintes sont à l’étude, a confirmé Me Leroux.

samedi 10 décembre 2011

laurent rivard(71 ans) Laterrière.



Les policiers de la Sûreté du Québec et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ont arrêté Laurent Rivard, 71 ans, à son domicile du secteur de Laterrière, à Saguenay.





Il était en possession de matériel de pornographie juvénile.
Des policiers spécialisés dans le crime cybernétique en Allemagne ont découvert Laurent Rivard en examinant des logiciels de partage de fichiers informatiques. Ils ont immédiatement averti la GRC.
La porte-parole de la Sûreté du Québec, Hélène Nepton, mentionne que le corps policier a poursuivi l'enquête. « Ces gens-là sont très surpris de voir arriver nos équipes d'enquête et de faire face à une arrestation puisqu'ils se sentent seuls derrière leur ordinateur, à l'abri de tous les regards et ils ne pensent pas que nos moyens d'enquête nous permettent d'arriver jusqu'à eux », souligne-t-elle.
L'ordinateur de l'homme a été saisi. Il contenait une importante quantité de documents selon la procureure de la Couronne, Nicole Ouellet.
Le septuagénaire a comparu mercredi, au palais de justice de Chicoutimi, avant d'être remis en liberté.
Le contenu de son ordinateur sera analysé afin de déterminer les accusations exactes qui seront portées contre lui. M. Rivard n'a plus le droit de naviguer sur Internet de quelque façon que ce soit, ni d'être en présence de jeunes ou de se retrouver sur les lieux que fréquentent les mineurs.
D'autres accusations pourraient être portées au cours des prochains jours. Laurent Rivard sera de retour au tribunal le 7 février pour la suite des procédures judiciaires.

jeudi 8 décembre 2011

philippe julien (34 ans) St-Hyacinthe, Matane.

SAINT-HYACINTHE – Un homme de 34 ans de Saint-Hyacinthe a été arrêté à son domicile jeudi matin concernant une agression sexuelle commise contre une adolescente de 14 ans.
Philippe Julien a été accusé d'agression sexuelle, de contact sexuel et d'incitation d’une mineure à des contacts sexuels au palais de justice de Saint-Hyacinthe, jeudi après-midi.
Les agressions auraient eu lieu à Matane entre le 30 juin et le 15 septembre. L’homme s’y était rendu pour rencontrer la victime qui était en visite dans le Bas-Saint-Laurent. Philippe Julien était entré en contact avec l’adolescente sur internet.
D’ailleurs, la cause se poursuivra à Matane.
D'autres accusations pourraient être portées à la suite de l'analyse du matériel informatique saisi lors de la perquisition au domicile de l’accusé.
Philippe Julien n’a pas d’antécédents judiciaires.

vincent bouchard (? ans) Trois-Rivière, Joliette.



TROIS-RIVIÈRES - Un entraîneur de football de l’Académie les Estacades à Trois-Rivières, a été arrêté mercredi matin par la Sûreté du Québec pour une affaire de pornographie juvénile.
Vincent Bouchard aurait conversé sur internet avec une femme de la région de Joliette, Sonia Boivin, en faisant mention ou en décrivant des actes sexuels impliquant des mineurs, rapporte le sergent Benoit Richard, de la Sûreté du Québec.
Ils ont comparu tous les deux mercredi après-midi au palais de justice de Joliette et font face à trois chefs d’accusation pour production et diffusion de pornographie juvénile et pour avoir tenté d’entrer en contact par internet avec une mineure de moins de 16 ans pour l’inciter à des rapports sexuels. Leur procès commencera le 26 janvier à Joliette.
En vertu de l’article 163.1(b) du Code criminel, la pornographie juvénile s’entend «de tout écrit dont la caractéristique dominante est la description, dans un but sexuel, d’une activité sexuelle avec une personne âgée de moins de dix-huit ans».
C’est la Division d’enquête régionale de la Sûreté du Québec qui a mis la main au collet des deux cyberamants, grâce à des informations qui lui avaient été acheminées et à l’aide du module technologique de la SQ.
Vincent Bouchard a été suspendu avec solde par la Commission scolaire Chemin-du-Roy. Il n’avait aucun antécédent judiciaire.
La commission scolaire réagit
«Tout le monde est bouleversé et c’est vraiment avec consternation qu’on a appris la nouvelle de l’arrestation hier [mercredi] en fin de journée», a déclaré la directrice générale de la Commission scolaire Chemin-du-Roy, Hélène Corneau.
Vincent Bouchard était à l’emploi de la commission scolaire depuis plus de deux ans, à titre d’entraîneur et de suppléant. Il travaillait au sein du complexe sportif Alphonse-Desjardins et a pu côtoyer plus d’une centaine de jeunes âgés entre 12 à 16 ans.
«Dès qu’on a su qu’il y avait des accusations contre cet employé, on a tout de suite procédé à sa suspension avec solde.»
Un plan de match a été élaboré à l’Académie les Estacades pour assurer que les élèves ne soient pas perturbés par la nouvelle.
«Dès la fin de la journée d'hier, notre équipe d’intervention en situation d’urgence, constituée de psychoéducateurs et de psychologue, était dépêchée sur les lieux pour préparer l’entrée en classe de jeudi matin», a dit Mme Corneau.
La directrice générale a rappelé que la commission scolaire a l’obligation de vérifier les antécédents judiciaires de tous les membres de son personnel.

mercredi 7 décembre 2011

graham james (? ans) Montréal.



