mardi 17 février 2015

Alexandre Houle, Drummondville

       

Une libération sous caution qui choque

Le sénateur Boisvenu est indigné que celui qui aurait agressé un petit bébé ne soit plus détenu

Michael Nguyen

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C’est carrément choquant que l’homme accusé d’avoir agressé sexuellement un bébé d’à peine trois mois ait été remis en liberté sous caution, croit le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu.
«Le bébé n’avait que trois mois, il ne pouvait pas se défendre, s’est indigné le sénateur conservateur. Il fallait prendre en compte la gravité du geste!»
Il ne mâche pas ses mots. Selon lui, Alexandre Houle n’aurait pas dû être remis en liberté. Et la Couronne aurait dû se battre pour le garder derrière les barreaux en attendant son procès.
«On a accordé plus d’importance à l’accusé qu’au bambin», déplore-t-il.
Houle, un employé du CSSS de Drummondville, a été arrêté il y a quelques jours après avoir appelé lui-même les services d’urgence pour un poupon qu’il gardait.
Car en voulant forcer un acte sexuel, il aurait étouffé le bambin et il n’aurait pas eu le choix de composer le 911.
Après une nuit en détention, l’homme de 33 ans a été remis en liberté sous de strictes conditions, dont celles de ne pas s’approcher d’un jeune de moins de 16 ans ou de tous lieux où il pourrait y avoir des enfants, ainsi que de suivre les thérapies recommandées par ses médecins.
«La seule façon de savoir s’il brise ses conditions, c’est s’il agresse un autre enfant», s’est insurgé le sénateur qui milite pour le durcissement des lois.

La liberté prime
Ces propos ne sont toutefois pas unanimes.
«Les propos du sénateur Boisvenu font fi de sa connaissance du dossier de la Cour, affirme le criminaliste Me Patrick Davis, il cherche une tribune pour attiser l’opinion publique, pour radicaliser une droite, et il fait ça sans comprendre les principes juridiques.»
L’avocat d’expérience rappelle d’ailleurs qu’en règle générale la liberté sous caution a préséance sur la détention.
«Même si les faits sont choquants, il y a la présomption d’innocence, a-t-il expliqué. À ce stade, le but n’est pas de déclarer coupable ou non.»
Et si l’accusé n’a pas d’antécédents criminels, comme c’est le cas de Houle, les chances de libération sont plus importantes, ajoute-t-il.
«En gros, il y a la dangerosité de l’individu, le risque de récidive [pendant la liberté sous caution] et la confiance du public envers l’administration de la justice», explique pour sa part le criminaliste Me George Calaritis.
Du côté du Directeur des poursuites criminelles et pénales, on se garde bien de commenter le cas spécifique de Houle.
«Il est périlleux de commenter une affaire sans posséder l’ensemble de l’information et la preuve admissible à la Cour», a déclaré le porte-parole Me Jean-Pascal Boucher.
Mais il assure que les procureurs prennent en compte toute la preuve avant de prendre des décisions dans des dossiers.

Un nouveau rôdeur à Verdun


Un nouveau rôdeur à Verdun

Frédérique Giguère MISE à JOUR
 
Un homme d’une cinquantaine d’années qui aurait une attitude insistante auprès de jeunes enfants de l’arrondissement Verdun, à Montréal, est recherché par la police.
Deux incidents distincts, qui ont été rapportés par des parents et des résidents du secteur, se seraient produits lundi et mardi, à l’intersection de la rue de Verdun et de la 6e avenue. Le suspect circulerait à bord d’un camion de style pick-up ou un Jeep de couleur bleue. Il serait de race blanche et aurait les cheveux gris.
Selon les témoignages recueillis, l’homme aurait adopté une attitude louche envers certains enfants du secteur.
Les policiers du Service de police de la Ville de Montréal ont ouvert une enquête afin de retrouver l’homme en question. «Aucun cas de comportement douteux rapporté par un enfant ou par un témoin n’est pris à la légère», a indiqué le SPVM.
Les autorités ont rapidement communiqué avec les directions des écoles, les brigadiers scolaires et l’arrondissement de Verdun afin qu’ils portent tous une attention particulière à la description du suspect ainsi qu’à son véhicule. La présence policière a également été augmentée dans le secteur.
Scénario semblable à LaSalle
La présence d’un autre rôdeur avait été signalée aux parents des élèves d’une école primaire de l’arrondissement de LaSalle, située à moins de 10 kilomètres de Verdun, au début du mois.
Le suspect, qui était vêtu de noir et qui avait le visage caché, avait invité une fillette à chercher son chien avec lui en échange de bonbons. Les autorités n’ont toujours pas retrouvé l’homme, a indiqué vendredi l’agent Jean-Pierre
Brabant, porte-parole du SPVM, soulignant qu’aucun lien n’a été établi entre les évènements de Verdun et LaSalle.
Toute personne qui détient des renseignements pouvant être pertinents au dossier peut communiquer avec Info-Crime Montréal au (514) 393-1133.

