jeudi 31 mai 2012

Pierre Briand (50+ans) St-Félicien


St-Félicien

Présumé pédophile arrêté

Agence QMI

Publié le: | Mise à jour:
situation justice

SAINT-FÉLICIEN – Un présumé pédophile a été arrêté à Saint-Félicien, au Lac-St-Jean.
Pierre Briand, âgé d'une cinquantaine d'années, devra faire face à des accusations de possession de matériel pornographique juvénile et d'avoir consulté des sites de pornographie juvénile.
L'homme a d'abord été dans la mire des enquêteurs du Luxembourg, qui ont remarqué ses agissements l'automne dernier. Ceux-ci ont par la suite alerté les policiers de la Sûreté du Québec.
Trois autres individus de Montréal, Québec et Sherbrooke ont aussi été arrêtés dans le cadre de cette opération policière.

mardi 29 mai 2012

Théodore Genest (63ans) Montréal


Pédophilie | Ex-chef scout

Une longue peine de pénitencier réclamée

Michael Nguyen @

Journal de Montréal, Publié le: | Mise à jour:
Suivre des thérapies et reconnaître sa pédophilie n’aura pas donné les résultats escomptés pour un ex-chef scout. L’homme de 63 ans pourrait maintenant écoper d’un long séjour au pénitencier pour avoir abusé de jeunes garçons sur trois décennies.
Déjà condamné à de multiples reprises pour des crimes à caractère pédophile, Théodore Genest avait suivi plusieurs thérapies dans les années 80. Mais ça ne l’aura pas empêché de récidiver la décennie suivante.
De 1996 à 2001, l’homme de 63 ans a ainsi abusé d’un jeune garçon âgé d’à peine 12 ans, sous prétexte qu’il voulait l’aider à se prendre en main.
« Malgré les peines de pénitencier, il a recommencé », a commenté Me Marc-André Péloquin, avocat de la Couronne lors de représentations sur sentence de l’accusé, hier, au palais de justice de Montréal.
En plus de cette affaire, Genest a aussi plaidé coupable à des chefs de grossière indécence et d’attentat à la pudeur, alors qu’il était chef scout à Québec, il y a plus de 30 ans.
Entre 1978 et 1980, le pédophile invitait de jeunes garçons chez lui après les réunions de groupe. Il commandait de la pizza, leur montrait des films pornographiques et les invitait à « se mettre à l’aise » en se masturbant.
Un plaignant dans cette affaire survenue entre 1978 et 1980 alors qu’il avait 13 ans, a dit avoir assisté à une dizaine de projections et avoir été lui-même la cible du pédophile.
Et puis de 1974 à 1979, un autre enfant a, lui aussi, subi les bas instincts de l’accusé dès l’âge de cinq ans.
Dans la douche, dans la voiture ou dans un champ, l’accusé aura profité du temps qu’il l’avait sous sa garde pour profiter de lui.
Pour ces trois affaires, la Couronne a réclamé une peine globale de huit ans de pénitencier, tandis que Me Sandra Brouillette de la défense en a réclamé sept, soulignant un rapport d’expert estimant que Genest représentait un risque de récidive « faible à modéré ».
Genest est d’ailleurs en processus d’appel pour le verdict concernant le dernier crime.
Le juge Michel Bellehumeur rendra son verdict le 27 septembre prochain