On en a pas asser avec nos délinquants sexuels, le Québec en acceuil de d'autre province des danger public...


MONTRÉAL - L'ancien entraîneur de hockey et prédateur sexuel, Graham James, a plaidé coupable à des chefs d’agressions sexuelles contre deux anciens joueurs mineurs, dont Theoren Fleury.
L'audience a eu lieu dans une salle de tribunal de Winnipeg par lien vidéo depuis Montréal où James vit en liberté sous caution depuis un an.
Les accusations déposées en 2010 portent sur des gestes qui auraient été commis entre 1983 et 1994.
La cause a été remise à plusieurs occasions au cours de la dernière année en raison de pourparlers entre la Couronne et la défense.
Graham James devra revenir en cour le 22 février pour connaître sa peine.
La Couronne va demander une peine d'emprisonnement.
Fleury a tenu un point de presse à Calgary pendant que James comparaissait. Fleury a qualifié son ancien entraîneur de «monstre» et a estimé qu’il n’allait jamais changer. «Je crois en ce que les gens me démontrent. Il m’a démontré qu’il était et est toujours un agresseur.»
«Quand il sortira de prison, il agressera de jeunes enfants encore, encore et encore», a déclaré Fleury.
En entrevue à l’Agence QMI, Fleury a jugé que les agressions sur des enfants sont devenues une véritable «épidémie». «Ça arrive encore tous les jours. Et ça détruit des vies.»
L'ex-entraineur du Manitoba avait déjà reconnu sa culpabilité en 1997 à quelque 350 chefs d'accusation pour agression sexuelle à l'endroit d'au moins deux jeunes hockeyeurs au moment où il dirigeait une équipe de la Ligue de hockey junior majeur de l'Ouest, de 1984 à 1995. Il avait été condamné à une peine d'emprisonnement de trois ans et demi.
L'ancien porte-couleurs des Red Wings de Detroit et des Flames de Calgary, Sheldon Kennedy, a aussi été l'une des victimes de James.
James vivait au Mexique lorsque les autorités ont lancé un autre mandat d'arrêt contre lui. Il a été arrêté en 2010 avant d'être remis en liberté sous caution.

jacques lemieux (56 ans) Montréal








QUÉBEC — Le criminel Jacques Lemieux doit être déclaré délinquant dangereux, puisqu’il est incapable de vivre en société sans risquer la mort d’une personne.
Voilà en résumé la preuve de la Couronne qui réclame près de 45 ans de pénitencier si le tribunal décide de ne pas apposer cette étiquette lourde de conséquences au dos de l’individu de 56 ans. Ce dernier se retrouverait alors avec une peine indéterminée à purger. Autrement, le récidiviste risque quand même de se retrouver à l’ombre pour le reste de ses jours.
Pendant plus de deux heures mercredi, la Couronne a tenté de démontrer son incapacité à maîtriser ses pulsions sexuelles et violentes depuis l’âge de 18 ans. La procureure Nathalie Leroux croit que tous les critères sont dûment remplis.
«Le risque qu’il représente est beaucoup trop élevé. Il est un danger pour la société», a-t-elle notamment plaidé. La gravité de ses actes et la répétition de ceux-ci sont sans équivoque.
Hors délai
Le juge Claude Gagnon doit se prononcer sur la recevabilité ou non d’un rapport d’évaluation de l’Institut Philippe-Pinel, à Montréal. L’expertise a été déposée après le délai légal de 60 jours en raison d’un manque de médecins.
La Dre France Proulx affirme également que Lemieux est un individu à risque élevé de récidive, mais qu’il ne présente pas de maladie psychiatrique sévère.
Si le magistrat refuse le rapport, la poursuite a essayé de présenter une preuve suffisante pour le faire déclarer délinquant dangereux. Dans le cas d’un autre échec, le ministère public a exigé la peine maximale sur chacun des verdicts de culpabilité, en plus de l’impossibilité d’obtenir une libération conditionnelle avant la moitié de la peine.
Selon la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC), Jacques Lemieux est un «déviant sexuel non traité» capable d’une «brutalité démesurée».
Lemieux a été reconnu coupable, en mars, de sept des huit chefs d’accusation qui pesaient contre lui pour une histoire d’agression sexuelle violente à l’endroit d’une jeune femme de 20 ans.
Libre quelques jours
Le criminel est sorti de prison en janvier 2010, après avoir purgé entièrement une peine de 23 ans pour vol qualifié avec séquestration. La CNLC avait mentionné qu’il ferait une nouvelle victime dès sa sortie.
À peine quelques jours après sa libération, il a commencé à agresser sexuellement la conjointe d’un ami qui l’hébergeait dans le quartier Limoilou, à Québec. Il avait déjà une arme à feu en sa possession.
Au total, Jacques Lemieux a passé environ 40 ans derrière les barreaux. Sans avocat, il aura l’occasion d’expliquer lui-même son point de vue jeudi matin.
Jacques Lemieux
— En 1974 (18 ans), 4 ans pour agression sexuelle sur une adolescente. — En 1979 (23 ans), 3 ans pour agression sexuelle. — En 1981 (26 ans), 40 mois pour vol avec violence. — En 1985 (30 ans), peine de 40 ans réduite à 23 ans pour vol, séquestration, tentative d’enlèvement. — En 2011 (56 ans), coupable d’agression sexuelle, harcèlement, menaces de mort, possession d’une arme à autorisation restreinte dans un dessein dangereux.

mardi 6 décembre 2011

sébastion leduc (38 ans) St-Faustin/Lac Carré.