Georges Boisvert,

Six ans pour 17 ans d’abus sur ses beaux-enfants
 
Nicolas Saillant

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Accusé d’agressions sexuelles à répétition sur sa belle-fille et son beau-fils, Georges Boisvert a écopé de six ans de pénitencier.
L’homme de 61 ans qui a agressé son beau-fils Steve Beauregard pendant 17 ans ainsi que sa belle-fille, Patricia Tremblay, pendant trois ans, a finalement pris le chemin des cellules lundi. Le juge René de la Sablonnière s’est rendu «sans aucune hésitation» à la sentence proposée conjointement par les deux avocats.
Voisin, puis beau-père des victimes, Boisvert a reconnu sa culpabilité après plusieurs reports et tergiversations. Au cours du procès, l’accusé avait même intimidé sa victime Steve Beauregard alors qu’il avait courageusement décidé de s’adresser aux médias.
En pleine entrevue, Boisvert s’était approché de sa victime. Un geste qui lui avait valu une autre accusation qui sera entendue ultérieurement. La mère des victimes, qui est toujours en couple avec l’accusé, continue pour sa part de croire son conjoint au détriment de ses enfants. «C’est un deuil à faire, mais je le fais», a admis Patricia Tremblay.
Sévère
 
 
Les deux victimes étaient «extrêmement satisfaites» de la sentence prononcée hier. «Six ans, c’était inespéré, je suis vraiment contente pour nous deux qu’on ait été entendus et qu’on nous ait crus enfin», a réagi Mme Tremblay.
Reste que les traces de 17 ans de sévices sexuels vont être difficiles à effacer, selon Steve Beauregard. «Le mal est fait, je vais vivre et mourir avec, je vais l’amener avec moi dans ma tombe», a-t-il avoué malgré sa victoire.

mardi 10 février 2015

Yves Cloutier, Sherbrooke, Granby

Yves Cloutier reconnaît avoir agressé sexuellement et séquestré 5 victimes à Sherbrooke et Granby

Publié par Marie-France Martel pour (Estrie) 107,7 Estrie le mardi 03 février 2015 à 11h31. Modifié à 11h45.




courtoisie la presse
Yves Cloutier a plaidé coupable à trois chefs d'accusations d'agression sexuelle et d'introduction par effraction qui ont été commis à Sherbrooke et Granby.


L'homme de 53 ans entrait par effraction chez ses victimes, les séquestrait et les violait.

Les faits ont été perpétrés entre 1994 et 2011 et les victimes sont trois adultes et deux mineurs.

La procureur de la Couronne, Me Marilyn Ducharme, a demandé la confection d'un rapport pré-sentenciel et d'un rapport sexologique dans ce dossier.

Comme il est plutôt rare que cette demande soit faite par la Couronne, elle nous explique que les antécédents et les faits reprochés justifiaient celle-ci.

L'avocate d'Yves Cloutier, Me Jessica Duval a mentionné que son client doit s'attendre à une longue peine d'emprisonnement.

Il reviendra devant la cour le 31 mars pour les représentations sur sentence.

Pierre Gaudreault, Limoilou, Québec.

 

Pornographie juvénile : agression sexuelle sur un poupon de 4 mois

Publié par Jonathan Bernard pour (Québec) FM93 le lundi 09 février 2015 à 09h54. Modifié par Andrée-Anne Barbeau le mardi 10 février 2015


QUÉBEC - Un musicien amateur, qui a déjà tenté sa chance à l'émission La Voix, devra répondre à plusieurs nouvelles accusations liées à de la pornographie juvénile...



