Guy Baribeau
Agresseur sexuel libéré : la mère d'une victime est inquiète
Agresseur sexuel libéré : la mère d'une victime est inquiète
QUÉBEC - La libération récente de Guy Baribeau, un agresseur sexuel de Québec, suscite des craintes chez la mère d'une de ses victimes.
L'homme de 43 ans, qui vient d'être libéré sous conditions après avoir purgé les deux tiers de sa peine d'emprisonnement, avait sévi dans l'ancienne municipalité de Lac-Saint-Charles. Il avait fait trois victimes, des préadolescentes qu'il avait enlevées en les menaçant d'un couteau à la descente de l'autobus, puis séquestrées et violées.
Dans sa décision rendue le 24 octobre 2011, la Commission des libérations conditionnelles dresse un portrait peu reluisant de Guy Baribeau : consommation de stupéfiants, personnalité déviante et dépendante, pédophilie hétérosexuelle, sadisme sexuel.
Les changements de comportement de Guy Baribeau, durant son séjour en prison, ont été « embryonnaires ». Il a même échoué un traitement contre la toxicomanie. Bref, la Commission conclut que Baribeau présente un risque « élevé à très élevé » de récidive générale, violente et sexuelle.
« Quand j'ai lu le rapport, les jambes m'ont coupé en deux », a dit en entrevue la mère d'une des victimes de Guy Baribeau. Elle ne comprend pas comment l'agresseur de sa fille a pu recouvrer sa liberté alors qu'il représente toujours un risque si grand pour la société.
« Je suis choquée de voir qu'il a fait d'autres victimes avant, de voir que ses thérapies ne sont pas un succès, de voir qu'il a besoin d'un suivi et qu'il est toujours à risque. (...) Je suis inquiète qu'il récidive, inquiète, aussi, pour ma famille, un peu. »
Guy Baribeau se trouve présentement dans une maison de transition de Montréal, mais il a formulé le souhait d'être transféré dans une maison de transition de Québec et peut-être d'aller demeurer chez sa mère. Sa mère affirme qu'il a fait du chemin.
« Il a travaillé beaucoup sur lui-même. Il a fait de gros efforts. Il lui en reste encore à faire probablement, il dit qu'il a honte de ce qu'il a fait.(...) Il a payé sa dette envers la société, il a fait 64 mois de détention.
Est-ce qu'il mérite une deuxième chance ? » a dit la mère en entrevue.
La mère de Guy Baribeau demeure tout près d'une école primaire. « Je pense que c'est de le tenter. C'est de mettre une belle brochette devant lui à tous les jours. Il n'est pas guéri. Il ne reconnaît pas, non plus, une de ses victimes. Si tu ne reconnais pas tes erreurs, tu ne peux pas guérir de tes erreurs. »
L'homme de 43 ans, qui vient d'être libéré sous conditions après avoir purgé les deux tiers de sa peine d'emprisonnement, avait sévi dans l'ancienne municipalité de Lac-Saint-Charles. Il avait fait trois victimes, des préadolescentes qu'il avait enlevées en les menaçant d'un couteau à la descente de l'autobus, puis séquestrées et violées.
Dans sa décision rendue le 24 octobre 2011, la Commission des libérations conditionnelles dresse un portrait peu reluisant de Guy Baribeau : consommation de stupéfiants, personnalité déviante et dépendante, pédophilie hétérosexuelle, sadisme sexuel.
Les changements de comportement de Guy Baribeau, durant son séjour en prison, ont été « embryonnaires ». Il a même échoué un traitement contre la toxicomanie. Bref, la Commission conclut que Baribeau présente un risque « élevé à très élevé » de récidive générale, violente et sexuelle.
« Quand j'ai lu le rapport, les jambes m'ont coupé en deux », a dit en entrevue la mère d'une des victimes de Guy Baribeau. Elle ne comprend pas comment l'agresseur de sa fille a pu recouvrer sa liberté alors qu'il représente toujours un risque si grand pour la société.
« Je suis choquée de voir qu'il a fait d'autres victimes avant, de voir que ses thérapies ne sont pas un succès, de voir qu'il a besoin d'un suivi et qu'il est toujours à risque. (...) Je suis inquiète qu'il récidive, inquiète, aussi, pour ma famille, un peu. »
Guy Baribeau se trouve présentement dans une maison de transition de Montréal, mais il a formulé le souhait d'être transféré dans une maison de transition de Québec et peut-être d'aller demeurer chez sa mère. Sa mère affirme qu'il a fait du chemin.
« Il a travaillé beaucoup sur lui-même. Il a fait de gros efforts. Il lui en reste encore à faire probablement, il dit qu'il a honte de ce qu'il a fait.(...) Il a payé sa dette envers la société, il a fait 64 mois de détention.
Est-ce qu'il mérite une deuxième chance ? » a dit la mère en entrevue.
La mère de Guy Baribeau demeure tout près d'une école primaire. « Je pense que c'est de le tenter. C'est de mettre une belle brochette devant lui à tous les jours. Il n'est pas guéri. Il ne reconnaît pas, non plus, une de ses victimes. Si tu ne reconnais pas tes erreurs, tu ne peux pas guérir de tes erreurs. »
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