lundi 28 mai 2012

Gilles Poitras (58ans) Chicoutimi


Serge Lemelin
Le Quotidien

Publié le 18 mai 2012 à 08h33 | Mis à jour le 18 mai 2012 à 08h33

Troisième accusation contre Gilles Poitras


(CHICOUTIMI) Une troisième accusation d'agression sexuelle a été portée contre le Ferboillien Gilles Poitras qui publiait des offres d'emploi à son domicile.
La troisième plaignante à s'adresser à la police avait eu connaissance des deux premières accusations, ce qui l'aurait motivé à raconter son expérience qui remonte à l'été 2010. Après examen de sa dénonciation, le Directeur des poursuites criminelles et pénales a porté une accusation additionnelle à l'homme de 58 ans qui est détenu préventivement en attente de procès.
Poitras reviendra le 25 mai prochain au Palais de justice de Chicoutimi pour indiquer son intention concernant la suite des procédures.
Le mois dernier, une première candidate intéressée par une offre d'emploi publiée dans la section des petites annonces d'un journal s'est présentée au domicile de l'annonceur pour prendre des informations. Elle aurait été accueillie par l'homme en robe de chambre. Il l'aurait défaite pour montrer ses organes génitaux. La femme a quitté et signalé l'événement. Quelques jours plus tard, une deuxième candidate s'est présentée et aurait été accueillie par des attouchements contre son gré.

René Thibeault (62ans) Chicoutimi

Publié le 24 mai 2012 à 08h47 | Mis à jour le 24 mai 2012 à 08h47

René Thibeault risque l'incarcération

 
 
 
René Thibeault a reconnu une dizaine d'agressions sexuelles... (Photo Rocket Lavoie)
René Thibeault a reconnu une dizaine d'agressions sexuelles sur son fils. Ce dernier en estime plutôt le nombre entre 60 et 80 entre 1977 et décembre 1982.
Photo Rocket Lavoie
Serge Lemelin
Le Quotidien
(CHICOUTIMI) Un membre fondateur de la Maison de l'espoir, un organisme d'aide aux adolescents, risque une peine d'incarcération pour avoir abusé de son propre fils et d'une autre personne d'âge mineur.
René Thibeault, 62 ans, de Chicoutimi, a reconnu il y a plusieurs mois avoir agressé les deux mineurs à plusieurs occasions.
Hier, son fils Pascal a obtenu la levée d'une ordonnance de non-publication protégeant son identité afin que les médias puissent rendre public le nom de son père ainsi que tous les gestes qu'il a commis. Le fils a ainsi pu s'adresser directement et à visage découvert aux médias.
«J'ai été abusé à partir de l'âge de cinq ans», a-t-il spécifié, par des gestes de masturbation et de fellation. Les scènes se déroulaient au domicile familial malgré les protestation du fils qui n'était pas cru par sa mère à qui il avait tout confié il y a 25 ans.
Depuis, il a gardé le secret jusqu'en 1990, moment où il s'était tourné vers la police. Les éléments de preuve avaient cependant été jugés insuffisants pour transformer la plainte en accusation formelle. En 2009, nouvelle plainte et, cette fois-ci, revirement de situation. L'avocat de la Couronne, Me Laurent Bouchard, évalue l'affaire et accepte de porter des accusations de grossière indécence et d'attentat à la pudeur, l'équivalent de la définition actuelle d'agression sexuelle.
Sentence
L'avocate de la défense, Me Gitane Smith, de l'Aide juridique, peut requérir une peine de prison dans la société parce que les événements se sont produits avant les amendements apportés au Code criminel pour obliger les juges à prononcer des sentences d'incarcération ferme.
Les représentations sur sentence devaient être faites hier, mais les parties ont remarqué que le rapport présentenciel du service de la probation, censé les orienter, ne disposait pas d'un volet sexologique. L'agente a été convoquée ce jeudi pour éclaircir la situation.
Entre-temps, René Thibeault demeure en liberté sur engagement.

Christian Boudreau (36ans) Saint-Mathieu-de-Belœil


Attouchements sexuels

Médium accusé

Agence QMI 
Mathieu Bédard
24/05/2012 16h13 

 
 

Attouchements sexuels - Médium accusé
Christian Boudreau reviendra en cour le 15 novembre pour son enquête préliminaire. 
©Courtoisie