Sébastien Leduc, 38 ans, a plaidé coupable à une douzaine de chefs d'accusations dans cinq dossiers relatifs à des actes de pédophilie, mardi, au palais de justice de saint-Jérome.
Ce résidants de Saint-Faustin/Lac-Carré faisaient face à des chefs comme leurre, possession et distribution de pornographie juvénile, corruption d’enfants, contacts sexuels, incitation à des contacts sexuels et à divers manquements à des ordonnances ou interdictions qui avaient été prononcées contre lui.
En contrepartie, il y a eu arrêt des procédures conditionnelles concernant des chefs de possession de pornographie juvénile et d’agression sexuelle.
Le 23 mars 2011, les enquêteurs de la Sûreté du Québec avaient procédé à l’arrestation du cyberprédateur pour leurre informatique. L’enquête avait permis de démontrer qu’il se servait de l’Internet pour communiquer avec des jeunes filles de moins de 14 ans pour avoir des relations sexuelles avec elles. Il aurait alors utilisé les réseaux sociaux et diverses adresses de courriel pour joindre ses victimes. Il fonctionnait sous le pseudonyme de Sébastien Gratton. Au fil de l’enquête, de nouvelles accusations se sont ajoutées au dossier de Leduc.
À la demande de la Couronne, Leduc devra subir une évaluation à l’Institut Louis-Philippe Pinel pour savoir s’il doit être déclaré délinquant à contrôler. Il reviendra devant le tribunal le 28 mars 2012 pour la suite des procédures.

vendredi 2 décembre 2011

jacques vachon (? ans) Saint-Just de Bretenières mrc Montmagny








QUÉBEC - Il y aura bel et bien un nouveau procès pour Jacques Vachon. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a décidé de ne pas porter devant la Cour suprême l’affaire du présumé pire délinquant sexuel de l’histoire du Québec.
Reconnu coupable de 29 chefs d’accusation de nature sexuelle, Vachon a été condamné à 23 ans de pénitencier en 2009. Or, il y a deux semaines, la Cour d’appel a jugé que le poseur d’asphalte de Saint-Just-de-Bretenières, dans la MRC de Montmagny, n’avait pas eu droit à un procès juste et équitable à cause de l’incompétence et de « l’insouciance » de son avocat. Les magistrats ont du coup ordonné que le procès reprenne dès le début.
Le DPCP avait 60 jours pour décider d’aller ou non devant la Cour suprême. « Nous n’irons pas en appel », a laconiquement lâché Me René Verret, jeudi, sans vouloir motiver la décision prise par un comité d’appel.
Jacques Vachon, qui a été transféré d’une prison fédérale au Centre de détention de Québec depuis la décision de la Cour d’appel, comparaîtra jeudi prochain, 8 décembre, au palais de justice de Québec. C’est à ce moment-là qu’on devrait connaître la date de son nouveau procès. Il fera face aux mêmes 29 accusations.
« Ils n’avaient aucune chance de gagner devant la Cour suprême. C’est pour ça qu’ils ont renoncé », croit savoir Me Alain Dumas, avocat de Vachon. Ce dernier a précisé qu’il aura des « requêtes » à présenter devant le juge à l’occasion du nouveau procès. Même s’il n’a pas voulu le confirmer, il s’agirait très probablement d’une requête en remise en liberté de son client pendant la durée des procédures judiciaires.
Présumé innocent
Me Dumas a tenu à marteler que son client bénéficie désormais de la présomption d’innocence et que la décision de la Cour d’appel annulait automatiquement sa culpabilité. « On recommence le processus judiciaire depuis le début. Arrêtez d’écrire qu’il est coupable », a-t-il dit.
Au lendemain de son témoignage contre Jacques Vachon, en 2008, Nancy Godbout a mis fin à ses jours. Jeudi, sa demi-sœur, Lucie Blais, a laissé entendre qu’elle accueillait la décision du DPCP avec une dose de fatalisme. « On va aller jusqu’au bout et on va continuer, a-t-elle signalé. Mais on ne peut changer tout le système judiciaire d’un coup. »
Du côté de la Couronne, Me Nadine Dubois cédera sa place à sa consœur, Me Sarah-Julie Chicoine. Jeudi, cette dernière en était encore à se familiariser avec les innombrables documents que contient le dossier de Jacques Vachon.

