mardi 31 janvier 2012

Denis Morasse (51ans) Longueuil.

Agression sexuelle
L'entraîneur Denis Morasse coupable


LONGUEUIL – L'ancien professeur d'éducation physique du Collège Français, Denis Morasse, a été reconnu coupable mardi, au palais de justice de Longueuil, de sept chefs d'accusations de nature sexuelle, dont contact sexuel et incitation à des contacts sexuels sur des mineurs.
Denis Morasse, qui était aussi entraîneur de l'équipe de soccer de l'établissement privé, n'a jamais nié les gestes dont il était accusé, comme mettre de la glace dans les maillots de ses élèves ou se baigner nu en leur présence dans le spa de sa résidence. À ses yeux, ces gestes, qu'il considérait comme des jeux, étaient sans conséquence.
Le juge de la cour du Québec Pierre Bélisle a considéré que ces gestes portaient atteinte à l'intégrité sexuelle de six anciens élèves du professeur d'éducation physique. «La nature des attouchements est suffisante pour conclure à une connotation sexuelle ou une violation de l'intégrité sexuelle des plaignants», peut-on lire dans le jugement qui fait 19 pages.
Le juge Bélisle a souligné lors du verdict que les gestes posés par Morasse, même s'ils semblaient anodins à ses yeux, étaient immatures et inappropriés pour un homme de son âge. Il avait 51 ans au moment des faits.
Le juge Bélisle a fortement suggéré à Morasse de se soumettre à une évaluation sexologique et a prévenu qu'il pourrait tenir compte de manière négative dans son jugement d'un refus de sa part de se soumettre à l'évaluation. «Je veux savoir s'il y a un problème», a-t-il mentionné.
Denis Morasse n'a pas réagi au moment de recevoir le verdict du juge Bélisle. Son avocat, Me Marco Labrie, a quant à lui manifesté au juge son insatisfaction. Morasse devrait recevoir sa sentence le 7 mai prochain.

Agence QMI Paul-André Gilbert31/01/2012 13h31

Yves Coupal (72ans) Mont-Tremblant, Blainville

Pédophilie
Condamné à deux ans de prison

MONT-TREMBLANT – Un pédophile de Mont-Tremblant âgé de 72 ans passera les deux prochaines années derrière les barreaux.
Yves Coupal devra également fournir un échantillon d'ADN et son nom sera inscrit dans le registre des délinquants sexuels pour les 20 prochaines années.
Le septuagénaire avait plaidé coupable à six des treize chefs d'accusation portés contre lui. Il a notamment reconnu avoir eu des contacts sexuels avec une personne de moins de 14 ans entre de 1994 et 2001, à Mont-Tremblant et à Blainville.
Coupal était également accusé d'agression sexuelle, mais les différents chefs à cet égard ont été retirés.
Agence QMI 31/01/2012 16h18

Yves Couture (44ans) St-François du Lac, Sorel

Agression sexuelle: Yves Couture plaide coupable
Yves Couture, 44 ans, de Saint-François-du-Lac, a plaidé coupable, vendredi, au palais de justice de Sorel, d'avoir agressé sexuellement une personne d'âge mineur.
Les faits reprochés se sont déroulés entre 2003 et 2005. La victime était alors âgée de 10 à 12 ans. Une autre jeune fille avait également porté plainte contre Couture pour contacts sexuels et incitation à des contacts sexuels. Mais il a été acquitté relativement à ces accusations. Le dossier a été remis au 28 mars.
Publié le 30 janvier 2012 à 13h41 Mis à jour le 30 janvier 2012 à 13h41

Marie-Eve LafontaineLe Nouvelliste

Shawn Andrew Miller (39ans) Montréal, Calgary

Agression sexuelle
Un fugitif arrêté à Montréal

CALGARY – Un homme recherché partout au pays pour une agression sexuelle à Calgary a été arrêté jeudi dernier à Montréal.
Shawn Andrew Miller, 39 ans, se trouvait dans la métropole québécoise lorsque les autorités lui ont mis la main au collet.
Il est soupçonné d'avoir attaqué une femme de 26 ans le 7 janvier dans une maison de Calgary. Shawn Andrew Miller l'aurait étranglé avant de l'agresser sexuellement alors qu'il se trouvait seul avec elle dans la résidence d'un ami.
Il est maintenant accusé de séquestration et d'agression sexuelle.
Agence QMI Damien WoodAgence QMI31/01/2012 09h30

dimanche 29 janvier 2012

??? (68ans) Asbestos, Sherbrooke

Sherbrooke
Un grand-père incestueux condamné à dix mois de prison

SHERBROOKE – Le juge Conrad Chapdelaine a infligé une peine de dix mois de prison à un individu d'Asbestos âgé de 68 ans pour des délits sexuels commis à l'endroit de sa petite-fille.
Le sexagénaire dont l'identité est protégée non seulement par la loi, mais aussi en vertu d'une ordonnance de non-publication émise par le Tribunal, n'avait pas de passé criminel connu.
Il avait admis ses gestes odieux le 15 novembre 2010. Il avait en fait plaidé coupable d'avoir eu des contacts sexuels avec sa petite-fille et aussi de l'avoir incitée à lui faire des attouchements sexuels. Les événements s'étaient produits sur une période de 12 mois, entre janvier et décembre 2009.
Le juge Chapdelaine n'a pas raté l'occasion de rappeler au grand-père qu'il avait raté une belle occasion de s'acquitter de son devoir en tant que personne en autorité, vis-à-vis de cette petite fille innocente qui traîne des séquelles de ses tristes aventures.
À sa sortie de prison, l'homme sera en probation pour trois ans avec suivi thérapeutique et son nom sera inscrit au registre des délinquants sexuels pour une période de 20 ans. Aussi durant sa probation, il devra éviter de se trouver en présence d'enfants mineurs.
Agence QMI Bertrand Gosselin29/01/2012 22h58

Voleurs d'enfances

Les voleurs d'enfances

samedi 28 janvier 2012

Christian Boudreau (36ans) Beloeil, St-Hyacinthe, Ste Catherine.

Matériel pornographique juvénile
Un médium accusé

SAINT-MATHIEU-DE-BELOEIL – Christian Boudreau, 36 ans, de Saint-Mathieu-de-Belœil, fait face à deux chefs d'accusation, soit production et possession de pornographie juvénile. L'homme est un médium et aussi président sortant du Club Optimiste de Sainte-Catherine. Il a été arrêté et a comparu le 12 janvier dernier.
Il est accusé d'avoir produit, imprimé ou publié de la pornographie juvénile entre le 15 février 2011 et le 31 mars 2011. Après avoir comparu au Palais de justice de Saint-Hyacinthe, Christian Boudreau a été libéré sous condition et reviendra en cour le 14 mai prochain.
Christian Boudreau est le même individu qui a été poignardé à plusieurs reprises dans la nuit du 21 octobre 2011 à son domicile de Saint-Mathieu-de-Belœil. Pour échapper à la mort, l'homme de 36 ans, ensanglanté et apeuré, avait fui sa demeure pour aller cogner chez ses voisins.
Rien n'indique si les deux évènements sont reliés. L'accusé a déjà eu des démêlés avec la justice, ayant été déclaré coupable en 2009 de voyeurisme. Il avait reçu une sentence de deux ans de probation et 80 heures de travaux communautaires.
Christian Boudreau est aussi l'auteur de nombreux livres, dont son dernier s'intitule «La vie… la mort…la vie».

Agence QMI Mathieu Bédard27/01/2012 21h22

Jacques Lemieux (56ans) Québec

Jacques Lemieux
Une peine d'emprisonnement indéterminée

QUÉBEC – Jacques Lemieux, 56 ans, reconnu coupable de crimes sexuels violents en mars 2011, a été déclaré délinquant dangereux, vendredi, au palais de justice de Québec.
Le juge Claude C. Gagnon lui a imposé une peine d'emprisonnement indéterminée relativement à des événements survenus le 12 février 2010, trois semaines seulement après qu'il eut été relâché à la suite d'une peine de 23 ans d'emprisonnement imposée en 1985.
Selon le magistrat, Lemieux « fait partie du petit groupe de criminels pour lesquels on se doit de protéger le public. À la lumière des faits troublants apportés par la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Nathalie Leroux, il n'y a donc d'autre solution que de se résoudre dans de telles circonstances à lui imposer une peine à durée indéterminée ».

Kathleen Frenette / Agence QMI27/01/2012 14h15

??? (30ans) Montréal

Justice
Du sexe pour des cigarettes

Un commis de dépanneur, qui est situé tout près d'une école secondaire, aurait agressé sexuellement une étudiante mineure de cette institution en échange d'un paquet de cigarettes, l'été dernier, dans l'est de Montréal.
L'homme de 30 ans a été accusé d'agression sexuelle, cette semaine.
Il a été libéré sous certaines conditions, notamment d'être toujours accompagné par un autre employé adulte lorsqu'il se trouve dans le dépanneur situé à quelques rues d'une école secondaire de l'est de Montréal.
Daniel Renaud27/01/2012 02h55

vendredi 27 janvier 2012

Patrick Dumais (21ans) Laval, St-Jérome.

