mercredi 13 décembre 2017

Mark Villeneuve, Montréal

Quatre ans de prison pour un prédateur

Il gagnait la confiance de mères monoparentales pour agresser sexuellement leurs fillettes


Mark Villeneuve s’est excusé et a affirmé vouloir entreprendre des thérapies.
Un prédateur qui avait profité de mères monoparentales pour agresser sexuellement leurs fillettes a écopé d’un peu plus de quatre ans de prison, mercredi, devant des proches de victimes complètement démolies.
« Il nous a enlevé le goût de faire confiance, il nous a enlevé la joie de vivre avec quelqu’un », a témoigné en pleurs la mère d’une des victimes, mercredi, au palais de justice de Montréal.
La femme, dont l’identité est protégée par le tribunal, subit émotivement toutes les conséquences que les crimes de Mark Villeneuve avaient eues sur sa vie et celle de sa fille.
Même façon de faire
Villeneuve, 41 ans, opérait toujours de la même façon. Il ciblait des mères monoparentales, gagnait leur confiance, puis s’adonnait à des contacts sexuels sur leurs fillettes. En tout, il a commis des agressions sur quatre jeunes filles. Dans le cas d’une petite de deux ans, il avait même produit de la pornographie juvénile.
Lors d’une fouille de son matériel informatique, les policiers avaient trouvé des centaines de photos de pornographie juvénile.
« Je suis démolie, ça ne sortira jamais de ma tête, a pour sa part expliqué la grande sœur d’une des victimes. Il y a ce sentiment de culpabilité, comme si ce qui était arrivé était de notre faute. »
Une autre mère de victime, de son côté, a affirmé avoir perdu toute confiance envers les autres.
« [Villeneuve] nous a vraiment détruites, a-t-elle dit en réprimant ses sanglots. Je ne fais plus confiance à personne, j’en suis à me méfier de mes proches. Mais pour mes enfants, j’essaie d’être forte... »
Excuses
Villeneuve a écouté tous les témoignages en gardant la tête basse. Il a ensuite pris la parole afin de s’excuser.
« J’aurais dû avoir plus de contrôle sur moi-même, j’ai brisé la confiance de ces familles, j’ai fait mal aux enfants et à leurs familles, il n’y a aucune excuse pour ce que j’ai fait », a-t-il dit.
Le prédateur sexuel a ensuite affirmé qu’il souhaitait entamer des thérapies, afin de s’assurer « que ça n’arrive plus jamais ».
« Je suis vraiment désolé pour ce que j’ai fait, j’espère qu’un jour elles pourront m’excuser », a-t-il conclu.
À la suggestion de Roxane Laporte de la Couronne et de Nada Boumeftah de la défense, Villeneuve a écopé d’un peu plus de quatre ans d’incarcération. Mais compte tenu de la détention préventive, il lui reste deux ans moins un jour à purger.
Il devra toutefois respecter une probation de trois ans pendant laquelle il devra entre autres suivre une thérapie et s’abstenir de communiquer avec des jeunes de moins de 16 ans.
Il ne pourra pas non plus occuper un emploi le mettant en contact avec des enfants. Il sera inscrit pour toujours au registre des délinquants sexuels.

mardi 12 décembre 2017

François Vadnais, Montréal

La police recherche des victimes de François Vadnais

La Sûreté du Québec (SQ) lance un appel à la population pour retrouver de potentielles victimes d’un Montréalais de 26 ans qui fait face à de nombreuses accusations de nature sexuelle pour de présumés crimes sur des adolescentes.
François Vadnais, 26 ans, a été arrêté le 30 novembre dernier et a comparu le 4 décembre au palais de justice de Joliette où il a été accusé de leurre, d’incitation à des contacts sexuels, de contacts sexuels sur une personne de moins de 16 ans, d’agression sexuelle, d’avoir accédé à de la pornographie juvénile, ainsi que production, possession et distribution de pornographie juvénile.
Le jeune homme aurait sévi au moins depuis 2016 à Montréal, Beloeil, Terrebonne et Lavaltrie.
«Il fréquentait des sites de rencontre qui sont plus dédiés aux adolescents. Par la suite, ça transférait vers les réseaux sociaux pour entrer en contact avec des adolescentes. On a quatre victimes jusqu’à présent, mais c’est fort possible que cette personne ait fait d’autres victimes ailleurs au Québec», explique la porte-parole de la SQ Éloïse Cossette.
Selon la police, Vadnais utilisait un compte à son nom, mais aussi des pseudonymes comme «madddmaxxxx», «Max» et «Maxime». Au moment des faits, il utilisait une Kia Rio 2013 quatre portes grise.
La SQ invite quiconque a des informations sur François Vadnais à communiquer avec elle au 1 800 659-4264.