Le kidnappeur du IGA est coupable
MONTRÉAL - Un homme qui avait enlevé puis agressé sexuellement une inconnue dans le stationnement d'un supermarché IGA, en avril 2010, a été reconnu coupable d'une kyrielle d'accusations pesant contre lui.
Jean-Yves Migneault, 58 ans, faisait face à 13 chefs d'accusations, dont agression sexuelle, agression armée, menace, enlèvement, vol qualifié, usage d'une arme et harcèlement.
Le 11 avril 2010, il avait menacé son ex-conjointe avec une fausse arme à feu et, en soirée, avait enlevé une parfaite inconnue dans le stationnement d'un IGA de la rue Jarry.
Il l'avait conduite hors de Montréal, avant de l'agresser sexuellement à la pointe d'un faux pistolet et de la ramener sur l'île. Le calvaire de la victime aura duré quatre heures.
La femme avait témoigné au procès, racontant avec maints détails le supplice qu'elle avait subi. Une ordonnance de non-publication interdit cependant de dévoiler son identité.
L'amnésie n'est pas une défense
En déclarant Migneault coupable de toutes les accusations sauf de celle de menaces, la juge Lori Renée Weitzman a balayé du revers de la main la défense « peu crédible » de l'accusé, qui avait plaidé le « black-out », prétendant que son ex-conjointe aurait pu « mettre quelque chose dans son café ».
« Même si je pouvais croire qu'il a tout oublié, il pouvait parler, marcher, bouger et conduire », a déclaré la juge, ajoutant que la jurisprudence prévoyait que « ne pas se souvenir des événements ne constitue pas une défense valide ».
Lors de la lecture du jugement, Migneault a plusieurs fois jeté des regards sur une victime, tout en marmonnant des phrases inintelligibles en se frottant le menton.
Un jugement «satisfaisant»
La procureure à la Couronne, Me Rachel Pitre a annoncé qu'elle demandera à ce que Migneault soit déclaré délinquant dangereux, dans quel cas il devra purger une peine de prison à durée indéterminée. Dans sept ans, il sera évalué et en cas de refus de libération, une réévaluation aura lieu tous les deux ans.
« Je suis satisfaite de la décision, a déclaré Me Pitre à la sortie de l'audience. Les victimes ont été braves et courageuses d'avoir témoigné. »
S'il se représentait seul, Migneault bénéficiait quand même des conseils d'un avocat, Me Yann Trignac.
D'ici 60 jours, Jean-Yves Migneault sera évalué par un psychiatre, à la suite de quoi les parties reviendront en Cour pour déterminer d'une date pour les représentations sur la peine à imposer.
Jean-Yves Migneault, 58 ans, faisait face à 13 chefs d'accusations, dont agression sexuelle, agression armée, menace, enlèvement, vol qualifié, usage d'une arme et harcèlement.
Le 11 avril 2010, il avait menacé son ex-conjointe avec une fausse arme à feu et, en soirée, avait enlevé une parfaite inconnue dans le stationnement d'un IGA de la rue Jarry.
Il l'avait conduite hors de Montréal, avant de l'agresser sexuellement à la pointe d'un faux pistolet et de la ramener sur l'île. Le calvaire de la victime aura duré quatre heures.
La femme avait témoigné au procès, racontant avec maints détails le supplice qu'elle avait subi. Une ordonnance de non-publication interdit cependant de dévoiler son identité.
L'amnésie n'est pas une défense
En déclarant Migneault coupable de toutes les accusations sauf de celle de menaces, la juge Lori Renée Weitzman a balayé du revers de la main la défense « peu crédible » de l'accusé, qui avait plaidé le « black-out », prétendant que son ex-conjointe aurait pu « mettre quelque chose dans son café ».
« Même si je pouvais croire qu'il a tout oublié, il pouvait parler, marcher, bouger et conduire », a déclaré la juge, ajoutant que la jurisprudence prévoyait que « ne pas se souvenir des événements ne constitue pas une défense valide ».
Lors de la lecture du jugement, Migneault a plusieurs fois jeté des regards sur une victime, tout en marmonnant des phrases inintelligibles en se frottant le menton.
Un jugement «satisfaisant»
La procureure à la Couronne, Me Rachel Pitre a annoncé qu'elle demandera à ce que Migneault soit déclaré délinquant dangereux, dans quel cas il devra purger une peine de prison à durée indéterminée. Dans sept ans, il sera évalué et en cas de refus de libération, une réévaluation aura lieu tous les deux ans.
« Je suis satisfaite de la décision, a déclaré Me Pitre à la sortie de l'audience. Les victimes ont été braves et courageuses d'avoir témoigné. »
S'il se représentait seul, Migneault bénéficiait quand même des conseils d'un avocat, Me Yann Trignac.
D'ici 60 jours, Jean-Yves Migneault sera évalué par un psychiatre, à la suite de quoi les parties reviendront en Cour pour déterminer d'une date pour les représentations sur la peine à imposer.
Michaël Nguyen17/01/2012 03h25
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