vendredi 2 décembre 2011

jacques vachon (? ans) Saint-Just de Bretenières mrc Montmagny








QUÉBEC - Il y aura bel et bien un nouveau procès pour Jacques Vachon. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a décidé de ne pas porter devant la Cour suprême l’affaire du présumé pire délinquant sexuel de l’histoire du Québec.
Reconnu coupable de 29 chefs d’accusation de nature sexuelle, Vachon a été condamné à 23 ans de pénitencier en 2009. Or, il y a deux semaines, la Cour d’appel a jugé que le poseur d’asphalte de Saint-Just-de-Bretenières, dans la MRC de Montmagny, n’avait pas eu droit à un procès juste et équitable à cause de l’incompétence et de « l’insouciance » de son avocat. Les magistrats ont du coup ordonné que le procès reprenne dès le début.
Le DPCP avait 60 jours pour décider d’aller ou non devant la Cour suprême. « Nous n’irons pas en appel », a laconiquement lâché Me René Verret, jeudi, sans vouloir motiver la décision prise par un comité d’appel.
Jacques Vachon, qui a été transféré d’une prison fédérale au Centre de détention de Québec depuis la décision de la Cour d’appel, comparaîtra jeudi prochain, 8 décembre, au palais de justice de Québec. C’est à ce moment-là qu’on devrait connaître la date de son nouveau procès. Il fera face aux mêmes 29 accusations.
« Ils n’avaient aucune chance de gagner devant la Cour suprême. C’est pour ça qu’ils ont renoncé », croit savoir Me Alain Dumas, avocat de Vachon. Ce dernier a précisé qu’il aura des « requêtes » à présenter devant le juge à l’occasion du nouveau procès. Même s’il n’a pas voulu le confirmer, il s’agirait très probablement d’une requête en remise en liberté de son client pendant la durée des procédures judiciaires.
Présumé innocent
Me Dumas a tenu à marteler que son client bénéficie désormais de la présomption d’innocence et que la décision de la Cour d’appel annulait automatiquement sa culpabilité. « On recommence le processus judiciaire depuis le début. Arrêtez d’écrire qu’il est coupable », a-t-il dit.
Au lendemain de son témoignage contre Jacques Vachon, en 2008, Nancy Godbout a mis fin à ses jours. Jeudi, sa demi-sœur, Lucie Blais, a laissé entendre qu’elle accueillait la décision du DPCP avec une dose de fatalisme. « On va aller jusqu’au bout et on va continuer, a-t-elle signalé. Mais on ne peut changer tout le système judiciaire d’un coup. »
Du côté de la Couronne, Me Nadine Dubois cédera sa place à sa consœur, Me Sarah-Julie Chicoine. Jeudi, cette dernière en était encore à se familiariser avec les innombrables documents que contient le dossier de Jacques Vachon.

2 commentaires:

  1. Moi même, il est venu chez moi avec 3 autres gars, pour que j'aille faire un tour d'auto avec eux, j'avais 17 ans

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