jeudi 1 décembre 2011

guy baribeau (43 ans) Lac St-Charles








Guy Baribeau
Agresseur sexuel libéré : la mère d'une victime est inquiète






QUÉBEC - La libération récente de Guy Baribeau, un agresseur sexuel de Québec, suscite des craintes chez la mère d'une de ses victimes.
L'homme de 43 ans, qui vient d'être libéré sous conditions après avoir purgé les deux tiers de sa peine d'emprisonnement, avait sévi dans l'ancienne municipalité de Lac-Saint-Charles. Il avait fait trois victimes, des préadolescentes qu'il avait enlevées en les menaçant d'un couteau à la descente de l'autobus, puis séquestrées et violées.
Dans sa décision rendue le 24 octobre 2011, la Commission des libérations conditionnelles dresse un portrait peu reluisant de Guy Baribeau : consommation de stupéfiants, personnalité déviante et dépendante, pédophilie hétérosexuelle, sadisme sexuel.
Les changements de comportement de Guy Baribeau, durant son séjour en prison, ont été « embryonnaires ». Il a même échoué un traitement contre la toxicomanie. Bref, la Commission conclut que Baribeau présente un risque « élevé à très élevé » de récidive générale, violente et sexuelle.
« Quand j'ai lu le rapport, les jambes m'ont coupé en deux », a dit en entrevue la mère d'une des victimes de Guy Baribeau. Elle ne comprend pas comment l'agresseur de sa fille a pu recouvrer sa liberté alors qu'il représente toujours un risque si grand pour la société.
« Je suis choquée de voir qu'il a fait d'autres victimes avant, de voir que ses thérapies ne sont pas un succès, de voir qu'il a besoin d'un suivi et qu'il est toujours à risque. (...) Je suis inquiète qu'il récidive, inquiète, aussi, pour ma famille, un peu. »
Guy Baribeau se trouve présentement dans une maison de transition de Montréal, mais il a formulé le souhait d'être transféré dans une maison de transition de Québec et peut-être d'aller demeurer chez sa mère. Sa mère affirme qu'il a fait du chemin.
« Il a travaillé beaucoup sur lui-même. Il a fait de gros efforts. Il lui en reste encore à faire probablement, il dit qu'il a honte de ce qu'il a fait.(...) Il a payé sa dette envers la société, il a fait 64 mois de détention.
Est-ce qu'il mérite une deuxième chance ? » a dit la mère en entrevue.
La mère de Guy Baribeau demeure tout près d'une école primaire. « Je pense que c'est de le tenter. C'est de mettre une belle brochette devant lui à tous les jours. Il n'est pas guéri. Il ne reconnaît pas, non plus, une de ses victimes. Si tu ne reconnais pas tes erreurs, tu ne peux pas guérir de tes erreurs. »

mercredi 30 novembre 2011

joël gagné (33 ans) East Angus









L'annonce sur Internet se lisait comme suit: «Homme cherche femme monoparentale pour abuser de ses enfants». L'annonceur a trouvé la police et il se retrouve maintenant derrière les barreaux pour 18 mois.
La Cour d'appel vient de confirmer la peine imposée en première instance à Joël Gagné, ainsi que les verdicts de culpabilité prononcés contre lui pour possession, distribution et production de pornographie juvénile.
Le résident d'East Angus, en Estrie, avait mis en ligne cette annonce peu subtile sur un site de clavardage, à l'hiver 2008. Une mère indignée n'a pas tardé à lui répondre.
L'internaute de 33 ans a tenté de la convaincre «de lui laisser ses deux jeunes enfants pendant quelques heures dans le but d'abuser d'eux sexuellement ou d'obtenir d'eux des faveurs sexuelles moyennant rétribution», a relaté le plus haut tribunal du Québec dans sa décision rendue la semaine dernière.
Défense inédite
La mère avait alerté la Sûreté du Québec, dont les policiers du Module de cybersurveillance sont passés à l'action.
Se faisant passer pour une adolescente de 13 ans, les limiers virtuels ont clavardé avec le suspect à trois reprises.
À chaque occasion, Gagné a offert de l'argent en échange de services sexuels. Les policiers ont arrêté l'internaute et saisi son ordinateur renfermant les preuves incriminantes.
Gagné a d'abord plaidé coupable à des accusations de leurre informatique d'une mineure à des fins sexuelles, mais il a contesté le fait que ses avances virtuelles constituaient du matériel pornographique infantile.
Le juge Conrad Chapdeleine l'a déclaré coupable au terme d'un procès, tenu il y a 13 mois.
La Cour d'appel a ensuite accepté d'entendre la cause à la demande de la défense, qui soulevait un argument inédit dans son interprétation du Code criminel.
«L'appelant prétend qu'en utilisant le terme «écrit» (...), le législateur voulait y inclure des écrits tels que des livres ou des essais, et non pas les conversations sous forme de clavardage entre deux personnes. Selon lui, ces conversations ne sont pas des écrits ni des documents. Rien dans les dispositions (des articles de loi) ne supporte cette prétention de l'appelant», ont tranché les juges François Doyon, Paul Vézina et Jacques Viens.
Joël Gagné a pris le chemin de la prison à la suite de la décision de la Cour d'appel, lui qui bénéficiait jusque-là d'une liberté provisoire.

mardi 29 novembre 2011

hugo chaloux (20 ans) St-Jérome


19 Janvier 2012

Pédophilie
Le cyberprédateur de Saint-Jérôme plaide coupable
Agence QMI Henri Prévost et Christian Plouffe19/01/2012 14h17