Pierre Gaudreault, 61 ans, a été de nouveau accusé à la suite d'une perquisition qui a eu lieu hier matin dans son appartement du quartier Limoilou.
Le sexagénaire, qui était déjà en attente d'un procès pour deux accusations de contacts sexuels sur des mineurs, devra faire face à trois nouvelles accusations d'agression sexuelle sur des enfants âgés entre 4 mois et 7 ans.
Il aurait filmé certaines de ces agressions comme l'explique Pierre Poirier de la police de Québec...
Extrait sonore
Lors de la perquisition dans son logement de la 1ère avenue, les policiers ont justement mis la main sur plusieurs fichiers dans son ordinateur. Selon nos sources, certaines images seraient particulièrement difficiles à regarder, dont des scènes de bestialité.
Des accusations de possession, production, et distribution de pornographie juvénile ont également été portées contre lui.
La Couronne s'est objectée à sa remise en liberté en attendant son retour en cour le 11 février prochain.

Aymar Lebala Mboula, Montréal

Mis en liberté, un prédateur sexuel montréalais récidive deux fois

Publié par Charles Payette pour 98,5 fm le mardi 10 février 2015 à 09h21. Modifié à 09h30.
 
 
 
 
 
 
(98,5 fm) - Un prédateur sexuel montréalais, Aymar Lebala Mboula, a récidivé deux fois après avoir été remis en liberté pendant les procédures judiciaires.

L'homme de 36 ans recrutait ses victimes en publiant des petites annonces sur des sites internet qui disaient engager des serveuses pour des soirées thématiques privées.
 
Lors de l'entrevue d'embauche, le suspect consommait de l'alcool avec les jeunes femmes et profitait de l'état d'ivresse de ses victimes pour les agresser sexuellement.
Il a été arrêté une première fois en 2011 pour trois agressions sexuelles sur des femmes. À ce moment-là, il avait été remis en liberté sous caution.
Le 98,5fm a appris que pendant qu'il était en liberté, il a récidivé et agressé une autre femme en 2012. Il est demeuré incarcéré jusqu'en mai 2014 avant qu'il ne plaide coupable à trois agressions sexuelles.
Pour la deuxième fois, il a été libéré sous caution en attendant sa sentence. Il a alors récidivé à nouveau en décembre 2014. Le SPVM estime maintenant avoir de bonnes raisons de croire qu'il aurait fait d'autres victimes pendant qu'il était libre comme l'air.
Actuellement incarcéré, il sera de retour en cour le 18 février prochain. Dans ce contexte, il ne serait pas étonnant de voir la Couronne prendre les mesures nécessaires pour le faire déclarer délinquant à contrôler.
Avec les informations de Monic Néron

mercredi 4 février 2015

Richard Charlish. Roberval, Montréal

Impasse judiciaire : Richard Charlish libéré malgré un risque très élevé de récidive violente