Publié le 26 janvier 2012 à 19h12 Mis à jour le 26 janvier 2012 à 19h12
Un homme accusé d'agression sexuelle contre une enfant de 12 ans
La police de Saint-Jérôme a arrêté récemment un homme de 22 ans qui aurait agressé sexuellement, dans un boisé, une jeune fille de 12 ans qu'il a connue via Internet.
Les événements se seraient produits l'été dernier. C'est une enquête menée avec l'aide du module de cybersurveillance de la Sureté du Québec qui aurait permis aux limiers jérômiens de remonter jusqu'à Patrick Dumais, un résident de Laval.
L'homme qui avait alors 21 ans serait entré en contact avec sa toute jeune victime par l'entremise du site Web Netlog. Après quelques semaines de correspondance, un rendez-vous a été fixé à Saint-Jérôme, près d'une école. Selon la police, Dumais savait quel âge avait sa victime.
C'est dans un boisé près de celle-ci qu'une relation sexuelle complète aurait eu lieu entre les deux. Il semble que la jeune fille savait qu'elle allait rencontrer un garçon, mais on ne sait pas si elle le croyait de son âge ou plus vieux. On ne sait pas non plus si elle a accepté cette relation ou si elle a résisté.
Mais peu importe, rappelle le porte-parole de la police de Saint-Jérôme, l'agent Robin Pouliot.
«Selon la loi, le consentement d'un enfant de moins de 14 ans ne peut-être reconnu comme valide», précise-t-il.
C'est la jeune fille qui se serait plus tard confiée à ses parents, qui auraient ensuite porté plainte à la police de Saint-Jérôme.
Patrick Dumais a comparu le 20 janvier et a vu sept chefs d'accusation être déposés contre lui, notamment leurre informatique, agression sexuelle,contacts et incitation à des contacts sexuels.
Il a été libéré sous condition en attente de son procès, moyennant un dépôt de 500$. Il lui est interdit d'utiliser un ordinateur et entrer en contact avec des enfants de moins de 16 ans. Il devra habiter chez sa mère à Laval et respecter un couvre-feu de 22h à 7h.
David SanterreLa Presse

mercredi 25 janvier 2012

Luc-Armand Paquin (72ans) Québec

Québec
Abusée pendant 10 ans

QUÉBEC – Un septuagénaire de Québec a fait face, mardi, à cinq chefs d'accusation de nature sexuelle pour avoir abusé durant une dizaine d'années d'une jeune fille de son entourage âgée de 12 ans au début des événements.
Luc-Armand Paquin, 72 ans, a comparu mardi matin au palais de justice de Québec, où il a fait face à des accusations d'agression sexuelle, d'attentat à la pudeur et de grossière indécence, pour des gestes posés entre 1976 et 1986.
Le septuagénaire, qui avait été arrêté précédemment et libéré sous promesse de comparaître, devra continuer de s'abstenir d'entrer en communication avec la victime alléguée au dossier.
Cette dernière, aujourd'hui âgée de 47 ans, était d'ailleurs présente dans la salle, en compagnie de deux proches.
L'affaire a été reportée au 13 mars, le temps de vérifier si l'accusé est admissible à l'aide juridique.
Agence QMI Kathryne Lamontagne24/01/2012 19h07

Maurice Piperno (65ans) Montréal.

Délinquant sexuel arrêté
La police recherche d'autres victimes



MONTRÉAL – Le prédateur sexuel Maurice Piperno se retrouve une fois de plus devant les tribunaux. L'homme de 65 ans a comparu mercredi après-midi au palais de justice de Montréal pour répondre de possession et de distribution de pornographie juvénile et d'avoir accédé à de la pornographie juvénile. Grâce à des informations du public, les policiers se sont rendus le 12 janvier chez Piperno, dans l'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie. La perquisition menée dans son domicile a notamment permis aux enquêteurs de découvrir des images de pornographie juvénile. Le pédophile, dont le nom est inscrit au Registre national des délinquants sexuels, a été arrêté sur les lieux. Les policiers affirment avoir des raisons de croire que Maurice Piperno aurait pu avoir des contacts inappropriés avec des enfants dans les parcs du secteur. «Il semble que des témoins l'auraient déjà aperçu en présence d'enfants, a indiqué l'agent Yannick Ouimet, porte-parole de la police de Montréal. On ignore si ces enfants ont été victimes d'attouchements sexuels – on ne le souhaite pas –, mais le seul fait d'avoir été avec des enfants lui est interdit.» En effet, Piperno est sous le coup d'une ordonnance de la cour lui interdisant de se livrer à toute forme d'activité susceptible de le mettre en contact avec des enfants, a fait savoir la police. L'accusé traîne d'ailleurs un lourd passé criminel en matière de délits sexuels. Entre 1993 et 2000, Maurice Piperno a plaidé coupable à trois reprises à des accusations de contacts sexuels sur un enfant de moins de 14 ans. Au cours de la même période, il a été reconnu coupable dans deux dossiers d'agression sexuelle. La police demande à toute personne ayant des informations au sujet de Maurice Piperno de se rendre au poste de police de son quartier ou de composer le 911.

Agence QMI Maxime Deland25/01/2012 18h25

mardi 24 janvier 2012

Jean-Marc Champagne(69ans) Trois-Rivières

Quatre mois de prison pour une agression sexuelle



(Trois-Rivières) Jean-Marc Champagne, un individu de 69 ans de Trois-Rivières, devra passer les quatre prochains mois derrière les barreaux, alors qu'il a été déclaré coupable d'une agression sexuelle sur une femme d'âge adulte, agression qui serait survenue le 3 mai 2009.
Selon la preuve, l'accusé aurait forcé la dame à lui faire une fellation, alors qu'elle n'avait pas donné son consentement. C'est du moins ce qu'a retenu la juge Guylaine Tremblay de la Cour du Québec, au terme des procédures judiciaires qui se sont conclues hier après-midi, au palais de justice de Trois-Rivières.
La victime, qu'on ne peut identifier, est restée traumatisée des événements, a fait savoir la juge, lors du prononcé de la sentence. Par ailleurs, d'autres facteurs aggravants sont venus appuyer sa décision, notamment le fait que l'homme possédait un antécédent d'agression sexuelle sur une personne d'âge mineur, des événements qui se sont produits il y a de nombreuses années mais pour lesquels Champagne avait été reconnu coupable dans les années 2000. Il avait écopé d'une peine de 2 ans moins un jour dans la collectivité.
La juge a reconnu que l'événement du 3 mai 2009 était survenu dans un contexte où l'accusé subissait un ajustement de sa médication et qu'il s'agissait aussi d'un événement unique, mais a tout de même rappelé que ce dernier avait minimisé la portée de son geste, alors qu'il était inconcevable pour lui que la victime ne consente pas à l'acte sexuel reproché.
L'homme a donc été condamné à purger 4 mois de prison. Il sera par ailleurs inscrit au registre des délinquants sexuels pour une période de 20 ans. Après sa libération, Jean-Marc Champagne devra se soumettre à une période de probation de 2 ans, avec suivi pendant 18 mois.
Il lui est par ailleurs interdit de communiquer avec la victime, de posséder des armes à feu pendant 10 ans, des armes prohibées à perpétuité et il devra se sou-mettre à toute thérapie recommandée par son agent de probation.


Publié le 24 janvier 2012 à 08h11 Mis à jour à 08h11


lundi 23 janvier 2012

Roger Beaudreault (57ans) Sorel-Tracy, St-Hyacinthe.

Un an après avoir été déclaré coupable
Un pédophile toujours en liberté




SOREL-TRACY – Reconnu coupable d'agressions sexuelles sur cinq garçons et une fille il y a plus d'un an, le pédophile originaire de Sorel-Tracy Roger Beaudreault devrait connaître sa sentence l'été prochain, une attente insoutenable pour les victimes qui déplorent que leur agresseur soit toujours en liberté.
L'homme de 57 ans, qui a été reconnu coupable d'agressions sexuelles et d'atteintes à la pudeur sur des mineurs le 25 novembre 2010, recevra sa sentence au mois de mai. Le dossier traine en longueur en raison de problèmes de santé liés à l'opération à la prostate qu'il a subie.
Alors qu'il devait recevoir sa sentence le 12 janvier dernier, Roger Beaudreault, qui réside maintenant à Saint-Hyacinthe, a convaincu le juge Denys Noël de retarder les procédures jusqu'au 19 janvier. Le temps d'apporter les papiers médicaux nécessaires pour une autre opération.
Le 19 janvier, le juge n'a pas conclu que le papier médical était convenable, mais il a tout de même fait preuve de clémence. Il a décidé de reporter une dernière fois le dossier. Le 8 mai prochain, Roger Beaudreault connaitra sa sentence pour les agressions sexuelles qu'il a commises sur cinq garçons.
Quant au cas d'agression sexuelle sur une jeune fille mineure, le juge Richard Marleau a décidé, pour les mêmes raisons que son homologue, de remettre la sentence au 14 mai prochain.
Une situation insoutenable pour les victimes qui pensent que le pédophile ne fait que multiplier les excuses pour repousser le prononcé de la sentence.
«Il joue avec tout le monde en ce moment. Il retarde sa peine le plus longtemps possible. Il a assez étiré l'élastique il me semble», a confié l'une des victimes, rencontrée au palais de justice de Sorel-Tracy.
Des cadeaux pour attirer ses victimes
Roger Beaudreault a commis ces agressions sexuelles entre 1971 et 2004.
Selon une des victimes, il attirait les mineurs de toutes sortes de façons: ses motoneiges neuves, des chips, cigarettes, des bonbons, de la liqueur, etc. Dans son cas, le pédophile l'a attiré chez lui en lui promettant de faire un tour de motoneige.
«J'ai bien vu qu'il ne voulait rien savoir. Il m'a amené au sous-sol, pris par le bras avec sa main et a commencé à se masturber de l'autre main devant moi. J'ai réussi à me sauver, mais je sais que d'autres ont été agressés», a-t-il relaté.
Cette victime a indiqué qu'elle digérait mal que la sentence n'ait pas encore été rendue plus d'un an après que son agresseur eut été déclaré coupable et, surtout, qu'il soit toujours en liberté dans l'attente de sa peine.

