lundi 28 novembre 2011

patrick roy (62 ans) Montréal

MONTRÉAL - Prison les fins de semaine, travaux communautaires, assignation à domicile : voilà la peine que réservait le tribunal à Patrick Roy, un ex-professeur de philosophie qui avait publié une petite annonce pour trouver une « jeune écolière », avec qui il a par la suite eu des contacts sexuels.
Il a été condamné à 90 jours d'incarcération à purger les fins de semaine et 18 mois de prison avec sursis, à domicile.
En février 2009, l'adolescente de 13 ans, dont nous ne pouvons divulguer l’identité, a répondu à l’annonce de Patrick Roy, maintenant âgé de 62 ans.
Après une série d’échanges de courriels, Patrick Roy a rencontré sa victime à divers endroits, dont un parc, où les crimes ont eu lieu.
L’ex-professeur a plaidé coupable à trois chefs d’attouchements sexuels sur une mineure, d'incitation à des contacts sexuels et de leurre.
Dans son jugement, la juge Juanita Westmoreland-Traoré de la Cour du Québec a tenu compte du fait qu’il s’agissait d’une première offense pour l’homme « qui a un faible risque de récidive ».
Elle a d’ailleurs souligné que depuis le dépôt des accusations, Patrick Roy avait subi une « perte de réputation » et qu’il avait été ostracisé par « certains voisins ».
Comme facteur aggravant, la juge a qualifié les preuves contre l’accusé « d’accablantes ». De plus, il savait que la victime n’avait pas l’âge de consentement sexuel. La victime suit d’ailleurs toujours une thérapie.
« En tant qu’enseignant, il aurait dû savoir la portée de ses gestes », a ajouté la juge.
Longues séries de conditionsLa magistrate a par la suite longuement énuméré la liste de conditions que Patrick Roy devra respecter. Pour les cinq prochaines années, l’ex-professeur de philosophie ne pourra plus se trouver dans des parcs, des garderies, des piscines ou tout lieu où un enfant âgé de moins de 16 ans pourrait se trouver.
Il sera également inscrit au registre des délinquants sexuels pendant 20 ans et devra fournir son ADN aux autorités.
Durant les huit premiers mois de son sursis, Patrick Roy devra rester chez lui 24 heures sur 24, sauf pour suivre sa thérapie, pour son travail ou pour des raisons médicales ou religieuses. Les vendredis après-midi, il pourra également aller faire ses commissions. Les six mois suivants, il devra respecter un couvre-feu de 22 h à 7 h.
Pendant son sursis, il ne pourra pas communiquer avec sa victime ni des mineurs, à l’exception de ses petits-enfants. Il ne pourra pas non plus accéder à internet.
Une fois cette peine complétée, l’ex-professeur devra compléter 240 heures de travaux communautaires.
Debout dans le box des témoins, Patrick Roy est resté les bras croisés lors du prononcé de la sentence. Il n’a pas bronché.

1 commentaire:

  1. Ne vous tromper pas ce n'est pas l'ancien gardien du canadien.

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