Un violeur récidiviste, qualifié de psychopathe par un psychiatre, pourrait écoper d'une peine de prison à durée «indéterminée» pour avoir agressé sexuellement une sexagénaire, après avoir gagné sa confiance en lui proposant des cigarettes de contrebande.
Denis Latreille, 52 ans, comparaissait, hier, au palais de justice de Montréal pour les plaidoyers sur la peine à lui imposer, un an après avoir été déclaré coupable d'agression sexuelle, d'entrée par effraction et de vol qualifié sur une sexagénaire.
Latreille avait abordé sa victime dans le quartier Ahuntsic, en janvier 2010, en lui offrant des cigarettes de contrebande et en promettant de lui en procurer d'autres à bon prix. Une fois le lien de confiance créé, il s'était introduit chez elle pour la voler. Il est retourné chez elle à plusieurs reprises pour finalement l'agresser sexuellement.
La procureure à la Couronne, Me Anne Gauvin, a suggéré que l'accusé soit déclaré délinquant dangereux et qu'il reçoive une sentence de prison à durée «indéterminée». Au bout de sept ans, son cas serait révisé. En cas du maintien de l'incarcération, une nouvelle décision serait prise aux deux ans.
Elle a plaidé en décrivant le lourd passé criminel de l'accusé, qui avait déjà été condamné, dans les années 1980, pour des agressions sexuelles et plusieurs voies de faits ainsi que pour des fraudes et bris de conditions tout au long de sa vie.
La défense, représentée par Me Marie- Josée Bellemare, a pour sa part suggéré une peine de cinq à sept ans de prison, et qu'il soit déclaré délinquant à contrôler pendant 10 ans.
Agression sexuelle
Lourde peine demandée contre un récidiviste
Denis Latreille, 52 ans, comparaissait, hier, au palais de justice de Montréal pour les plaidoyers sur la peine à lui imposer, un an après avoir été déclaré coupable d'agression sexuelle, d'entrée par effraction et de vol qualifié sur une sexagénaire.
Latreille avait abordé sa victime dans le quartier Ahuntsic, en janvier 2010, en lui offrant des cigarettes de contrebande et en promettant de lui en procurer d'autres à bon prix. Une fois le lien de confiance créé, il s'était introduit chez elle pour la voler. Il est retourné chez elle à plusieurs reprises pour finalement l'agresser sexuellement.
La procureure à la Couronne, Me Anne Gauvin, a suggéré que l'accusé soit déclaré délinquant dangereux et qu'il reçoive une sentence de prison à durée «indéterminée». Au bout de sept ans, son cas serait révisé. En cas du maintien de l'incarcération, une nouvelle décision serait prise aux deux ans.
Elle a plaidé en décrivant le lourd passé criminel de l'accusé, qui avait déjà été condamné, dans les années 1980, pour des agressions sexuelles et plusieurs voies de faits ainsi que pour des fraudes et bris de conditions tout au long de sa vie.
La défense, représentée par Me Marie- Josée Bellemare, a pour sa part suggéré une peine de cinq à sept ans de prison, et qu'il soit déclaré délinquant à contrôler pendant 10 ans.
Agression sexuelle
Lourde peine demandée contre un récidiviste
Un «psychopathe»
Lors de l'audience, le Dr Pierre Rochette, de l'Institut Philippe-Pinel de Montréal, est venu dresser le portrait de l'accusé. Le diagnostic du psychiatre est clair, Latreille est un psychopathe avec une tendance au parasitisme.
«Ce sont des gens impulsifs sans empathie qui utilisent les autres à leur bon vouloir et sans remords, a expliqué le psychiatre à propos de ce genre de personne. Ils ont leur propre code de vie (...) , la violence, pour eux, n'est pas réprimée.»
Denis Latreille avait mentionné au psychiatre que son plan d'avenir était de «s'éloigner de Montréal et d'avoir une femme et un petit chien», mais le Dr Rochette n'y croit pas.
«Le passé est garant de l'avenir et je ne pense pas que c'est réaliste», a-t-il fait remarquer à la Cour.
Selon l'expert, il est «quasi inévitable» qu'un psychopathe récidive, et que l'incarcération reste le «seul traitement reconnu».
La juge Sophie Bourque rendra sa sentence, le 23 mars prochain.
Lors de l'audience, le Dr Pierre Rochette, de l'Institut Philippe-Pinel de Montréal, est venu dresser le portrait de l'accusé. Le diagnostic du psychiatre est clair, Latreille est un psychopathe avec une tendance au parasitisme.
«Ce sont des gens impulsifs sans empathie qui utilisent les autres à leur bon vouloir et sans remords, a expliqué le psychiatre à propos de ce genre de personne. Ils ont leur propre code de vie (...) , la violence, pour eux, n'est pas réprimée.»
Denis Latreille avait mentionné au psychiatre que son plan d'avenir était de «s'éloigner de Montréal et d'avoir une femme et un petit chien», mais le Dr Rochette n'y croit pas.
«Le passé est garant de l'avenir et je ne pense pas que c'est réaliste», a-t-il fait remarquer à la Cour.
Selon l'expert, il est «quasi inévitable» qu'un psychopathe récidive, et que l'incarcération reste le «seul traitement reconnu».
La juge Sophie Bourque rendra sa sentence, le 23 mars prochain.
Michaël Nguyen17/12/2011 06h11
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