Agence QMI Jean-Philippe Morin23/01/2012 16h38

vendredi 20 janvier 2012

David Bizier(22ans) Grand-Mère.

Le violeur de Grand-Mère: un délinquant à contrôler?


Nancy MassicotteLe Nouvelliste
(Shawinigan) David Bizier, cet individu qui a agressé sexuellement plusieurs femmes dans le secteur Grand-Mère, devra encore patienter avant de connaître la sentence qui lui sera imposée.
C'est que la couronne, représentée par Me Louis-Charles Bal, veut déposer une requête visant à le faire déclarer délinquant à contrôler. L'évaluation sexologique de Bizier, qui a été réalisée au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, révélerait en effet que le risque de récidive est important quant à un éventuel comportement sexuel agressif. Si Bizier devait être déclaré délinquant sexuel à contrôler, il sera sous surveillance pendant une période maximale de 10 ans suivant son incarcération.
Dans son cas, il risque en plus de se voir imposer une sentence importante de pénitencier. La cause a donc été reportée au 24 février. D'ici à cette date, la défense devra décider si elle demande ou non une contre-expertise.
Lors de son dernier passage à la cour, David Bizier, 22 ans, avait plaidé coupable à plusieurs chefs d'agressions sexuelles armées et de vols qualifiés commis dans le secteur Grand-Mère entre octobre 2010 et avril 2011.
L'individu, qui est originaire de Montréal mais qui demeurait dans la région depuis quelques années, a agressé sexuellement avec un couteau quatre femmes et tenté d'en agresser une cinquième. Les cinq victimes sont âgées entre 17 et 53 ans. Il s'agit toutes d'inconnues, choisies au hasard par l'agresseur.
De même, le prédateur sexuel a admis avoir perpétré des vols qualifiés à l'encontre de trois de ses cinq victimes, d'avoir commis un bris de probation et d'avoir produit du cannabis. Il avait été arrêté en mai 2011 à la suite d'une enquête menée par l'équipe d'enquête sur les crimes en série de la Sûreté du Québec en collaboration avec la division des enquêtes régionales et les enquêteurs du poste de Shawinigan

Jean-Claude Séguin (53ans) Granby

Un pédophile au long cours déclaré délinquant dangereux

Après 35 ans d'arrestations, de condamnations et de peines de prison, le tribunal s'est rendu à l'évidence, hier: rien ne peut guérir Jean-Claude Séguin de sa déviance, la pédophilie.
«Il a suivi tous les programmes, mais rien n'a changé», a indiqué le juge de la Cour du Québec François Marchand avant de déclarer délinquant dangereux l'homme de 53 ans, chauve, bedonnant et aux cheveux blancs.
Le cuisinier d'origine montréalaise, dont les derniers délits ont été commis à Granby, est automatiquement condamné à une peine de prison indéterminée, sans possibilité de libération conditionnelle avant au moins sept ans.
Son nom est aussi inscrit au registre des délinquants dangereux, et un échantillon de son ADN sera conservé.
En rendant sa décision, le magistrat a laissé entendre qu'il n'avait pas le choix. M. Séguin a démontré qu'il était «incapable de contrôler ses pulsions sexuelles» et à «haut risque de récidive», notamment auprès de ses proies favorites, les garçons d'âge prépubère.
Il manifeste de plus «une indifférence marquée» face aux conséquences de ses actes, a dit le juge Marchand.
Toutes ses thérapies et ses peines de prison, qui se chiffrent à au moins sept et remontent jusqu'en 1976, ont échoué. Au fil des années, il a été accusé d'indécence, d'attentat à la pudeur, de prostitution juvénile, de possession de pornographie juvénile, d'agression sexuelle et de trafic de drogue. Il a fait des dizaines de victimes.
Au moment de son arrestation, fin 2007, il venait à peine de sortir d'une longue peine de prison pour des agressions sexuelles commises sur 18 garçons et avait été déclaré délinquant à contrôler, au palais de justice de Longueuil. Il était donc sous surveillance.

Michel Bélair (61ans) Saint-Hippolyte.

Laurentides
Condamné pour ses relations avec une mineure il y a 35 ans
Agence QMI Henri Prévost et Christian Plouffe19/01/2012 16h18
SAINT-HIPPOLYTE – Un résidant de Saint-Hippolyte, dans les Laurentides, a été condamné à 30 mois de prison pour avoir eu des rapports sexuels à plusieurs reprises avec une adolescente, il y a 35 ans.
Michel Bélair, aujourd'hui âgé de 61 ans, avait été arrêté en septembre 2008 après que la victime se soit confiée aux policiers sur cette affaire remontant aux années 1976 à 1978.
À l'époque, l'accusé était chauffeur d'autobus scolaire en plus d'être propriétaire d'un dépanneur au lac de l'Achigan, ce qui l'amenait à avoir des contacts avec la jeune fille. Celle-ci était âgée de 15 ans lors des premières relations qui se sont poursuivies jusqu'à ce qu'elle ait 17 ans.
Michel Bélair faisait également face à une accusation de viol, pour laquelle il a été acquitté en 2010.
Absence de remords
La Couronne, représentée par Me Sonia Paquet, réclamait un emprisonnement de 42 mois, considérant les conséquences de ses gestes sur la victime et son absence de remords puisque, selon lui, l'adolescente était consentante.
«L'accusé a fabriqué une véritable toile d'araignée autour de la famille de la victime pour s'y introduire et donner confiance aux parents», a expliqué Me Paquet dans ses observations sur la peine.
L'avocat de la défense, Pierre Gauthier, avait mis l'accent sur le temps passé depuis les événements et sur le faible risque de récidive de la part de cet individu qui, depuis, a une nouvelle conjointe et deux filles. Il suggérait une peine à purger dans la communauté.
La juge Michèle Toupin a toutefois opté pour une sentence d'incarcération au pénitencier. Michel Bélair est en outre inscrit pour 10 ans au registre des délinquants sexuels et a dû fournir un échantillon d'ADN.

jeudi 19 janvier 2012

Hugo Chaloux (20ans) St-Jérome.


19 Janvier 2012
PédophilieLe cyberprédateur de Saint-Jérôme plaide coupableAgence QMI Henri Prévost et Christian Plouffe19/01/2012 14h17 SAINT-JÉRÔME -
Hugo Chaloux a reconnu sa culpabilité jeudi matin à une vingtaine de la cinquantaine d'accusations portées contre lui pour des agressions commises sur plusieurs adolescentes contactées par internet.Chaloux, un habitant de Saint-Jérôme âgé de 20 ans, avait été arrêté en novembre dans le cadre de cette affaire.Onze victimes de 13 ans à 17 ans avaient été formellement identifiées dans le cadre des procédures intentées contre le jeune homme. La Couronne laissait cependant entendre que de nombreuses autres adolescentes étaient tombées dans les filets du jeune cyberprédateur.La Couronne a annoncé un arrêt des procédures sur une quinzaine d'accusations, tandis que six autres sont pour l'instant suspendues.L'examen des dossiers concernant les accusations de vol d'autos et d'introduction par effraction qui avaient aussi été portés contre Chaloux a été reporté au 30 mars. C'est également à cette date qu'on pourrait connaître la sentence concernant les dossiers réglés jeudi.L'arrestation de Chaloux avait eu l'effet d'une bombe à Saint-Jérôme, où il semblait bien connu chez les jeunes des écoles secondaires dont certains semblaient être au courant de ses agissements. C'est le témoignage d'une intervenante scolaire, mise au courant des actes du jeune homme, qui avait déclenché l'enquête policière le 17 novembre.La police municipale avait alors confié le dossier à l'Équipe d'exploitation sexuelle des enfants sur internet de la Sûreté du Québec. Deux semaines plus tard, Chaloux était arrêté au domicile de ses parents.