SAINT-JÉRÔME - Hugo Chaloux a reconnu sa culpabilité jeudi matin à une vingtaine de la cinquantaine d'accusations portées contre lui pour des agressions commises sur plusieurs adolescentes contactées par internet.
Chaloux, un habitant de Saint-Jérôme âgé de 20 ans, avait été arrêté en novembre dans le cadre de cette affaire.
Onze victimes de 13 ans à 17 ans avaient été formellement identifiées dans le cadre des procédures intentées contre le jeune homme. La Couronne laissait cependant entendre que de nombreuses autres adolescentes étaient tombées dans les filets du jeune cyberprédateur.
La Couronne a annoncé un arrêt des procédures sur une quinzaine d'accusations, tandis que six autres sont pour l'instant suspendues.
L'examen des dossiers concernant les accusations de vol d'autos et d'introduction par effraction qui avaient aussi été portés contre Chaloux a été reporté au 30 mars. C'est également à cette date qu'on pourrait connaître la sentence concernant les dossiers réglés jeudi.
L'arrestation de Chaloux avait eu l'effet d'une bombe à Saint-Jérôme, où il semblait bien connu chez les jeunes des écoles secondaires dont certains semblaient être au courant de ses agissements. C'est le témoignage d'une intervenante scolaire, mise au courant des actes du jeune homme, qui avait déclenché l'enquête policière le 17 novembre.
La police municipale avait alors confié le dossier à l'Équipe d'exploitation sexuelle des enfants sur internet de la Sûreté du Québec. Deux semaines plus tard, Chaloux était arrêté au domicile de ses parents.


14 DÉCEMBRE 2011




SAINT-JÉRÔME - Vingt-deux nouveaux chefs d'accusation ont été déposés mercredi contre Hugo Chaloux, de Saint-Jérôme, arrêté à la fin de novembre relativement à des agressions sexuelles commises sur des adolescentes qu'il aurait contactées par internet.
EN VIDÉO:22 nouvelles accusations pour Hugo Chaloux
Ces dossiers concernent six nouvelles présumées victimes, qui s'ajoutent aux cinq identifiées lors de la comparution initiale du jeune homme.
Il s'agit encore là d'adolescentes de 14 à 17 ans. Dans deux cas, on n'a pas porté d'accusations d'agression, mais les gestes reprochés à Chaloux sont néanmoins à connotation sexuelle. Certaines victimes auraient en outre été la cible de menaces.
Les faits se seraient majoritairement produits en 2011, à Saint-Jérôme et Sainte-Sophie, mais certains remonteraient à deux ans.
L'homme de 20 ans a brièvement comparu au palais de justice pour répondre de ces nouvelles accusations et a vite été ramené en cellule. La prochaine audience est prévue le 21 décembre.
Encore plus de victimes?La Sûreté du Québec a lancé un appel public pour retrouver d'éventuelles victimes de ce présumé cyberprédateur.
L'analyse de son ordinateur risque également de mener à l'identification d'autres adolescentes qu'il aurait séduites par le biais de sites de clavardage et de réseaux sociaux sur internet.










SAINT-JÉRÔME - Un homme âgé de 20 ans aurait agressé au moins cinq adolescentes après les avoir contactées par le biais de médias sociaux comme Facebook et MSN. Le présumé cyberprédateur a comparu au palais de justice de Saint-Jérôme mardi.
Hugo Chaloux fait face à 26 accusations de leurre d’une personne mineure au moyen d’un ordinateur, d’extorsion, de toucher à des fins d’ordre sexuel et d’agression sexuelle.
Les gestes qu’on lui reproche s’échelonnent de l’hiver 2009 à novembre 2011 et se sont produits à Saint-Jérôme et Mirabel. Les victimes étaient âgées de 13 à 17 ans. Intervenante scolaire
C’est le témoignage d’une intervenante scolaire, mise au courant des faits, qui a déclenché l’enquête le 17 novembre. La police municipale de Saint-Jérôme a alors transmis le dossier à l’équipe d’exploitation sexuelle des enfants sur internet mise sur pied par la Sûreté du Québec.
Celle-ci a agi rapidement. La dernière infraction répertoriée remonte au 22 novembre et le suspect a été arrêté lundi à son domicile de Saint-Jérôme. Les policiers ont du même coup saisi sur les lieux du matériel informatique qui permettra d’étoffer leur enquête.
Plusieurs autres victimes
D’ailleurs, il faut s’attendre à ce que de nombreuses autres accusations s’ajoutent. La procureure de la Couronne Caroline Buist a confirmé que plusieurs autres victimes se sont déjà manifestées. Elle s’attend en outre à ce que l’analyse de l’ordinateur de l’accusé ainsi que la médiatisation de cette affaire permettent d’en retracer un certain nombre.
Me Buist a laissé entendre que plusieurs dizaines d’adolescentes auraient pu être victimes de ce présumé cyberprédateur, qu’elle décrit comme un «maniaque d’informatique». Ce comportement illégal pourrait d’ailleurs remonter à l’époque où lui-même était mineur.
Hugo Chaloux demeure pour l’instant incarcéré en attendant la suite des procédures.


