SAINT-HYACINTHE - Christian Boudreau de Saint-Mathieu-de-Belœil a été accusé de quatre autres chefs d'accusation, dont attouchements sexuels sur un adolescent.
Les ennuis se poursuivent pour le médium de Saint-Mathieu-de-Belœil. Le 11 mai dernier, M. Boudreau a comparu au Palais de justice de Saint-Hyacinthe pour faire face à de nouvelles accusations portées contre lui, soit entrave à la justice, bris de conditions, attouchements sexuels sur un adolescent et avoir obtenu des faveurs sexuelles au moyen de rémunération d’un mineur.
La veille, Boudreau s’est présenté au Palais de justice avec son avocat, alors qu’un mandat d’arrestation avait été émis contre lui le 17 février dernier pour avoir tenté d’entrer en contact avec la victime.
La Couronne a exposé l’ensemble des faits et s’est opposée à sa remise en liberté en raison des nouvelles charges portées contre lui. Toutefois, le juge a décidé de le remettre en liberté. L’homme de 36 ans reviendra en cour le 15 novembre pour son enquête préliminaire.
Rappelons qu’en janvier dernier, le médium a été accusé de possession et de production de pornographie juvénile entre le 15 février 2011 et le 31 mars 2011. Des chefs d’accusation graves qui peuvent être passibles d’un an d’emprisonnement au minimum si Christian Boudreau est reconnu coupable. De plus, il risque également six mois, au minimum, s’il est reconnu coupable d’avoir obtenu des faveurs sexuelles.
Aussi en février dernier, Les Productions Lyne Sarrazin, qui s’occupaient des spectacles de M. Boudreau s’étaient dissociées du médium et avaient annulé la tournée de spectacles. Plusieurs personnes souhaitaient alors se faire rembourser à la suite des accusations portées contre M. Boudreau.
Il ne s’agit pas de ses premiers démêlés avec la justice. En 2009, le médium a été déclaré coupable de voyeurisme. Il avait reçu une sentence de deux ans de probation et 80 h de travaux communautaires.
Victime d’une tentative de meurtre
Christian Boudreau est le même individu qui a été poignardé à plusieurs reprises dans la nuit du 21 octobre 2011 à son domicile de Saint-Mathieu-de-Belœil.
Pour échapper à la mort, M. Boudreau, ensanglanté et apeuré, avait fui sa demeure pour aller cogner chez ses voisins.
Boudreau est aussi l'auteur de nombreux livres, son dernier s'intitule La vie… la mort…la vie.



Jean-Yves Gingras (62ans) Ste-Foy, Beauport


Hockey mineur

Un bénévole est accusé d'agression sexuelle

Agence QMI 
Kathleen Frenette
25/05/2012 20h35 

 
 

Hockey mineur - Un bénévole est accusé d'agression sexuelle
Selon le site internet de Hockey Beauport, Gingras était membre du conseil d’administration et agissait à titre de directeur pour le niveau pee-wee. 
Photo Agence QMI / Archives


QUÉBEC – Un bénévole très impliqué dans le hockey mineur à Sainte-Foy et à Beauport a été accusé d'attentat à la pudeur et d'agression sexuelle.
Jean-Yves Gingras était penaud, vendredi après-midi, lorsqu'il a été amené dans le box des accusés. Pendant toute la durée de sa comparution, l'homme regardait à gauche et à droite, ne semblant pas trop comprendre ce qui se produisait.
Il a été accusé en lien avec des événements survenus à la fin des années 70 et dans les années 80 sur deux personnes qui étaient alors mineures. Les gestes sexuels n'auraient toutefois pas été posés dans un contexte de bénévolat.
Comme l'homme de 62 ans ne possédait aucun antécédent judiciaire, la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Sarah-Julie Chicoine, ne s'est pas opposée à sa remise en liberté.
2000 $
Le bénévole a dû s'engager pour une somme de 2000 $ sans dépôt d'argent et il lui a été interdit de communiquer ou de se trouver à l'adresse de ses présumées victimes.
Pour la suite des procédures, il ne pourra pas se trouver en présence de personnes d'âge mineur sauf s'il est accompagné d'un adulte qui connaît les accusations qui pèsent contre lui.
Il en sera de même s'il désire fréquenter un parc, une piscine, un terrain de jeux ou une école où sont susceptibles de se trouver des personnes mineures. Il ne pourra pas non plus accepter un travail rémunéré ou bénévole qui le mettrait en contact avec des jeunes de moins de 18 ans.
Membre du CA
Selon le site internet de Hockey Beauport, Gingras était membre du conseil d'administration et agissait à titre de directeur pour le niveau pee-wee.
Chez les Gouverneurs de Sainte-Foy, il était responsable des équipements. Il reviendra devant la cour le 11 juillet.