Agence QMI MISE à JOUR

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Le prédateur sexuel originaire de Mashteuiasth, Richard Charlish n'a pas respecté les conditions de son ordonnance de surveillance à au moins deux reprises depuis sa sortie du pénitencier en novembre 2011, en plus d'être toujours considéré comme dangereux.
Richard Charlish est celui qui a battu, séquestré et agressé sexuellement une femme en 2001 à Montréal.
Soumis à une ordonnance de surveillance depuis 3 ans, l'autochtone de 49 ans n'a pas su résister à la tentation de consommer de l'alcool. En brisant ses conditions, Charlish s'est vu imposer une première sous peine de détention de trois mois en 2012 et une seconde de huit mois en août dernier.
RISQUE ÉLEVÉ
On lui reproche aussi son attitude menaçante envers le personnel des centres communautaires où il a séjourné et des altercations verbales avec les autres résidents.
«On reçoit sans cesse des appels de la commission nous informant de ce qui se passe, qu'il n'a pas respecté ses conditions, qu'on le cherche, qu'on l'a retrouvé, etc, explique l'avocat de sa victime, Me Marc Bellemare. Pour la victime, c'est un véritable enfer.»
La commission des libérations conditionnelles note dans son dernier rapport que tous les professionnels qui se sont penchés sur son dossier ont conclu qu'il présentait un risque très élevé de récidive violente, sexuelle ou non, à court, moyen et long terme.
CONDITION SÉVÈRE
À l’approche de la fin de sa deuxième sous peine, la commission a décidé de resserrer ses conditions sous les recommandations du Service correctionnel du Canada.
Charlish devra notamment demeurer dans un centre correctionnel communautaire jusqu'à l'expiration de l'ordonnance de surveillance d'une durée de 10 ans.
Il devra aussi participer à des programmes pour traiter ses problèmes de déviance sexuelle et de toxicomanie, et faire l'objet d'un suivi psychologique.
Marc Bellemare juge que c'est insuffisant pour protéger la société.
«Une maison de transition, c'est une semi-liberté. Ceux qui y séjournent ont des permissions de sorties, mais à répétition les conditions ne sont pas respectées. Est-ce que ça va prendre une autre agression ou même un meurtre pour que l'on comprenne que l'individu est véritablement dangereux ?»
L'avocat réclame une modification de la loi.
«C'est nécessaire pour faire en sorte que même après qu'un individu ait purgé la totalité de sa peine, s'il présente encore un niveau de dangerosité extrême, qu'on le garde en prison», suggère-t-il.
Pendant son incarcération, Richard Charlish n'a pu bénéficier d'une libération conditionnelle, car la commission était convaincue qu'il allait commettre une infraction entraînant la mort ou un dommage grave à une autre personne

Louise Ruel , Alain Lafond. Sherbrooke

2 ans de prison pour avoir agressé une handicapée

Louise Ruel a incité une déficiente intellectuelle à avoir des relations sexuelles avec son mari.

Carmen Houde MISE à JOUR

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Une conductrice d’autobus scolaire a été condamnée à 2 ans moins un jour de prison après qu’elle et son conjoint ont agressé sexuellement une personne déficiente intellectuelle sur une période de 4 ans.
Louise Ruel, 53 ans, et son conjoint Alain Lafond avaient gagné la confiance de la jeune fille et de ses parents, au point où ils offraient du répit à la famille en gardant la victime.
C’est lors de ces épisodes de gardiennage que les agressions se sont produites. Alain Lafond a été condamné en novembre à trois ans de pénitencier dans cette sordide histoire.
Mme Ruel, qui conduisait l’autobus scolaire emprunté par la victime à Sherbrooke, a participé directement aux agressions à deux reprises alors que son conjoint a agressé sexuellement la victime à plusieurs reprises. Le rôle de Mme Ruel était surtout d’inciter la victime à avoir des relations avec son conjoint.
Le juge Conrad Chapdelaine n’a pas été tendre envers l’accusée lorsqu’il a rendu sa sentence, hier.
«Vous occupiez un emploi pour venir en aide aux personnes vulnérables. Vous avez profité de sa confiance et de la confiance des parents de cette personne. Ce qui rend votre crime extrêmement révoltant, c’est que c’est vous qui l’avez amenée dans les griffes de votre conjoint», a déclaré le juge Chapdelaine.
Influençable
En raison de son handicap, la victime était quelqu’un de très influençable. Selon son père, «on pouvait lui faire faire n’importe quoi».
L’accusée a plaidé coupable à des accusations d’incitation à avoir des contacts sexuels et d’agression sexuelle. Son plaidoyer de culpabilité a joué en sa faveur puisqu’il a évité à la victime de devoir témoigner.
La famille de la victime s’est dite satisfaite de la sentence, mais ajoute qu’il leur sera difficile de faire confiance à quelqu’un à l’avenir.
«C’étaient des amis, on leur faisait confiance. Maintenant on peut tourner la page, mais on a de la difficulté à faire confiance à nouveau», a déclaré le père de la victime.

Denis Lepage,Montréal


Un amateur de porno juvénile vivra un an l’horreur des prisons

Michael Nguyen MISE à JOUR
 
Denis Lepage devra vivre une année «horrible et terrible» en prison, l’a prévenu le juge qui l’a condamné pour possession de pornographie juvénile.