8 décembre 2011


















SAINT-JÉRÔME – Le présumé cyberprédateur arrêté il y a deux semaines à Saint-Jérôme fera bientôt face à de nouvelles accusations, et la SQ fait appel à la population pour obtenir plus d’informations à son sujet.
Hugo Chaloux, 20 ans, a été arrêté le 28 novembre à la résidence de ses parents, chez qui il habitait. Pour l’instant, il fait face à 26 chefs d'accusation concernant cinq victimes alléguées âgées de 13 à 17 ans. Il est notamment accusé de leurres de mineures au moyen d'un ordinateur, d'extorsion, d’attouchements sexuels et d'agressions sexuelles.
Dès sa mise en accusation initiale, les autorités avaient laissé entendre que plusieurs autres jeunes femmes auraient été victimes de Chaloux. Son avocat, Marc Forgues, et la procureure de la Couronne, Caroline Buist, ont confirmé jeudi que de nouvelles accusations concernant une dizaine de victimes seront déposées mercredi prochain.
Chaloux est incarcéré depuis son arrestation et, s’il n’en tient qu’à Me Buist, il n’est pas à la veille d’être remis en liberté.
La Couronne soutient que le jeune homme se servait des médias sociaux pour rencontrer ses victimes. Il semble qu'il les complimentait pour les convaincre de le rencontrer, et qu’il les agressait ensuite. Les gestes reprochés seraient survenus entre l'hiver 2009 et novembre dernier, à Saint-Jérôme et à Mirabel.
L'équipe d'enquête sur l'exploitation sexuelle des enfants sur internet est à la recherche renseignements sur Hugo Chaloux et sur ses agissements. Tout porte à croire que la Sûreté du Québec recherche d'autres victimes.
Tout renseignement pertinent peut être communiqué à la SQ au 1 (800) 659-4264.

lundi 28 novembre 2011

cesar damian reinozo ( ? ans) Drummonville

Une adolescente de 14 ans, victime d'attouchements sexuels, est condamnée à croiser chaque jour son agresseur, depuis que l'Office municipal d'habitation (OMH) de Drummondville a réinstallé ce dernier... à quatre portes de chez elle.
«Chaque fois que je le croise, je fige», raconte la jeune fille, dont on ne peut révéler l'identité.
L'agression remonte au 20 juillet 2010. La victime, qui habite depuis six ans avec sa famille dans une habitation à loyer modique (HLM) de Drummondville, s'est rendue chez un ami, à quelques rues de chez elle.
C'est plutôt le frère de ce dernier, âgé de 18 ans à ce moment, qui l'a accueillie. Réalisant qu'il était seul à la maison, elle a voulu quitter le domicile, mais le jeune homme l'en a empêchée.
«Il s'est mis à me toucher partout et lorsque je tentais de m'en aller, il me frappait », se souvient l'adolescente, qui était alors âgée de 12 ans.
Accusé
Cesar Damian Reinozo a été accusé de voies de fait et de contacts sexuels devant la Cour du Québec.
Il a été condamné, le 18 octobre dernier, à une peine discontinue de 14 jours, à purger les fins de semaine, accompagnée d'une probation de 15 mois.
Il est également interdit à Reinozo d'entrer en contact avec sa victime.
Voisins
Au cours du même mois, à la suite d'une demande de transfert à l'OMH, Cesar Damian Reinozo et sa famille ont déménagé tout près de chez sa victime.
«Il habite à quatre portes de chez moi. Je le croise chaque matin lorsque je vais à l'école, dénonce-t-elle. Même s'il ne me parle pas, ça me fait mal. Ça fait remonter les mauvais souvenirs.»
Angoissée à l'idée que son enfant soit confrontée à passer devant la résidence de son agresseur chaque jour, la mère de l'adolescente avoue ne plus en dormir la nuit.
«Je n'aime pas savoir qu'il a accès à elle comme ça. Qu'est-ce qui me dit qu'il ne lui refera pas mal ?», dit la femme.
Quelque temps après l'agression, la mère avait même décidé de déménager, afin de s'éloigner de l'agresseur, même s'il habitait à quelques rues de chez elle.
Pour des raisons de manque d'espace, elle a refusé le logement offert par l'Office municipal.
«J'ai voulu m'éloigner de lui alors qu'il n'habitait même pas dans notre rue. Les deux bras me sont tombés lorsque j'ai su qu'il emménageait à côté de chez nous», dénonce-t-elle.
«Pourquoi l'OMH ne s'est pas objecté à ce transfert, sachant qu'il était accusé d'attouchements sexuels ?», se questionne la mère.
Cette dernière déplore que ce soit sa fille, la victime, qui doive vivre avec les conséquences de l'agression.
Ordre de priorité
La directrice générale de l'OMH de Drummondville a expliqué avoir l'obligation d'appliquer la loi, même dans de telles situations.
«Je n'ai aucun recours dans la loi pour faire déménager une personne accusée d'un crime. Si une famille est sur une liste de transfert, on doit suivre l'ordre de priorité», a commenté Andrée Martin.
Elle a ajouté que dans ce cas précis, si deux logements avaient été disponibles pour répondre à la demande de la famille en besoin, l'OMH aurait tout fait pour éviter une telle situation.