14 DÉCEMBRE 2011SAINT-JÉRÔME - Vingt-deux nouveaux chefs d'accusation ont été déposés mercredi contre Hugo Chaloux, de Saint-Jérôme, arrêté à la fin de novembre relativement à des agressions sexuelles commises sur des adolescentes qu'il aurait contactées par internet.EN VIDÉO:22 nouvelles accusations pour Hugo ChalouxCes dossiers concernent six nouvelles présumées victimes, qui s'ajoutent aux cinq identifiées lors de la comparution initiale du jeune homme.Il s'agit encore là d'adolescentes de 14 à 17 ans. Dans deux cas, on n'a pas porté d'accusations d'agression, mais les gestes reprochés à Chaloux sont néanmoins à connotation sexuelle. Certaines victimes auraient en outre été la cible de menaces.Les faits se seraient majoritairement produits en 2011, à Saint-Jérôme et Sainte-Sophie, mais certains remonteraient à deux ans.L'homme de 20 ans a brièvement comparu au palais de justice pour répondre de ces nouvelles accusations et a vite été ramené en cellule. La prochaine audience est prévue le 21 décembre.Encore plus de victimes?La Sûreté du Québec a lancé un appel public pour retrouver d'éventuelles victimes de ce présumé cyberprédateur.L'analyse de son ordinateur risque également de mener à l'identification d'autres adolescentes qu'il aurait séduites par le biais de sites de clavardage et de réseaux sociaux sur internet.SAINT-JÉRÔME - Un homme âgé de 20 ans aurait agressé au moins cinq adolescentes après les avoir contactées par le biais de médias sociaux comme Facebook et MSN. Le présumé cyberprédateur a comparu au palais de justice de Saint-Jérôme mardi.Hugo Chaloux fait face à 26 accusations de leurre d’une personne mineure au moyen d’un ordinateur, d’extorsion, de toucher à des fins d’ordre sexuel et d’agression sexuelle.Les gestes qu’on lui reproche s’échelonnent de l’hiver 2009 à novembre 2011 et se sont produits à Saint-Jérôme et Mirabel. Les victimes étaient âgées de 13 à 17 ans. Intervenante scolaireC’est le témoignage d’une intervenante scolaire, mise au courant des faits, qui a déclenché l’enquête le 17 novembre. La police municipale de Saint-Jérôme a alors transmis le dossier à l’équipe d’exploitation sexuelle des enfants sur internet mise sur pied par la Sûreté du Québec.Celle-ci a agi rapidement. La dernière infraction répertoriée remonte au 22 novembre et le suspect a été arrêté lundi à son domicile de Saint-Jérôme. Les policiers ont du même coup saisi sur les lieux du matériel informatique qui permettra d’étoffer leur enquête.Plusieurs autres victimesD’ailleurs, il faut s’attendre à ce que de nombreuses autres accusations s’ajoutent. La procureure de la Couronne Caroline Buist a confirmé que plusieurs autres victimes se sont déjà manifestées. Elle s’attend en outre à ce que l’analyse de l’ordinateur de l’accusé ainsi que la médiatisation de cette affaire permettent d’en retracer un certain nombre.Me Buist a laissé entendre que plusieurs dizaines d’adolescentes auraient pu être victimes de ce présumé cyberprédateur, qu’elle décrit comme un «maniaque d’informatique». Ce comportement illégal pourrait d’ailleurs remonter à l’époque où lui-même était mineur.Hugo Chaloux demeure pour l’instant incarcéré en attendant la suite des procédures.

8 décembre 2011SAINT-JÉRÔME – Le présumé cyberprédateur arrêté il y a deux semaines à Saint-Jérôme fera bientôt face à de nouvelles accusations, et la SQ fait appel à la population pour obtenir plus d’informations à son sujet.Hugo Chaloux, 20 ans, a été arrêté le 28 novembre à la résidence de ses parents, chez qui il habitait. Pour l’instant, il fait face à 26 chefs d'accusation concernant cinq victimes alléguées âgées de 13 à 17 ans. Il est notamment accusé de leurres de mineures au moyen d'un ordinateur, d'extorsion, d’attouchements sexuels et d'agressions sexuelles.Dès sa mise en accusation initiale, les autorités avaient laissé entendre que plusieurs autres jeunes femmes auraient été victimes de Chaloux. Son avocat, Marc Forgues, et la procureure de la Couronne, Caroline Buist, ont confirmé jeudi que de nouvelles accusations concernant une dizaine de victimes seront déposées mercredi prochain.Chaloux est incarcéré depuis son arrestation et, s’il n’en tient qu’à Me Buist, il n’est pas à la veille d’être remis en liberté.La Couronne soutient que le jeune homme se servait des médias sociaux pour rencontrer ses victimes. Il semble qu'il les complimentait pour les convaincre de le rencontrer, et qu’il les agressait ensuite. Les gestes reprochés seraient survenus entre l'hiver 2009 et novembre dernier, à Saint-Jérôme et à Mirabel.L'équipe d'enquête sur l'exploitation sexuelle des enfants sur internet est à la recherche renseignements sur Hugo Chaloux et sur ses agissements. Tout porte à croire que la Sûreté du Québec recherche d'autres victimes.Tout renseignement pertinent peut être communiqué à la SQ au 1 (800) 659-4264

mercredi 18 janvier 2012

Claude Soucy (67ans) Limoilou, Québec.

Attouchements sexuels sur trois déficientes
Soucy écope de 18 mois.

QUÉBEC – Claude Soucy, âgé de 67 ans, qui était jadis bénévole au patro Roc-Amadour, dans le quartier Limoilou à Québec, a écopé mercredi de 18 mois de prison dans la collectivité, pour avoir posé des gestes à caractère sexuel sur trois femmes déficientes intellectuelles.
La juge Marie-Claude Gilbert a donc assigné à résidence le sexagénaire, 24 heures sur 24, pour la première moitié de sa peine. Il devra se soumettre à un couvre-feu lors de la seconde. De plus, il lui sera interdit d'occuper une fonction le plaçant dans une position d'autorité ou de confiance envers des personnes vulnérables.
Soucy avait plaidé coupable, en juin, à quatre chefs d'accusation d'attouchement sexuel, d'incitation à des contacts sexuels et d'agression sexuelle. Les événements reprochés sont survenus de 2007 à 2009, alors que les victimes, des bénéficiaires du patro Roc-Amadour, avaient entre 45 et 59 ans.
À cette époque, l'accusé, qui était sans antécédent judiciaire alors, se rendait régulièrement au centre communautaire pour y faire du bénévolat. L'homme, qui se déplace en fauteuil roulant, avait touché à quelques reprises les seins et les fesses de ses victimes, en plus d'avoir tenté une pénétration auprès de l'une d'elles, alors qu'il l'aidait, chez elle.
À la fin de sa peine, Claude Soucy sera soumis à une probation de deux ans, avec suivi, où il devra entreprendre une thérapie. Il sera de plus inscrit pour une période de dix ans dans le Registre des délinquants sexuels.
Agence QMI Kathryne Lamontagne18/01/2012 18h26

Bertrand Audet (51 ans) Sherbrooke.

Bertrand Audet demeure détenu
Son ordinateur doit être passé au peigne fin


SHERBROOKE – Le juge Conrad Chapdelaine a entendu vendredi après-midi l'enquête en cautionnement de Bertrand Audet, cet individu inculpé d'avoir leurré un jeune garçon âgé de 13 ans en vue d'obtenir des faveurs sexuelles. L'enquête aurait jusqu'à maintenant révélé que l'ordinateur que possédait Audet à son domicile pouvait contenir du matériel pornographique juvénile.
L'enquêteur de la Régie de police Memphrémagog, Dany Blouin, a transmis cette information au tribunal, demandant toutefois un certain délai pour lui permettre de «fouiller» l'ordinateur. Le juge Chapdelaine a donc reporté le dossier au 2 février prochain et Audet demeure détenu.
Le 2 février, l'avocat d'Audet, Me Christian Raymond, devrait faire entendre un témoin, qui serait disposé à déposer un montant de cautionnement.
Une présence remarquée à la Cour fut celle du père de la victime alléguée, qui demeure amer à l'endroit des policiers qui, selon lui, ont été lents à engager le processus qui a conduit à l'arrestation du récidiviste âgé de 51 ans.
Ses antécédents en matière de délits sexuels auraient dû faire en sorte qu'on précipite l'enquête sur son compte relativement aux événements, qui remontent à quelques mois. Le père, dont on doit taire l'identité, s'était rendu lui-même, seul, à la résidence de Bertrand Audet, pour le confronter et lui signifier qu'il était en état d'«arrestation civile», avant qu'un policier de Sherbrooke ne se présente sur les lieux une demi-heure plus tard .

Agence QMI Bertrand Gosselin20/01/2012 21h44

18/01/2012

Bertrand Audet aurait leurré un jeune.
SHERBROOKE – Les agents de la Régie de police Memphrémagog ont procédé, mercredi matin, à l'arrestation d'un individu de 51 ans, Bertrand Audet, soupçonné d'avoir utilisé son ordinateur, via Facebook, pour communiquer avec un garçon de 13 ans en vue d'obtenir des faveurs sexuelles.
De plus, Bertrand Audet est accusé de possession de stupéfiants aux fins de trafic et de culture.
Trois mandats d'arrestation avaient été lancés contre le quinquagénaire jeudi dernier, le 12 janvier. Il a été arrêté dans un immeuble du boulevard de l'Université à Sherbrooke. Il a comparu devant le juge Serge Boisvert. En poursuite, Me Corinne Girard s'est opposée à sa remise en liberté.
Dans son logement, les agents ont confisqué 10 000 cigarettes de contrebande de même qu'une somme de 5800 $. Le contenu de son ordinateur sera scruté par les policiers.
Audet a déjà plaidé coupable au fil d'une vingtaine d'années à des accusations d'agression sexuelle – attouchements - sur une jeune femme, de culture et possession de marijuana aux fins de trafic et de vol simple.
Un père mécontent des policiers
Au jour de la comparution au palais de justice, le père de la victime de 13 ans en avait long à dire sur le travail des policiers. Il ne comprend pas pourquoi ils ont mis quatre mois avant de procéder à l'arrestation du suspect.
L'accusé habite sur le boulevard de l'Université à Sherbrooke. Par contre, les gestes reprochés se seraient déroulés au mois de septembre dernier dans un parc à Sainte-Catherine-de-Hatley, sur le territoire de la Régie de police Memphrémagog.
«À cause de cette situation, tous les corps de police de la région se sont lancé la balle pour savoir qui allait intervenir dans le dossier», a déploré le père de la victime.
La victime a eu ses premiers contacts avec l'agresseur sur Facebook. C'était «l'ami» d'un «ami». Le jeune a alors appris que l'individu vendait du cannabis à bon prix. Les deux se sont ensuite rencontrés au Camp Savio, à Sainte-Catherine-de Hatley, pour les transactions.
À sa nouvelle école privée, la victime s'est fait prendre par les autorités scolaires lorsqu'il a tenté de s'approvisionner en cannabis pour en fournir à ses amis. Il a d'ailleurs été expulsé de l'établissement privé.
C'est à ce moment que le père a appris que son fils s'approvisionnait en cannabis moyennant certains «câlins».
En septembre dernier, exaspéré par les réponses obtenues par les policiers, le père a décidé d'intervenir lui-même en procédant à une «arrestation civile» en se présentant chez le suspect. «Et ça prit une demi-heure avant qu'un policier de Sherbrooke se pointe au domicile du suspect», s'est insurgé le père de la victime.
Agence QMI Ghislain Allard et Bertrand Gosselin18/01/2012 19h45

