SAGUENAY – Une mère de famille de Saguenay remet sérieusement le système de justice en question. Sa fille, âgée de 17 ans aujourd'hui, attend depuis quatre ans que son présumé agresseur sexuel, un ancien chauffeur d'autobus scolaire, subisse son procès.
À 11 reprises, les procédures contre Dany Tremblay, âgé de 39 ans, ont été reportées. La mère de famille déplore tous ces reports. «Avoir su, on l'aurait fait soigner, suivre par des professionnels, et tout cela serait derrière nous, a-t-elle expliqué. Toutes les fois, c'est un stress immense pour ma fille. Elle doit se préparer à aller témoigner, elle doit se remémorer les événements. Elle devient tellement nerveuse qu'elle en a mal au ventre.»
La présumée victime, elle, hésite à poursuivre ses démarches en justice. «C'est moi qui réussis toujours à la convaincre d'aller jusqu'au bout, mais je ne suis plus convaincue moi-même!» a ajouté sa mère.
L'avocat de l'accusé, Me Dominic Bouchard, a expliqué les remises par le fait qu'il était retenu dans d'autres procès devant jury.
La directrice des poursuites criminelles et pénales a tenté de s'opposer à la dernière requête, sans succès. Me Mélanie Paré s'inquiète de la préservation de la preuve. «Plus les délais sont longs, plus la mémoire des présumées victimes peut faire défaut et plus il est difficile pour nous de faire une preuve hors de tout doute raisonnable», a-t-elle dit.
Et pendant que l'accusé est en liberté, la mère de la présumée victime ajoute: «c'est ma fille qui est en prison!»
À 11 reprises, les procédures contre Dany Tremblay, âgé de 39 ans, ont été reportées. La mère de famille déplore tous ces reports. «Avoir su, on l'aurait fait soigner, suivre par des professionnels, et tout cela serait derrière nous, a-t-elle expliqué. Toutes les fois, c'est un stress immense pour ma fille. Elle doit se préparer à aller témoigner, elle doit se remémorer les événements. Elle devient tellement nerveuse qu'elle en a mal au ventre.»
La présumée victime, elle, hésite à poursuivre ses démarches en justice. «C'est moi qui réussis toujours à la convaincre d'aller jusqu'au bout, mais je ne suis plus convaincue moi-même!» a ajouté sa mère.
L'avocat de l'accusé, Me Dominic Bouchard, a expliqué les remises par le fait qu'il était retenu dans d'autres procès devant jury.
La directrice des poursuites criminelles et pénales a tenté de s'opposer à la dernière requête, sans succès. Me Mélanie Paré s'inquiète de la préservation de la preuve. «Plus les délais sont longs, plus la mémoire des présumées victimes peut faire défaut et plus il est difficile pour nous de faire une preuve hors de tout doute raisonnable», a-t-elle dit.
Et pendant que l'accusé est en liberté, la mère de la présumée victime ajoute: «c'est ma fille qui est en prison!»
Agence QMI Sonia Lavoie03/02/2012 19h42
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