patrick roy (62 ans) Montréal

MONTRÉAL - Prison les fins de semaine, travaux communautaires, assignation à domicile : voilà la peine que réservait le tribunal à Patrick Roy, un ex-professeur de philosophie qui avait publié une petite annonce pour trouver une « jeune écolière », avec qui il a par la suite eu des contacts sexuels.
Il a été condamné à 90 jours d'incarcération à purger les fins de semaine et 18 mois de prison avec sursis, à domicile.
En février 2009, l'adolescente de 13 ans, dont nous ne pouvons divulguer l’identité, a répondu à l’annonce de Patrick Roy, maintenant âgé de 62 ans.
Après une série d’échanges de courriels, Patrick Roy a rencontré sa victime à divers endroits, dont un parc, où les crimes ont eu lieu.
L’ex-professeur a plaidé coupable à trois chefs d’attouchements sexuels sur une mineure, d'incitation à des contacts sexuels et de leurre.
Dans son jugement, la juge Juanita Westmoreland-Traoré de la Cour du Québec a tenu compte du fait qu’il s’agissait d’une première offense pour l’homme « qui a un faible risque de récidive ».
Elle a d’ailleurs souligné que depuis le dépôt des accusations, Patrick Roy avait subi une « perte de réputation » et qu’il avait été ostracisé par « certains voisins ».
Comme facteur aggravant, la juge a qualifié les preuves contre l’accusé « d’accablantes ». De plus, il savait que la victime n’avait pas l’âge de consentement sexuel. La victime suit d’ailleurs toujours une thérapie.
« En tant qu’enseignant, il aurait dû savoir la portée de ses gestes », a ajouté la juge.
Longues séries de conditionsLa magistrate a par la suite longuement énuméré la liste de conditions que Patrick Roy devra respecter. Pour les cinq prochaines années, l’ex-professeur de philosophie ne pourra plus se trouver dans des parcs, des garderies, des piscines ou tout lieu où un enfant âgé de moins de 16 ans pourrait se trouver.
Il sera également inscrit au registre des délinquants sexuels pendant 20 ans et devra fournir son ADN aux autorités.
Durant les huit premiers mois de son sursis, Patrick Roy devra rester chez lui 24 heures sur 24, sauf pour suivre sa thérapie, pour son travail ou pour des raisons médicales ou religieuses. Les vendredis après-midi, il pourra également aller faire ses commissions. Les six mois suivants, il devra respecter un couvre-feu de 22 h à 7 h.
Pendant son sursis, il ne pourra pas communiquer avec sa victime ni des mineurs, à l’exception de ses petits-enfants. Il ne pourra pas non plus accéder à internet.
Une fois cette peine complétée, l’ex-professeur devra compléter 240 heures de travaux communautaires.
Debout dans le box des témoins, Patrick Roy est resté les bras croisés lors du prononcé de la sentence. Il n’a pas bronché.

savier hernandez enrique (26 ans) Montréal









MONTRÉAL - Un peu plus de deux mois après l'arrestation d'un présumé agresseur sexuel, la police de Montréal cherche à identifier d'autres femmes qui pourraient avoir goûté à la médecine du suspect.
Les enquêteurs responsables du dossier disent avoir des raisons de croire que Savier Hernandez Enrique, 26 ans, a fait d'autres victimes.
Arrêté le 20 septembre, l'individu a depuis comparu sous plusieurs chefs d'accusation d'agression sexuelle au palais de justice de Montréal.
« Le suspect agissait souvent de la même façon : il suivait des femmes à leur sortie de l’autobus, les interceptait dans le vestibule de leur immeuble à logements et procédait ensuite à des attouchements », a laissé savoir la police de Montréal par voie de communiqué.
Les enquêteurs croient que Savier Hernandez Enrique pourrait avoir fait d'autres victimes n'ayant toujours pas porté plainte dans les secteurs d'Ahuntsic, d'Hochelaga-Maisonneuve et de Saint-Laurent.
Les autorités demandent à toute personne qui aurait pu être agressée par le suspect de communiquer avec son poste de quartier ou avec le 9-1-1.

vendredi 25 novembre 2011

romuald pavy (38 ans) Saguenay










Romuald Pavy
© Agence QMI / Archives
QUÉBEC - Romuald Pavy, un ancien professeur de danse de la région de Saguenay reconnu coupable d’attouchements sexuels sur deux jeunes filles de 12 et 13 ans, a été condamné à 16 mois de prison.
L’agresseur avait d’abord plaidé coupable pour avoir entretenu une relation amoureuse avec une adolescente de 12 ans qui disait éprouver également des sentiments pour son professeur. L’homme originaire de France avait ensuite été reconnu coupable d’attouchements sexuels et d’incitation à des contacts sexuels sur une adolescente de 13 ans.
Le professeur avait admis sa culpabilité dans le premier cas puisqu’il avait été surpris en flagrant délit par une caméra cachée par les parents de l’adolescente amoureuse. Ceux-ci avaient été alertés par la conjointe de l’homme, qui soupçonnait une relation intime entre son mari et la jeune fille.
Romuald Pavy a cependant toujours réfuté les gestes commis à l’endroit de la plus vieille victime.
Selon la preuve, les contacts sexuels se sont produits à deux reprises avec son élève de 13 ans, alors que la relation amoureuse avec la fillette de 12 ans a duré quatre mois. Les gestes reprochés sont survenus au domicile et au local de danse de l’homme de 38 ans.
L’avocat de la défense, Michel Boudreau, était satisfait de la sentence du juge d’imposer 16 mois de prison, alors que la Couronne exigeait 27 mois. «La décision du juge est motivée et non appelable», a affirmé l’avocat, qui proposait 11 mois de prison pour son client.
Retour en France
Romuald Pavy et sa conjointe, avec qui il s’est marié pendant le procès et qui attend un enfant depuis, ne possèdent pas la citoyenneté canadienne.
Compte tenu de sa culpabilité, Pavy a manifesté le désir de retourner dans son pays d’origine après avoir purgé sa sentence. Le professeur de danse, fiché au registre des délinquants sexuels, souhaite reprendre son travail une fois de retour dans son pays.

