mercredi 18 janvier 2012

Bertrand Audet (51 ans) Sherbrooke.

Bertrand Audet demeure détenu
Son ordinateur doit être passé au peigne fin


SHERBROOKE – Le juge Conrad Chapdelaine a entendu vendredi après-midi l'enquête en cautionnement de Bertrand Audet, cet individu inculpé d'avoir leurré un jeune garçon âgé de 13 ans en vue d'obtenir des faveurs sexuelles. L'enquête aurait jusqu'à maintenant révélé que l'ordinateur que possédait Audet à son domicile pouvait contenir du matériel pornographique juvénile.
L'enquêteur de la Régie de police Memphrémagog, Dany Blouin, a transmis cette information au tribunal, demandant toutefois un certain délai pour lui permettre de «fouiller» l'ordinateur. Le juge Chapdelaine a donc reporté le dossier au 2 février prochain et Audet demeure détenu.
Le 2 février, l'avocat d'Audet, Me Christian Raymond, devrait faire entendre un témoin, qui serait disposé à déposer un montant de cautionnement.
Une présence remarquée à la Cour fut celle du père de la victime alléguée, qui demeure amer à l'endroit des policiers qui, selon lui, ont été lents à engager le processus qui a conduit à l'arrestation du récidiviste âgé de 51 ans.
Ses antécédents en matière de délits sexuels auraient dû faire en sorte qu'on précipite l'enquête sur son compte relativement aux événements, qui remontent à quelques mois. Le père, dont on doit taire l'identité, s'était rendu lui-même, seul, à la résidence de Bertrand Audet, pour le confronter et lui signifier qu'il était en état d'«arrestation civile», avant qu'un policier de Sherbrooke ne se présente sur les lieux une demi-heure plus tard .

Agence QMI Bertrand Gosselin20/01/2012 21h44

18/01/2012

Bertrand Audet aurait leurré un jeune.
SHERBROOKE – Les agents de la Régie de police Memphrémagog ont procédé, mercredi matin, à l'arrestation d'un individu de 51 ans, Bertrand Audet, soupçonné d'avoir utilisé son ordinateur, via Facebook, pour communiquer avec un garçon de 13 ans en vue d'obtenir des faveurs sexuelles.
De plus, Bertrand Audet est accusé de possession de stupéfiants aux fins de trafic et de culture.
Trois mandats d'arrestation avaient été lancés contre le quinquagénaire jeudi dernier, le 12 janvier. Il a été arrêté dans un immeuble du boulevard de l'Université à Sherbrooke. Il a comparu devant le juge Serge Boisvert. En poursuite, Me Corinne Girard s'est opposée à sa remise en liberté.
Dans son logement, les agents ont confisqué 10 000 cigarettes de contrebande de même qu'une somme de 5800 $. Le contenu de son ordinateur sera scruté par les policiers.
Audet a déjà plaidé coupable au fil d'une vingtaine d'années à des accusations d'agression sexuelle – attouchements - sur une jeune femme, de culture et possession de marijuana aux fins de trafic et de vol simple.
Un père mécontent des policiers
Au jour de la comparution au palais de justice, le père de la victime de 13 ans en avait long à dire sur le travail des policiers. Il ne comprend pas pourquoi ils ont mis quatre mois avant de procéder à l'arrestation du suspect.
L'accusé habite sur le boulevard de l'Université à Sherbrooke. Par contre, les gestes reprochés se seraient déroulés au mois de septembre dernier dans un parc à Sainte-Catherine-de-Hatley, sur le territoire de la Régie de police Memphrémagog.
«À cause de cette situation, tous les corps de police de la région se sont lancé la balle pour savoir qui allait intervenir dans le dossier», a déploré le père de la victime.
La victime a eu ses premiers contacts avec l'agresseur sur Facebook. C'était «l'ami» d'un «ami». Le jeune a alors appris que l'individu vendait du cannabis à bon prix. Les deux se sont ensuite rencontrés au Camp Savio, à Sainte-Catherine-de Hatley, pour les transactions.
À sa nouvelle école privée, la victime s'est fait prendre par les autorités scolaires lorsqu'il a tenté de s'approvisionner en cannabis pour en fournir à ses amis. Il a d'ailleurs été expulsé de l'établissement privé.
C'est à ce moment que le père a appris que son fils s'approvisionnait en cannabis moyennant certains «câlins».
En septembre dernier, exaspéré par les réponses obtenues par les policiers, le père a décidé d'intervenir lui-même en procédant à une «arrestation civile» en se présentant chez le suspect. «Et ça prit une demi-heure avant qu'un policier de Sherbrooke se pointe au domicile du suspect», s'est insurgé le père de la victime.
Agence QMI Ghislain Allard et Bertrand Gosselin18/01/2012 19h45

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