mardi 22 mai 2012

Claude Girouard (61ans) Sainte-Catherine,


Montérégie

Un ancien entraîneur accusé d'attentat à la pudeur

Agence QMI 
Timothy Monette
16/05/2012 16h37 

 
 

Montérégie - Un ancien entraîneur accusé d'attentat à la pudeur
Claude Girouard. 
© Courtoisie

SAINTE-CATHERINE – Claude Girouard, un ancien entraîneur de hockey à la ville de Sainte-Catherine, en Montérégie, a été arrêté la semaine dernière à son domicile au Nouveau-Brunswick. Il fait face à des accusations d'attentat à la pudeur survenues il y a plus de 25 ans.
Les enquêteurs de la Régie intermunicipale de police Roussillon ont eux-mêmes procédé à son arrestation puisque les évènements s'étaient produits dans la région.
Les gestes reprochés se seraient déroulés à plusieurs reprises entre 1977 et 1987 sur un garçon qui était mineur à l'époque. Un attentat à la pudeur est aujourd'hui similaire à une agression sexuelle.
Claude Girouard, 61 ans, a comparu au palais de justice de Longueuil, le 9 mai dernier. Il a été libéré par engagement, mais il doit s'en tenir à plusieurs restrictions. L'accusé doit, entre autres, demeurer à son domicile au Nouveau-Brunswick, s'abstenir de communiquer avec la victime et respecter des interdictions relatives aux jeunes de moins de 16 ans.
L'agent aux relations médiatiques de la Régie intermunicipale de police Roussillon, François Michaud, a confirmé que les résultats de l'enquête démontrent que Claude Girouard aurait possiblement fait d'autres victimes.
«M.Girouard a été entraîneur à Sainte-Catherine sur une période de plus de dix ans, a-t-il indiqué. De plus, nos informations nous indiquent qu'il était très populaire auprès des jeunes. Il aurait posé ces gestes à plusieurs reprises sur la victime qui a porté plainte, mais nous croyons qu'il pourrait y en avoir d'autres.»
La date du procès de Claude Girouard n'est toujours pas connue. L'accusé risque une peine maximale 5 ans.
Quiconque possédant des informations à ce sujet est prié de contacter le sergent-détective André Fluet au 450.638.0911, poste 433. Il est aussi possible de transmettre l'information en toute confidentialité par la ligne Info 777 (450-638-0911, poste 777), ou via la ligne Info-Crime Québec (1-800-711-1800).

François Gaudreau (52ans) Jonquière, Saguenay


Pornographie juvénile

Un militaire coupable

Agence QMI 
Jean Houle
16/05/2012 16h48 

 
 

Pornographie juvénile - Un militaire coupable
François Gaudreau, ex-militaire, a reconnu sa culpabilité à des accusations de possession et de distribution de pornographie juvénile. 
©Roger Gagnon / Agence QMI