jean-françois leblond (36 ans) Monrtréal

MONTRÉAL – Un policier du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) a été arrêté et fait face à deux chefs d’accusation de leurre d’enfant par ordinateur.
Le patrouilleur Jean-François Leblond, 36 ans, aurait fait au moins une victime. Il a comparu au palais de justice de Montréal, jeudi.
Pour le moment, le SPVM ne veut pas donner plus de détails sur l’enquête, dans le but de protéger d’autres victimes potentielles.
«L’enquête est en cours, et nous aurons plus d’informations au cours des prochains jours concernant d’autres éventuelles victimes», a indiqué le porte-parole du SPVM, Ian Lafrenière.
Un premier dossier a été ouvert à la police de Montréal à l’automne 2010.
Jean-François Leblond était patrouilleur au centre-ville et aurait environ 10 années d’ancienneté.
En mai dernier, il avait témoigné au procès de Stéphanie Meunier, qui a été reconnue coupable du meurtre d’un petit garçon de quatre ans. Vendredi en début de soirée, Jean-François Leblond n’avait pas rappelé au Journal de Montréal.

samedi 19 novembre 2011

yves brousseau (54 ans) Shawinigan









(Shawinigan) La Sûreté du Québec a procédé tôt ce matin à l'arrestation d'Yves Brousseau, 54 ans de Shawinigan, en lien avec des agressions sexuelles survenues à l'hôpital de Shawinigan entre 2008 et 2010.
À l'époque, M. Brousseau était employé de l'hôpital. La SQ a de bonnes raisons de croire qu'il aurait agressé sexuellement deux patientes.
On se souviendra que l'ouverture de cette enquête avait ébranlé le personnel et la direction de l'hôpital. M. Brousseau avait d'ailleurs été congédié de son poste en raison des soupcons qui pesaient sur lui.
L'homme doit comparaître cet après midi au palais de justice de Shawinigan.
La SQ estime qu'il est possible que Brousseau ait pu faire d'autres victimes. Elle demande donc à toute personne possédant de l'information en ce sens de communiquer avec la Centrale d'information criminelle au 1-800-659-4264.

gilles parent (50 ans) Magog







Par Anne Préfontaine TVA Nouvelles




Elle avait pourtant dénoncé son agresseur à l'âge de 12 ans, mais on ne l'a pas cru. La vie d'une jeune femme a été détruite par un pédophile, mais aussi par l'indifférence de son entourage. Aujourd'hui, elle respire un peu mieux, son agresseur Gilles Parent, de Magog, a été condamné à quatre ans de pénitencier, vendredi, au palais de justice de Sherbrooke.
Les agressions sexuelles répétées et filmées ont commencé à l'âge de six ans et elles ont continué jusqu'à l'adolescence. Gilles Parent a profité de l'indifférence de l'entourage de la victime pour satisfaire ses bas instincts parfois même en présence d'une autre personne.
Aujourd'hui âgée de 23 ans, la jeune femme a trouvé le courage de dénoncer à nouveau son agresseur après la naissance de son enfant. «J'ai dénoncé à l'âge de 12 ans, mais personne ne m'a cru! Je n'ai pas eu d'aide! Aujourd'hui, je me rends compte, enfin, qu'il y a des gens qui me croient. Tout le mal qui m'a fait a été reconnu. Les faits sont là, c'est un pédophile! Il m'a fait du mal, il m'a brisée! Enfin, tout le monde va savoir que je n'ai rien inventé, je n'ai pas menti, je suis une victime, ce n'est pas de ma faute!"
La preuve contre Gilles Parent, 50 ans, était accablante. De nombreux fichiers de pornographie juvénile ont été retrouvés dans son ordinateur. Parent n'avait d'autre choix que de reconnaître sa culpabilité sur tous les chefs, dont contact sexuel, possession et production de matériel pornographique juvénile. Me Mia Mannochio représente l'accusé. «Il a des regrets, il a eu punition, l'heure est maintenant à sa réhabilitation.»
La victime doute sérieusement de la sincérité de l'accusé. «Je ne le crois pas parce que les agressions ont duré six ans! Il savait le mal qu'il me faisait, il savait que son comportement était déviant. Je ne pense pas qu'il regrette! Il n'est pas allé chercher d'aide, ça n'a pas diminué. Quand ils l'ont arrêté, ils ont trouvé de la pornographie juvénile dans son ordinateur même s'il avait arrêté de m'agresser moi.»La victime se dit satisfaite de la sentence. Elle veut maintenant tourner la page. «Je pense que je vais pouvoir enfin passer à autre chose. Penser à ma vie, mon avenir. Devenir une meilleure personne, essayer de me reconstruire. Je pense que l'avenir ne va être que meilleur!»

rené jean deschênes ( ? ans) Longueuil

Par Jos Morabito et Denis Bélanger Agence QMI

Après avoir plaidé coupable à cinq chefs d'accusation en lien avec des actes d'agression sexuelle, l'homme d'affaires de Longueuil René Jean Deschênes a écopé d'une sentence de 18 mois d'emprisonnement.
Deschênes devra aussi mener à terme une thérapie et, à sa sortie, s'abstenir d'être en présence physique de personnes âgées de moins de 18 ans, sauf s'il est accompagné d'un autre adulte au courant de ses antécédents judiciaires.
Les faits reprochés à l'individu se seraient produits entre 1973 et 1983, à l'endroit de deux victimes. La première victime aura ainsi attendu longtemps avant de sortir de son mutisme, n'ayant décidé de porter plainte à la police qu'en septembre 2008.

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