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En imposant une peine d’un an de prison à un collectionneur de porno juvénile, un juge l’a prévenu que sa prochaine année sera «horrible et terrible».
«La prison, c’est épouvantable, a expliqué le juge Jean-Paul Braun à Denis Lepage. C’est vivre avec des gens avec qui l’on ne veut pas être, c’est surveiller ses arrières à chaque minute, à chaque seconde.»
Mais cette année en prison représente le prix que doit payer cet informaticien de la Ville de Montréal pour avoir téléchargé pendant cinq ans près de 24 000 fichiers montrant des garçons de 7 à 13 ans dans des positions sexuellement explicites.
«C’est un crime dégoûtant, l’exploitation des enfants trouble leur développement de façon irrémédiable», a renchéri le juge Jean-Paul Braun vendredi passé en envoyant l’accusé de 53 ans derrière les barreaux.
Choc
Même si Me Carolyne Paquin de la Couronne réclamait 20 mois de détention pour le fonctionnaire depuis suspendu par la Ville, le magistrat a rappelé le choc que vivra l’accusé sera d’autant plus grand qu’il n’avait pas d’antécédents criminels.
«Ce qui est le plus dur, c’est le premier mois, la première semaine, la première journée, a ajouté le magistrat. Si quelqu’un se fait voler son dessert, à moins d’être un athlète, il va dire ‘ben justement, je n’avais pas envie de mon dessert’.»
Avec cette sentence, Lepage s’en est sorti avec la peine minimum imposée par la loi. Car le juge a pris en compte de nombreux rapports favorables envers l’accusé.
«Il a suivi toutes les thérapies, il en a fait plus que ce que les gens font, il regrette d’avoir eu cette déviance sexuelle qui amène des enfants à commettre des gestes contre nature», a remarqué le juge.
Déshonneur
Un rapport indique ainsi que Lepage reconnaît avoir des problèmes, et que le risque qu’il s’en prenne physiquement à des enfants est faible.
«Il a le soutien de sa famille, il veut vraiment sortir de tout ça», a renchéri son avocate Me Hélène Poussard, rappelant que son client avait plaidé coupable de possession et distribution de pornographie juvénile de son plein gré l’année passée.
L’avocate avait également invoqué «le déshonneur et la honte» subis par son client suite à la médiatisation de son cas, mais le juge lui a rappelé «qu’on ne fait pas un journal avec seulement de la philosophie ».
«Il va devoir vivre avec un stigmate dont il est responsable, mais que la médiatisation avait augmenté», a répliqué Me Poussard.
Rappelons que Lepage avait été arrêté suite à une plainte d’un réseau social, où l’accusé avait créé de faux profils avec des photos de jeune garçon.
Le juge Braun a d’ailleurs tenu à rappeler qu’avec tous les systèmes de détection de pornographie juvénile, il est de plus en plus difficile d’échapper à la justice.

Michel Simard


Quatre ans de pénitencier pour un pédophile

       

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Un homme de 62 ans vient d’être condamné à purger quatre ans de pénitencier pour avoir initié une jeune fille de 9 ans à la sexualité en lui faisant «jouer» différents rôles.

C’est en pleurnichant que Michel Simard, 62 ans, un fervent amateur d’Elvis Presley s’est adressé à sa victime, mercredi matin.

Lettre à la main, tremblant, le récidiviste a dit à la jeune femme qu’il regrettait amèrement les gestes posés à son égard entre les mois de septembre 1999 et juin 2001.

« Depuis plus de 10 ans, je tente de maîtriser mes démons et là, j’ai la ferme intention de guérir pour ne plus récidiver», a dit celui qui, en 1996, a reçu une peine de 90 jours pour des abus qu’il a eus envers deux fillettes alors âgée de 9 et 5 ans.

C’est en «faisant jouer» la jeune fille à «être sa partenaire» que Simard a commencé à avoir de l’emprise sur sa jeune victime qui ne comprenait pas, à l’époque, les gestes posés par l’homme.

Avec lui, elle a appris les baisers et les caresses mais aussi les fellations, la masturbation et les cunnilingus.

À l’âge de 11 ans, lorsqu’elle a compris que les gestes posés à son endroit étaient habituellement réservés aux amoureux, elle a fait savoir au pédophile qu’il ne devait plus poser les mains sur elle.

Un avertissement qui a été compris par l’accusé.

« Je suis toutefois demeurée prisonnière de mon secret pendant treize ans... jour où j’ai dénoncé les abus dont j’ai été victime», a fait savoir la jeune femme au sortir de la salle de Cour.