mardi 17 janvier 2012

Kimberly Byron Moskalewski Pierrefond, Verdun, Montréal.

Pédophilie
Moskalewski parade devant la Cour supérieure

Un présumé pédophile accusé d'avoir incité à des contacts sexuels une fillette, qui fréquentait le service de garde en milieu familial de sa femme, saura demain midi s'il peut recouvrer sa liberté.
Kimberly Byron Moskalewski, 52 ans, a subi une seconde enquête sur remise en liberté, hier, cette fois-ci en Cour supérieure devant l'honorable juge Claude Champagne.
La première fois, Moskalewski, qui ne peut retourner chez lui, avait annoncé son intention d'habiter chez un ami.
Or, à la surprise générale, on a appris que l'ami en question avait également des antécédents de pédophilie et la libération de Moskalewski a été refusée.
Hier, la défense a proposé que l'accusé réside à la Maison du père, mais la poursuite a mis en doute les mesures de contrôle du refuge relativement à un tel cas.
Moskalewski fait également face à des accusations de possession, distribution et production de pornographie juvénile, et de leurre. Moskalewsi est détenu depuis son arrestation en août 2011.
Daniel Renaud26/01/2012 08h32


Un accusé de crimes sexuels voulait aller vivre chez un agresseur récidiviste.
Kimberly Byron Moskalewski, accusé de crimes sexuels à l'égard d'une fillette, a causé une petite commotion la semaine dernière dans la salle de cour où il réclamait sa remise en liberté provisoire en attente de son procès.
L'adresse qu'il avait choisie de fournir au juge comme endroit de résidence pendant les procédures était celle d'un... agresseur sexuel récidiviste!
Ce programmeur informatique du Canadien National avait été accusé en septembre de possession, distribution, et même de production de matériel pornographique mettant en scène des enfants. Il était aussi accusé d'avoir incité une enfant à des contacts sexuels.
L'homme habitait alors une résidence de Pierrefonds où sa conjointe opérait une garderie en milieu familial. De nombreux ordinateurs ont été saisis chez l'homme.
Il est impossible de relater la teneur exacte de la preuve qui est, comme c'est souvent le cas en début de procédures judiciaires, frappée d'un interdit de publication.
Même s'il est sans antécédent judiciaire, Moskalewski avait échoué au lendemain de sa mise en accusation dans sa tentative de recouvrer sa liberté en attente de son procès. Le juge Salvatore Mascia de la cour du Québec, avait estimé que sa remise en liberté minerait la confiance du public en l'administration de la justice.
La semaine dernière, l'homme s'est présenté devant le juge Claude Champagne de la cour supérieure pour demander une révision de la décision Mascia.
Un accusé qui souhaite être remis en liberté doit généralement fournir à la Justice une adresse recommandable où il s'engage à demeurer pour la durée des procédures, où il ne risque pas d'être tenté de briser ses conditions. Et idéalement être épaulé par des proches venant témoigner en sa faveur.
Dans le cas présent, le révérend d'une église anglicane de Westmount s'est présenté à la Cour en soutane pour livrer un témoignage favorable à Moskalewski.
Mais la vraie surprise, elle est venue quand la procureur aux poursuites criminelles et pénales Me Carolyne Paquin a annoncé au juge Champagne que l'adresse où souhaitait résider l'accusé, qui ne peut retourner chez lui, est celle d'un homme de 72 ans condamné en décembre dernier à 18 mois de prison pour agression sexuelle. De plus, il s'agissait de sa troisième condamnation du genre depuis 2007.
Cette annonce a semblé prendre par surprise le juge Champagne, mais surtout l'avocat de Moskalewski, Me Robert Bellefeuille.
Me Bellefeuille dit avoir lui même fourni l'adresse à Me Paquin et l'enquêteur chargé du dossier avant l'audience, et qu'il ne savait pas qu'elle était celle d'un agresseur. C'est l'enquêteur qui a fait cette trouvaille.
Il semble que Moskalewski aurait connu l'homme de 72 ans en détention et que celui-ci lui aurait suggéré d'aller habiter chez lui, dans le secteur de Verdun.
Fière de son annonce, Me Paquin aurait bien aimé que cette information signifie un nouveau refus de libération à Moskalewski. Mais le juge Champagne a consenti à ce que la cause soit reportée au 25 janvier, afin que l'accusé puisse trouver une autre adresse où il pourrait résider, advenant sa libération.
David SanterreLa Presse

Jean-Yves Migneault (58 ans) Montréal.

Montréal
Le kidnappeur du IGA est coupable

MONTRÉAL - Un homme qui avait enlevé puis agressé sexuellement une inconnue dans le stationnement d'un supermarché IGA, en avril 2010, a été reconnu coupable d'une kyrielle d'accusations pesant contre lui.
Jean-Yves Migneault, 58 ans, faisait face à 13 chefs d'accusations, dont agression sexuelle, agression armée, menace, enlèvement, vol qualifié, usage d'une arme et harcèlement.
Le 11 avril 2010, il avait menacé son ex-conjointe avec une fausse arme à feu et, en soirée, avait enlevé une parfaite inconnue dans le stationnement d'un IGA de la rue Jarry.
Il l'avait conduite hors de Montréal, avant de l'agresser sexuellement à la pointe d'un faux pistolet et de la ramener sur l'île. Le calvaire de la victime aura duré quatre heures.
La femme avait témoigné au procès, racontant avec maints détails le supplice qu'elle avait subi. Une ordonnance de non-publication interdit cependant de dévoiler son identité.
L'amnésie n'est pas une défense
En déclarant Migneault coupable de toutes les accusations sauf de celle de menaces, la juge Lori Renée Weitzman a balayé du revers de la main la défense « peu crédible » de l'accusé, qui avait plaidé le « black-out », prétendant que son ex-conjointe aurait pu « mettre quelque chose dans son café ».
« Même si je pouvais croire qu'il a tout oublié, il pouvait parler, marcher, bouger et conduire », a déclaré la juge, ajoutant que la jurisprudence prévoyait que « ne pas se souvenir des événements ne constitue pas une défense valide ».
Lors de la lecture du jugement, Migneault a plusieurs fois jeté des regards sur une victime, tout en marmonnant des phrases inintelligibles en se frottant le menton.
Un jugement «satisfaisant»
La procureure à la Couronne, Me Rachel Pitre a annoncé qu'elle demandera à ce que Migneault soit déclaré délinquant dangereux, dans quel cas il devra purger une peine de prison à durée indéterminée. Dans sept ans, il sera évalué et en cas de refus de libération, une réévaluation aura lieu tous les deux ans.
« Je suis satisfaite de la décision, a déclaré Me Pitre à la sortie de l'audience. Les victimes ont été braves et courageuses d'avoir témoigné. »
S'il se représentait seul, Migneault bénéficiait quand même des conseils d'un avocat, Me Yann Trignac.
D'ici 60 jours, Jean-Yves Migneault sera évalué par un psychiatre, à la suite de quoi les parties reviendront en Cour pour déterminer d'une date pour les représentations sur la peine à imposer.



Michaël Nguyen17/01/2012 03h25

lundi 16 janvier 2012

Marc-Antoine Auger (45 ans) St-Sophie, Montréal.



Une ado se serait offerte en pâture pour coincer un présumé agresseur.