SAGUENAY - La Couronne a réclamé 12 mois de prison pour François Gaudreau, l'ex-militaire qui a reconnu sa culpabilité à des accusations de possession et de distribution de pornographie juvénile.
L'homme de 52 ans de Jonquière avait en sa possession plus de 4500 fichiers dans ses trois ordinateurs. En mars 2011, la Sûreté du Québec a saisi 2543 photos et 1981 vidéos de garçons de 7 à 14 ans, nus, souvent dans des poses explicites, ou s'adonnant à des gestes sexuels avec des adultes ou d'autres enfants. Gaudreau était également inscrit à un réseau de partage, qui rendait sa collection disponible à d'autres internautes.
Pour le procureur Jean-Sébastien Lebel, «ce sont des crimes qui mettent en cause des enfants, ça attaque la dignité de leur personne et il faut combattre un tel fléau social».
De son côté, la défense a suggéré une peine réduite de 90 jours de prison, assortie de travaux communautaires et d'un don à l'aile de Leucan au Saguenay. «Il n'a aucun antécédent judiciaire, et sa réhabilitation est acquise», a affirmé Charles Cantin, l'avocat de Gaudreau. Il a ajouté que le capitaine qui cumulait plus de 30 ans de carrière au sein des Forces canadiennes assouvissait son vice en privé, chez lui, et ne connaissait pas les jeunes qu'il regardait.
Dès sa mise en accusation, l'homme a pris sa retraite prématurément des Forces armées. Son avocat a fait valoir qu'il a entrepris une thérapie avec un sexologue, à la recherche de son identité sexuelle.
Le juge Pierre Lortie rendra sa décision concernant la peine le 26 juin prochain.
Comme il est reconnu coupable, l'ex-militaire à la retraite, qui veut s'établir à Québec, sera inscrit au registre des délinquants sexuels et devra fournir un échantillon d'ADN.

Bébé de deux mois brutalisé

Les parents de l'enfant accusés

Agence QMI 
18/05/2012 10h33 - Mise à jour 18/05/2012 13h50

 
 

Bébé de deux mois brutalisé - Les parents de l'enfant accusés
 
© Agence QMI / Archives

MONTRÉAL - Les parents d'une petite fille de deux mois qui aurait été violemment battue en avril dans une résidence de la rue Mainville, à Sainte-Thérèse, dans les Laurentides, ont été accusés sous divers chefs.
Le père de l'enfant a été accusé de voies de fait graves, de négligence criminelle et de défaut de fournir les choses nécessaires à l'existence. Le suspect de 33 ans demeure incarcéré.
Les parents de l'enfant accusés (Entrevue avec...

Pour sa part, la jeune mère de 21 ans a été accusée de négligence criminelle et de défaut de fournir les choses nécessaires à l'existence. Elle a été remise en liberté sous conditions.
Multiples blessures
Vers 21 h 30 le 1er avril, la mère de la petite s'était présentée à l'Hôpital de Saint-Eustache avec un bébé présentant de «multiples blessures, de possibles fractures et des ecchymoses».
Le poupon avait été rapidement transféré au CHU Sainte-Justine à Montréal en raison de la gravité de ses blessures, selon ce qu'avait expliqué le sergent Benoît Richard de la Sûreté du Québec (SQ) à l'émission Le Vrai négociateur, quelques jours après le début de l'enquête policière ouverte après que du personnel de l'hôpital eut constaté «une situation potentiellement criminelle» chez leur petite patiente.
La SQ avait pris le relais de la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville, confiant l'enquête à sa Division des projets d'enquêtes spécialisées.
Bébé toujours hospitalisé
Le sergent Richard a confirmé à Claude Poirier, vendredi, que l'enfant est toujours à Sainte-Justine où elle nécessite des soins, mais il n'a pas été en mesure de dire dans quel état elle se trouve.
L'identité du couple soupçonné d'avoir maltraité son bébé ne peut être dévoilée puisque l'enfant est mineur.
Leur autre fillette a été prise en charge par la Direction de la protection de la jeunesse des Laurentides.

Hemendra Haimchand (31ans) Montréal


Harcèlement criminel sur des mineurs

Le SPVM cherche d'autres victimes

Agence QMI 
Carol-Anne Massé
18/05/2012 17h14 






 
© Joel Lemay / Agence QMI


MONTRÉAL - À la suite de l'arrestation d'un homme vendredi matin, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) recherche des jeunes qui auraient pu être victimes de harcèlement criminel de la part du suspect en question.
Hemendra Haimchand aurait notamment approché deux mineurs alors que ces derniers se rendaient à l'école, dans l'arrondissement Saint-Laurent. Il les aurait suivis en tenant des propos à caractère sexuel.
L'homme de 31 ans fait face à une accusation de harcèlement criminel.
Le suspect s'en serait pris à deux jeunes depuis le début du mois de mai. Toutefois, les enquêteurs du SPVM croient qu'Hemendra Haimchand aurait pu faire d'autres victimes.
Les victimes potentielles ou les gens qui connaissent des jeunes qui auraient pu être victimes de l'homme sont invités à se rendre à un poste de police ou à téléphoner au 911.

