mercredi 4 février 2015

Louise Ruel , Alain Lafond. Sherbrooke

2 ans de prison pour avoir agressé une handicapée

Louise Ruel a incité une déficiente intellectuelle à avoir des relations sexuelles avec son mari.

Carmen Houde MISE à JOUR

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Une conductrice d’autobus scolaire a été condamnée à 2 ans moins un jour de prison après qu’elle et son conjoint ont agressé sexuellement une personne déficiente intellectuelle sur une période de 4 ans.
Louise Ruel, 53 ans, et son conjoint Alain Lafond avaient gagné la confiance de la jeune fille et de ses parents, au point où ils offraient du répit à la famille en gardant la victime.
C’est lors de ces épisodes de gardiennage que les agressions se sont produites. Alain Lafond a été condamné en novembre à trois ans de pénitencier dans cette sordide histoire.
Mme Ruel, qui conduisait l’autobus scolaire emprunté par la victime à Sherbrooke, a participé directement aux agressions à deux reprises alors que son conjoint a agressé sexuellement la victime à plusieurs reprises. Le rôle de Mme Ruel était surtout d’inciter la victime à avoir des relations avec son conjoint.
Le juge Conrad Chapdelaine n’a pas été tendre envers l’accusée lorsqu’il a rendu sa sentence, hier.
«Vous occupiez un emploi pour venir en aide aux personnes vulnérables. Vous avez profité de sa confiance et de la confiance des parents de cette personne. Ce qui rend votre crime extrêmement révoltant, c’est que c’est vous qui l’avez amenée dans les griffes de votre conjoint», a déclaré le juge Chapdelaine.
Influençable
En raison de son handicap, la victime était quelqu’un de très influençable. Selon son père, «on pouvait lui faire faire n’importe quoi».
L’accusée a plaidé coupable à des accusations d’incitation à avoir des contacts sexuels et d’agression sexuelle. Son plaidoyer de culpabilité a joué en sa faveur puisqu’il a évité à la victime de devoir témoigner.
La famille de la victime s’est dite satisfaite de la sentence, mais ajoute qu’il leur sera difficile de faire confiance à quelqu’un à l’avenir.
«C’étaient des amis, on leur faisait confiance. Maintenant on peut tourner la page, mais on a de la difficulté à faire confiance à nouveau», a déclaré le père de la victime.

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