Publié le 21 décembre 2011 à 05h00 Mis à jour le 21 décembre 2011 à 10h20


Ayant appris que son amie de 15 ans avait eu des contacts sexuels non souhaités, mais rétribués avec un prétendu photographe rencontré par l'intermédiaire de l'internet, une adolescente de 16 ans se serait offerte en pâture, dans le but de vérifier si son amie disait vrai et de coincer l'individu.
Or, ne s'improvise pas enquêteur qui veut.
«Je voulais appeler la police, mais j'ai eu trop peur. J'ai rentré dans l'auto, et il m'a emmenée dans le stationnement du parc Jarry. Il a baissé son pantalon et m'a demandé de le sucer. Je ne savais plus quoi faire, je l'ai fait», a raconté la jeune fille, hier, à l'enquête préliminaire de Marc-Antoine Auger, à Montréal. Elle avait 16 ans au moment des faits allégués.
Après les témoignages des deux présumées victimes, hier en Cour du Québec, l'homme de 45 ans a été inculpé de chefs relatifs à l'utilisation d'un ordinateur pour commettre un crime et d'agressions sexuelles sur des mineures. Les faits se seraient déroulés entre les 8 et 29 avril 2010, à Montréal. M. Auger, un père de famille qui était président de la ligue de soccer Les Cavaliers de Sainte-Sophie et qui était bien en vue dans sa communauté au moment des événements, a démissionné après sa mise en accusation, en mai 2010.
Selon les témoignages entendus hier, tout a commencé quand, au printemps 2010, la jeune fille de 15 ans a publié une annonce contenant des photos d'elle sur le site de petites annonces Kijiji, signalant qu'elle cherchait des contrats de mannequin. La jeune fille a répondu au courriel d'un homme qui disait avoir du travail pour elle. Elle a indiqué qu'elle ne voulait pas poser nue. L'homme aurait fait valoir qu'il avait d'autres contrats, et elle a accepté de le rencontrer, dans un Tim Hortons. Sur place, il y avait beaucoup de gens, et l'homme l'aurait plutôt invitée à aller discuter dans sa voiture. Elle a accepté. L'homme aurait vite aiguillé la conversation sur le sexe. «Il m'a dit qu'il avait des contrats payants, après il a parlé de vêtements pour les fantasmes. Là, ça commençait à moins m'intéresser. J'ai dit: "Je ne pense pas que ma mère voudrait." Il m'a répondu: "Ta mère n'est pas obligée de tout savoir."»
La jeune fille affirme qu'au moment où elle allait sortir de l'auto, l'homme, qu'elle identifie comme étant Marc-Antoine Auger, a verrouillé les portières.
«J'ai commencé à avoir peur. Je me suis dit: "je vais rester calme."» L'homme s'est rendu dans le stationnement de la gare de Roxboro, qui était plus tranquille. Il aurait offert à la jeune fille de le masturber trois fois par semaine, en échange d'une rémunération. Toujours selon le témoignage de la jeune fille, l'homme s'est masturbé devant elle dans la voiture et lui a fait des attouchements, avant de la reconduire et de glisser une cinquantaine de dollars dans la poche de son manteau. La jeune fille soutient avoir eu très peur. Elle aurait collaboré par crainte des réactions de l'individu.
Un test
À son retour, la jeune fille a parlé de sa mauvaise expérience à une de ses amies, qui a décidé de vérifier par elle-même.
«Je voulais juste avoir des preuves, savoir si elle disait la vérité, car des fois, elle racontait des choses pour attirer l'attention», a raconté l'amie, hier. Celle-ci a communiqué avec l'homme qui se faisait appeler Marc Gariépy sur Facebook. Elle l'a rencontré le 29 avril, près de l'école qu'elle fréquentait. Elle est montée dans la voiture de l'individu, qu'elle identifie aussi comme M. Auger. Ils se sont rendus dans le stationnement du parc Jarry. À la demande de l'homme, elle lui a fait une fellation. «J'étais figée, je me sentais vraiment mal», a-t-elle répondu en pleurant, hier, à la procureure de la Couronne, Rachelle Pitre. Au terme de la rencontre, elle se souvient que M. Auger lui a donné 50$ avant de la conduire à l'école.
Les deux adolescentes ont porté plainte peu après. M. Auger a été arrêté et a comparu le 19 mai 2010. Hier, Me Joëlle Roy, qui représente l'accusé, a questionné les jeunes filles sur les intentions qu'elles avaient quand elles sont allées rencontrer l'homme qu'elles ne connaissaient pas. Les deux ont assuré qu'elles ne l'avaient pas fait pour l'argent, même si celle de 16 ans s'était plainte de son «manque d'argent» la veille de la rencontre.
M. Auger retournera devant le tribunal le 23 janvier pour connaître la date de son procès.

Mario Filion (41 ans) La Tuque.

Le procès de Mario Filion reporté.
(La Tuque) L'exercice de la justice peut parfois être difficile dans une petite ville de 12 000 habitants comme La Tuque. Les conflits d'intérêt peuvent être plus propices. Mario Filion, un homme accusé d'agression sexuelle envers un jeune de moins de 14 ans en sait quelque chose. Il devra au cours du prochain mois trouver un nouvel avocat à l'extérieur du Haut-Saint-Maurice.
Cela survient juste à la veille de son procès qui devait avoir lieu aujourd'hui. Son avocate de l'aide juridique a déposé hier au juge de la Cour du Québec Dominique Slater une requête pour être relevée de l'affaire. Elle vient d'accepter un poste dans une autre région. La demande jugée raisonnable a été acceptée par la cour. Toutefois, aucun avocat de La Tuque ne peut défendre l'homme de 41 ans. Tous ont déclaré au tribunal être en conflit d'intérêts. Mario Filion a jusqu'au 8 février prochain, date à laquelle il reviendra en cour, pour se trouver un nouvel avocat.
Le procureur de la Couronne n'a d'autre choix que de composer avec cet impair. Il a toutefois souligné qu'il s'agissait de la deuxième fois qu'une telle situation retarde les procédures judiciaires contre Filion. Les accusations ont été portées le 19 juillet 2010.
Mario Filion est accusé d'agression sexuelle, d'attouchements sexuels sur un jeune de moins de 14 ans. Il aurait aussi incité la présumée victime à le toucher et il l'aurait menacé de mort ou de causer des lésions corporelles. Les faits se seraient déroulés entre le 1er janvier 2001 et le 7 mai 2010. S'il est reconnu coupable, il est passible d'une peine d'emprisonnement de 10 ans.
Publié le 11 janvier 2012 à 07h39 Mis à jour le 11 janvier 2012 à 07h39
Gabriel DelisleLe Nouvelliste

Stéphane Abran (48 ans) Trois-Rivières.



Stéphane Abran cité à subir son procès.



Stéphane Abran, le président du Syndicat des enseignants et enseignantes de la Riveraine, a été cité lundi matin à subir son procès pour agression sexuelle sur un mineur.
Au terme d'une enquête préliminaire tenue au palais de justice de Trois-Rivières, le juge Jacques Trudel a en effet renvoyé l'homme de 48 ans à subir un procès pour six chefs d'accusation d'agressions sexuelles, d'attouchements sexuels et d'incitations à des contacts sexuels. La cause a été reportée pro forma au 6 mars.
En vertu d'une ordonnance de non-publication, il nous est interdit de dévoiler le contenu de la preuve présentée. On peut cependant préciser que l'enquête préliminaire a donné l'occasion, lundi, à la présumée victime, un mineur de 13 ans, de relater sa version des faits devant la cour par le biais d'un télétémoignage.
L'adolescent ne serait toutefois pas un élève de l'école secondaire Jean-Nicolet où Abran enseignait à temps plein depuis 1997-1998. Selon l'acte d'accusation, les faits qui lui sont reprochés seraient survenus entre le 1er mars 2010 et le 20 août 2010 à Notre-Dame-du-Mont-Carmel et à Saint-Maurice.
Abran est enseignant permanent en sciences humaines à l'école secondaire Jean-Nicolet depuis 1997-1998. Depuis 2010, il est libéré de ses fonctions d'enseignant, ayant été élu président du syndicat des enseignants.
Ce n'est pas la première fois que Stéphane Abran fait face à la justice pour des prétendus abus sexuels sur des mineurs. En 2000, on l'avait accusé d'avoir agressé sexuellement deux garçons dont il s'était occupé à la fin des années 80 et au début des années 90. Il avait cependant été acquitté puisque la preuve s'était avérée insuffisante pour conclure à une culpabilité hors de tout doute raisonnable.

Publié le 10 janvier 2012 à 07h21 Mis à jour le 10 janvier 2012 à 07h21

Nancy MassicotteLe Nouvelliste

Daniel Duguay (49 ans) Trois-Rivières.

