Après 35 ans d'arrestations, de condamnations et de peines de prison, le tribunal s'est rendu à l'évidence, hier: rien ne peut guérir Jean-Claude Séguin de sa déviance, la pédophilie.
«Il a suivi tous les programmes, mais rien n'a changé», a indiqué le juge de la Cour du Québec François Marchand avant de déclarer délinquant dangereux l'homme de 53 ans, chauve, bedonnant et aux cheveux blancs.
Le cuisinier d'origine montréalaise, dont les derniers délits ont été commis à Granby, est automatiquement condamné à une peine de prison indéterminée, sans possibilité de libération conditionnelle avant au moins sept ans.
Son nom est aussi inscrit au registre des délinquants dangereux, et un échantillon de son ADN sera conservé.
En rendant sa décision, le magistrat a laissé entendre qu'il n'avait pas le choix. M. Séguin a démontré qu'il était «incapable de contrôler ses pulsions sexuelles» et à «haut risque de récidive», notamment auprès de ses proies favorites, les garçons d'âge prépubère.
Il manifeste de plus «une indifférence marquée» face aux conséquences de ses actes, a dit le juge Marchand.
Toutes ses thérapies et ses peines de prison, qui se chiffrent à au moins sept et remontent jusqu'en 1976, ont échoué. Au fil des années, il a été accusé d'indécence, d'attentat à la pudeur, de prostitution juvénile, de possession de pornographie juvénile, d'agression sexuelle et de trafic de drogue. Il a fait des dizaines de victimes.
Au moment de son arrestation, fin 2007, il venait à peine de sortir d'une longue peine de prison pour des agressions sexuelles commises sur 18 garçons et avait été déclaré délinquant à contrôler, au palais de justice de Longueuil. Il était donc sous surveillance.
«Il a suivi tous les programmes, mais rien n'a changé», a indiqué le juge de la Cour du Québec François Marchand avant de déclarer délinquant dangereux l'homme de 53 ans, chauve, bedonnant et aux cheveux blancs.
Le cuisinier d'origine montréalaise, dont les derniers délits ont été commis à Granby, est automatiquement condamné à une peine de prison indéterminée, sans possibilité de libération conditionnelle avant au moins sept ans.
Son nom est aussi inscrit au registre des délinquants dangereux, et un échantillon de son ADN sera conservé.
En rendant sa décision, le magistrat a laissé entendre qu'il n'avait pas le choix. M. Séguin a démontré qu'il était «incapable de contrôler ses pulsions sexuelles» et à «haut risque de récidive», notamment auprès de ses proies favorites, les garçons d'âge prépubère.
Il manifeste de plus «une indifférence marquée» face aux conséquences de ses actes, a dit le juge Marchand.
Toutes ses thérapies et ses peines de prison, qui se chiffrent à au moins sept et remontent jusqu'en 1976, ont échoué. Au fil des années, il a été accusé d'indécence, d'attentat à la pudeur, de prostitution juvénile, de possession de pornographie juvénile, d'agression sexuelle et de trafic de drogue. Il a fait des dizaines de victimes.
Au moment de son arrestation, fin 2007, il venait à peine de sortir d'une longue peine de prison pour des agressions sexuelles commises sur 18 garçons et avait été déclaré délinquant à contrôler, au palais de justice de Longueuil. Il était donc sous surveillance.
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