mardi 8 mai 2012

Alain St-Pierre (?ans) Shawinigan

Alain Saint-Pierre coupable d'agression sexuelle sur une mineure

 
Alain St-Pierre... (Photo: Sylvain Mayer)


Alain St-Pierre
Photo: Sylvain Mayer
Nancy Massicotte
Nancy Massicotte
Le Nouvelliste
(Shawinigan) Un verdict de culpabilité a été prononcé, hier après-midi, contre Alain Saint-Pierre, un ancien éducateur en service de garde de la Commission scolaire de l'Énergie qui était accusé d'agression sexuelle sur une fille de 13 ans.
Au terme d'un procès de trois jours, le juge Richard Poudrier a en effet conclu que le prévenu devait être déclaré coupable d'agression sexuelle pour les gestes commis contre la victime entre le 1er septembre et le 31 octobre 2009. Il a toutefois prononcé un arrêt des procédures sur l'accusation d'attouchements sexuels.
Il importe de préciser que les accusations, bien que distinctes, portaient sur un seul et même geste à caractère sexuel, soit un toucher au sein. Celui-ci a toutefois été commis dans un contexte particulier.
En effet, dans cette cause, la présumée victime, qui était âgée de 13 ans au moment des faits, a soutenu qu'Alain Saint-Pierre l'avait embrassée à quelques reprises à la garderie. Il lui avait également soufflé dans le cou, murmuré à l'oreille qu'il aimerait faire l'amour avec elle et l'avait complimentée plus d'une fois. C'est toutefois le toucher au sein qui a poussé l'adolescente à porter plainte.
Saint-Pierre avait d'ailleurs été arrêté sur son lieu de travail et formellement accusé dans les jours suivants.
Lors du procès, l'ex-éducateur avait admis avoir souvent donné de l'affection aux jeunes enfants au même titre que les autres intervenants, que ce soit par des câlins ou des compliments. Selon lui, ces gestes étaient effectués seulement lorsque l'enfant en faisait la demande mais il avait nié tout geste à caractère sexuel. Il prétendait même que c'était la jeune fille qui était toujours collée sur lui.
Or, le juge a complètement rejeté la version de l'accusé. «Il n'a jamais fait de négation franche lors de son témoignage. Le tribunal l'a senti très mal à l'aise. Il parlait au conditionnel, disant qu'il n'aurait pas fait ceci ou cela. Son témoignage en est un de retenue et d'imprécisions», a indiqué le juge Poudrier.
Selon lui, l'accusé n'a jamais été en mesure de soulever un doute raisonnable sur son innocence. Le juge n'a pas non plus pris en considération les témoignages de sa conjointe et d'une autre éducatrice du service de garde compte tenu des imprécisions qu'il y a relevées. Par contre, le témoignage de la victime lui est apparu très crédible.
C'est pourquoi il a rendu un verdict de culpabilité à l'encontre d'Alain Saint-Pierre sur le chef d'agression sexuelle et prononcé l'arrêt conditionnel des procédures sur le chef d'attouchements. La procureure de la Couronne, Me Vicky Belleville, a tenté de faire modifier cette décision afin qu'il soit plutôt déclaré coupable sur le chef d'attouchements mais en vain. Le juge a refusé.
À sa sortie du tribunal, elle a d'ailleurs expliqué que l'accusation  d'attouchements était plus grave dans le Code criminel que celle d'agression. «Un individu condamné pour attouchements sexuels est passible d'une peine minimale de 45 jours de prison et d'une peine maximale de 10 ans. En ce qui concerne l'agression sexuelle, il n'y a pas de peine minimale, bien que le maximum soit le même», a-t-elle expliqué.
Pour sa part, l'avocate de la défense, Me Jocelyne Duplessis, s'est refusée à tout commentaire.
Les plaidoiries sur sentence auront lieu le 11 mai.