Sept ans et demi de prison pour Daniel Duguay
(Trois-Rivières) Une sentence de sept ans et demi de pénitencier a été imposée hier, à Daniel Duguay, 49 ans, pour avoir agressé sexuellement quatre personnes, dont un mineur pendant une dizaine d'années.
Vu la gravité des gestes posés et le risque de récidive, il a également été déclaré délinquant sexuel à contrôler, de sorte qu'il sera sous stricte surveillance pendant dix ans suivant sa libération. «Il est inquiétant pour le tribunal de constater la déresponsabilisation dont vous faites preuve. Vous entretenez une sorte de pensée magique qui vous laisse croire par exemple que la prise d'ativan contrôle votre libido, à moins que ça ne soit une forme de manipulation de votre part», a indiqué le juge Jacques Trudel en s'adressant au prévenu hier matin.
Rappelons que Daniel Duguay a plaidé coupable le 8 octobre 2010 à quatre chefs d'agression sexuelle, un chef d'incitation à des contacts sexuels, un chef d'entrave au travail des policiers, deux autres chefs pour avoir contrevenu à des interdictions de la cour en communiquant avec une victime afin d'influencer son témoignage à la cour , quatre bris de condition et un bris de probation.
Parmi ses victimes, on compte un garçon qui a été abusé sexuellement de 1994 à 2004. Il était alors âgé entre 4 et 14 ans. À plus d'une quinzaine de reprises, Duguay se serait livré à des gestes de fellation et de masturbation à son encontre. Il aurait également tenté de le sodomiser. Les autres victimes de Duguay sont des jeunes filles âgées entre 16 et 21 ans. Il a notamment abusé de l'une d'elles alors qu'elle était sévèrement intoxiquée par l'alcool.
Notons par ailleurs que Duguay a des antécédents de même nature. En 1994, il a écopé d'une sentence suspendue et d'une probation de trois ans. Il a notamment suivi une thérapie pour sa problématique sexuelle. Or, il est clair que celle-ci n'a eu aucun véritable impact puisqu'au cours de la même année, il a recommencé à sévir sur un autre garçon. Les crimes se sont poursuivis pendant plusieurs années en dépit du suicide de sa première victime.
La Couronne, représentée par Me Catherine Lacoursière, réclamait au tribunal une peine de 15 ans de pénitencier, soit la peine maximale de dix ans pour les agressions sexuelles et des sentences consécutives pour les autres délits. Elle demandait également que Duguay soit déclaré délinquant à contrôler pour dix ans.
La défense, assurée par Me Maurice Biron, avait pour sa part suggéré que la peine soit l'équivalent du temps déjà effectué derrière les barreaux. Précisons que Duguay est détenu depuis octobre 2009 mais puisqu'à cette date, le temps préventif comptait en double, il a purgé à ce jour l'équivalent de quatre ans et demi de prison.
Le juge Trudel a plutôt condamné Duguay à un total de sept ans et demi de pénitencier. Compte tenu de la période de détention provisoire, il lui reste donc trois ans à faire. Une fois libéré, il lui sera interdit de se trouver dans des lieux publics et d'occuper un emploi le mettant en présence de mineurs de moins de 16 ans. Il ne peut également utiliser un ordinateur pour communiquer avec eux et ce, pour une période de dix ans. À cela, il faut ajouter la surveillance dont il fera l'objet à titre de délinquant à contrôler. Enfin, il ne pourra posséder d'arme durant toute sa vie.
À la sortie de la salle d'audiences, Me Lacoursière s'est dite satisfaite par la sentence du juge Trudel. «Elle représente bien ce qui devrait être rendu en semblable matière», a-t-elle mentionné.
L'une des victimes de Daniel Duguay, qui a été abusée pendant huit mois, était pour sa part un peu déçue. «Je trouve que la sentence n'est pas assez longue pour tout le tort qu'il a causé. Je m'attendais à plus. Par contre, je suis satisfaite de savoir qu'il sera délinquant à contrôler pendant dix ans», a-t-elle déclaré.
Malgré tout, elle invite les victimes d'abus sexuels à dénoncer leur agresseur. «J'ai personnellement gardé le silence pendant trop longtemps. J'aurais dû le dénoncer plus tôt. Cela m'aurait aidé à trouver la paix», a-t-elle ajouté.
Enfin, du côté de la défense, Me Alexandre Biron, l'associé de Me Maurice Biron, estime que la peine est très importante dans les circonstances. «Le maximum pour une agression sexuelle est de dix ans de prison. On doit rencontrer notre client pour connaître son désir en lien avec cette sentence et évaluer la possibilité d'aller en appel ou non», a-t-il conclu.
Publié le 11 janvier 2012 à 07h37 Mis à jour le 11 janvier 2012 à 07h37
Nancy MassicotteLe Nouvelliste

André-Philippe Rivard (25 ans) Montréal, La Tuque.

Un délinquant sexuel peut-il faire du camping?
Gabriel DelisleLe Nouvelliste
(La Tuque) La nature même d'un terrain de camping était au coeur d'un procès jeudi à La Tuque. Est-ce que ces établissements où l'on retrouve des endroits de baignade peuvent être fréquentés par une personne inscrite sur le registre national des délinquants sexuels? Voici ce que la juge Dominique Slater de la Cour du Québec devra déterminer.
André-Philippe Rivard, 25 ans de Montréal, était de passage en juillet dernier à La Tuque. Après avoir passé quelques jours en forêt où il avait été intercepté et identifié avec sa conjointe, trois enfants et un autre homme par la Sûreté du Québec (SQ), l'accusé a dormi une nuit au Camping La Tuque. Inscrit sur le registre national des délinquants sexuels, il lui est interdit pour le reste de sa vie de se retrouver dans un parc ou tout endroit où l'on s'attend à ce que des enfants se baignent.
Au fait de la situation et des conditions de liberté de Rivard, la SQ a jugé que le délinquant sexuel ne les respectait pas. Après avoir été arrêté, il a été libéré quelques jours plus tard moyennant une caution de 900 $. La juge Slater devra déterminer si un terrain de camping est un endroit qu'il lui était interdit de fréquenter. Elle rendra sa décision le 8 mars.
Le procureur de la Couronne estime de son côté qu'il est normal qu'un terrain de camping soit fréquenté par des enfants et que par conséquent, la présence de Rivard sur ce site contreviendrait à ses conditions de liberté.
L'avocate de la défense, Me Mélanie Ricard, estime quant à elle que l'activité pratiquée sur un terrain de camping est justement le camping. Elle prétend qu'il était dans les droits de l'accusé de dormir là. «C'est un quartier en soi. Il y a 400 terrains de camping à cet endroit-là. Mon client n'a pas fréquenté la piscine, il est demeuré sur son site», a-t-elle fait valoir.
Toutefois, Rivard a avoué hier pouvoir apercevoir la piscine de son terrain, bien que celle-ci soit loin et derrière une clôture.
André-Philippe Rivard a passé 38 mois derrière les barreaux pour agression sexuelle sur une personne de moins de 14 ans et possession de matériel de pornographie juvénile en 2007.
Il figure de plus sur le registre des délinquants sexuel et il lui est interdit jusqu'à la fin de ses jours de fréquenter tout parc ou endroit où se baigneraient des enfants, de communiquer par ordinateurs avec un enfant de moins de 14 ans et d'être en position d'autorité avec des enfants.

L'abbé Paul-André Harvey (75 ans) Kénogami



Un prêtre accusé d'abus sexuels






(CHICOUTIMI) Cinq accusations de nature sexuelle ont été portées hier contre un prêtre à la retraite du diocèse de Chicoutimi pour des événements présumément survenus entre le 29 avril 1966 et le 28 février 1969.
L'abbé Paul-André Harvey, 75 ans, aurait attenté à la pudeur et posé des gestes de grossière indécence, selon les termes du Code criminel de l'époque, envers trois fillettes âgées entre 7 et 8 ans, dans différentes paroisses de Kénogami.
Les plaignantes se seraient tues pendant plus de quatre décennies avant de porter plainte contre le prêtre qui a pris sa retraite en 2002.
Le prêtre a été arrêté, hier après-midi, à sa résidence de La Baie, par mandat d'arrestation visé, ce qui signifie qu'il a été laissé en liberté sous conditions d'ici sa comparution au Palais de justice de Chicoutimi, le 7 février prochain. Il pourra alors désigner un avocat pour sa comparution sans se présenter avant qu'une étape décisive soit franchie devant le tribunal.
L'enquête a été initiée cet été par la Sécurité publique de Saguenay et un enquêteur a rencontré les autorités de l'Évêché de Chicoutimi, dès le 20 septembre, pour les informer des allégations sérieuses qui pesaient contre le prêtre. Les autorités ecclésiastiques ont offert leur entière collaboration à la SPS en vertu de leur politique de transparence en matière d'accusations de nature sexuelle contre ses prêtres, ses diacres ou les laïcs à son emploi.
Le vicaire Émilien Dumais, responsable délégué de l'évêque pour les questions d'agression sexuelle, a immédiatement pris des « mesures de prudence « par respect pour les plaignantes et le processus judiciaire et il a rencontré l'abbé pour l'informer de sa suspension durant le déroulement des procédures.
Appelé par un journaliste à décrire la réaction de l'accusé, le vicaire a indiqué qu'il lui a semblé bouleversé et peiné, se demandant «comment il allait survivre à cela».

Accusés d’agression sexuelle collective

Trois jeunes Beaucerons accusés d’agression sexuelle collective

Luc-Olivier Roy et Dominique Bolduc, tous deux âgés de 19 ans et de La Guadeloupe, ainsi que Jean-Philippe Lachance, 20 ans de Saint-Martin, ont été accusés d’agression sexuelle à l’égard d’une jeune femme majeure, un présumé crime survenu dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 novembre à Saint-Martin. Il y a une ordonnance de non-publication concernant la présumée victime de ce crime et Richard Gagné, porte-parole de la SQ, a expliqué que la jeune femme et ses proches sont présentement très affectés de cette histoire. Pour ces raisons, la SQ s’est montrée avare de commentaires et de détails concernant cette affaire. Jean-Philippe Lachance a comparu le mardi 16 novembre tandis que Luc-Olivier Roy et Dominique Bolduc ont comparu le mercredi 17 novembre au Palais de Justice de Saint-Joseph sous des accusations d’agression sexuelle. Les trois sont présentement incarcérés et comparaissent de nouveau ce jeudi 18 novembre.
Frédéric PoulinFaits divers - Publié le 17 novembre 2010 à 16:36

Accusés d’agression sexuelle collective: trois beaucerons acquittés

Dominic Bolduc de La Guadeloupe, Jean-Philippe Lachance de Saint-Martin et Luc-Olivier Roy de La Guadeloupe ont été acquittés des accusations d’agression sexuelle et d’avoir participé à une agression sexuelle avec une autre personne qui pesaient sur eux, mardi dernier au palais de justice de Saint-Joseph.
Rappellons que les trois jeunes hommes, qui ont participé à une fête dans un bar de Saint-Georges un soir de novembre 2010, ont terminé la soirée chez l’un deux en compagnie d’une jeune fille rencontrée pendant la soirée. Des rapprochements auraient eu lieu entre cette dernière et les garçons en question. La jeune fille arguait que les actes se sont déroulés sans son consentement alors que les trois amis assuraient le contraire. Finalement, le juge a crut la version des trois beaucerons et les a acquitté.
Francis MartelFaits divers - Publié le 14 décembre 2011 à 15:48

dimanche 15 janvier 2012

Un cyberprédateur incite de jeunes filles à s'exhiber

Affirmant organiser un concours de beauté pour un studio de photo, un cyberprédateur a incité de jeunes filles à se dénuder devant leur webcam.
Le stratagème a été mis à jour après qu'une jeune fille de Montréal eut été approchée par le cyberprédateur.
Celle-ci a alors décidé de contacter Caroline-Andrée Boulet, propriétaire du studio Photo Flash, situé à Gatineau.
«Je lui ai dit que Photo Flash ne fait pas de concours de beauté», raconte la dame, qui explique comment s'y prenait l'homme pour obtenir ce qu'il cherchait.
«Il a dit nous, chez Photos Flash ce qu'on aime, c'est surtout de faire des photos avec les seins nues, alors nous aurions besoin que tu montres tes seins.»
Indiquant que le concept de Photo Flash est d'inciter les adolescentes à améliorer leur confiance en elle, Mme Boulet comprend pourquoi les victimes sont tombées dans le panneau.
«En disant qu'il travaille pour nous, les petites filles allaient voir les photos qu'on faisait et c'est sûr qu'elles ont dit j'en veux des photos comme ça», explique la dame, qui affirme que le cyberprédateur a fait quatre victimes en utilisant ce procédé.
«Je veux que ça arrête, il faut qu'on protège nos jeunes et je ne veux pas détruire la réputation de Photo Flash», ajoute-t-elle.
Propos dégradants et manipulation
Lors d'une conversion sur le web entre la victime et le cyberprédateur dont TVA Nouvelles a pris connaissance, l'individu a écrit un message à l'adolescente après que celle-ci lui eut dévoilé sa poitrine.
«Bin tes seins sont parfais lol [...] pis bin parfais pour une femme de 15 ans loll [...] avoir une blonde comme toi je la protegerai et j'en prendrai soin et il donnerai du fun en masse loll.»
Puis, après que l'adolescente eut réalisé qu'elle s'était fait leurrer, l'homme a tenté de la manipuler en indiquant: «j'ai 2 enfant et je risquerai pas de prendre 5 ans de prison pour ca :S»
Prudence sur le web
Selon Alexandre Lessard, directeur général, chez CyberAction Jeunesse Canada, il est important de poursuivre le travail de sensibilisation auprès des jeunes afin de les outiller pour faire face à ce type de situations.
«C'est important d'aller voir les jeunes pour leur expliquer qu'il peut y avoir des gens qui leur veulent du mal sur internet», avance M. Lessard.
«Il ne faut pas être naïf, les jeunes ont le réflexe de se poser les bonnes questions, mais malheureusement, il y a des événements malheureux qui arrivent.»

Agence QMI 15/01/2012 00h02

dimanche 8 janvier 2012

Statistiques 2009 sur les agressions sexuelles au Québec

Date de publication : 2011
Faits saillants
Le rapport Statistiques 2009 sur les agressions sexuelles au Québec présente les statistiques sur les agressions sexuelles et les autres infractions d'ordre sexuel qui ont été enregistrées par les corps de police du Québec en 2009.
Voici les principaux faits saillants :
Infractions sexuelles
Autres infractions d'ordre sexuel
Groupes de la population les plus touchés
Auteurs présumés
Classement des dossiers
Infractions sexuelles
En 2009, 5 293 infractions sexuelles (agressions sexuelles et autres infractions d’ordre sexuel1) ont été enregistrées par les corps de police du Québec. Ces infractions représentaient un peu plus de 6 % de toutes les infractions contre la personne consignées dans l'année (83 160)2.
Les infractions sexuelles enregistrées en 2009 sont demeurées sensiblement au même niveau qu’en 2008, avec un taux de 67,6 infractions par 100 000 habitants comparativement à 67,8 en 2008.
Comme au cours des dernières années, les infractions sexuelles enregistrées par les policiers étaient huit fois sur dix des agressions sexuelles (4 212/5 293). Parmi ces dernières, la grande majorité (4 131/4 212) était des agressions sexuelles simples (qui ne causent pas ou presque pas de blessures corporelles à la victime).
Autres infractions d'ordre sexuel
Les autres infractions d’ordre sexuel, qui composaient deux infractions sexuelles sur dix (1 081/5 293), étaient surtout des contacts sexuels à l’endroit d’un enfant de moins de 16 ans (587). Suivaient notamment l’incitation à des contacts sexuels (144) et le leurre d’un enfant au moyen d’un ordinateur (135).
Groupes de la population les plus touchés
Comme dans les dernières années, les victimes des infractions sexuelles enregistrées en 2009 étaient surtout des filles de moins de 18 ans (52 %). Suivaient les femmes adultes (31 %), les garçons de moins de 18 ans (14 %) et les hommes (3 %).
La majorité des victimes, jeunes (86 %) ou adultes (71 %), connaissait l’auteur présumé de l’infraction et, pour ces deux groupes, l’infraction sexuelle avait eu lieu principalement dans une résidence privée (respectivement 76 % et 61 %).
Parmi les infractions sexuelles enregistrées en 2009, plus d’une sur cinq (22 %) l’a été au moins un an après avoir été perpétrée. Cette proportion était plus élevée pour les infractions envers les jeunes (27 %) que pour celles envers les adultes (11 %).
Auteurs présumés
La presque totalité (97 %) des auteurs présumés des infractions sexuelles enregistrées en 2009 qui a été identifiée lors de l’enquête policière était de sexe masculin et la majorité d’entre eux était des adultes.
Classement des dossiers
Un peu moins de la moitié des infractions sexuelles enregistrées en 2009 étaient classées en fin d’année. La complexité des dossiers de nature sexuelle fait en sorte que leur délai de classement est souvent plus long.
1 Les autres infractions d’ordre sexuel regroupent les infractions suivantes : les contacts sexuels, l'incitation à des contacts sexuels, l'exploitation sexuelle, l'inceste, les relations sexuelles anales non consentantes ou entre personnes de moins de 18 ans, la bestialité et, depuis 2008, la corruption d’enfant, le leurre d’un enfant au moyen d’un ordinateur et le voyeurisme. Définitions des infractions (lien vers les notes métho).
2 Les infractions contre la personne comprennent plusieurs types d’infractions au Code criminel telles que les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les agressions sexuelles, les autres infractions d’ordre sexuel, les enlèvements, les séquestrations, le harcèlement criminel, les menaces, les appels téléphoniques indécents ou harassants et l’intimidation.

Umar Love (30 ans) Québec.



Agressions sexuelles sur des adolescentes
Un fugitif américain arrêté à Québec
QUÉBEC – Un Américain activement recherché par les autorités de la Californie pour agressions sexuelles sur des adolescentes a été arrêté, samedi, à Québec.
Umar Love, un professeur d'arts martiaux de 30 ans, est accusé d'avoir agressé certaines de ses élèves dont l'âge varie entre 14 et 16 ans.
C'est dans un hôtel du boulevard Wilfrid-Hamel à Québec que les policiers lui ont mis la main au collet dans la nuit de vendredi à samedi. Selon le site Zone911.com, plusieurs policiers ont été déployés pour cette opération.
Umar Love était en compagnie de sa conjointe, Suzann Elizabeth Angel, 24 ans, et n'a offert aucune résistance. Il n'était pas armé.
Il a été confié aux agents de Citoyenneté et Immigration Canada, qui a assuré son transfert aux autorités américaines, a indiqué le lieutenant Pascal Roy, de la police de Québec.
Selon le San Bernardino County Sun, Love était soupçonné d'avoir posé des gestes à caractère sexuel sur six adolescentes. Les victimes ont confié aux policiers que la plupart des gestes répréhensibles ont été commis à l'école d'arts martiaux du suspect, Evolved Martial Arts, à Apple Valley.
Il a été arrêté le 14 décembre, deux jours après qu'une première présumée victime l'eut dénoncé. Il a ensuite été libéré sous caution.
Le 22 décembre, les policiers se sont rendus à son domicile afin d'y exécuter un mandat de perquisition, mais Love n'y était pas. Quelques jours plus tard, un avis de recherche a été publié à son endroit. La police de Québec n'a pas révélé comment elle a su que Love se trouvait dans cet hôtel du boulevard Wilfrid-Hamel. La façon dont il est entré au Canada n'a pas été divulguée non plus.
Umar Love était également connu dans le milieu des arts martiaux mixtes, aux États-Unis, ayant lui-même disputé quelques combats en plus d'être l'entraîneur de pugilistes.
Agence QMI 01/01/2012 12h35

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