Cinq suspects relâchés.
MONTRÉAL – Une adolescente et sa mère sont grandement inquiètes depuis que cinq des six hommes qui auraient forcé l'adolescente à se prostituer ont été relâchés dans l'attente de leur procès.
Après plusieurs mois de travail, les enquêteurs de la Section exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales de la Division des crimes majeurs du SPVM ont arrêté, le 8 février, Mohammed Rami Taha, 19 ans, Abdul Karim Nassereddine et Naib Ali Soilihi, tous deux âgés de 20 ans, ainsi qu'un autre suspect ne pouvant être identifié puisqu'il est mineur.
Ces quatre arrestations ont été faites un peu moins d'un mois après celle d'un jeune homme d'âge mineur, que le SPVM a épinglé le 12 janvier, relativement au même dossier.
Un sixième individu a par la suite été arrêté la semaine dernière.
Nombreuses accusations
Les suspects sont accusés de proxénétisme juvénile, traite de personnes mineures, agressions sexuelles, contacts et incitation à des contacts sexuels, prostitution juvénile, agressions armées et menaces de mort.
Malgré toutes ces accusations, cinq d'entre eux ont été libérés moyennant une caution de 2000 $ chacun, un couvre-feu en vigueur de 21 h à 5 h et l'interdiction de communiquer avec leurs présumées victimes. Un des suspects doit également demeurer chez ses parents.
Le 18 février 2011, deux adolescentes auraient fugué d'un centre de la Direction de la protection de la jeunesse, à Laval, a témoigné un enquêteur de la police de Montréal.
Elles auraient alors été « cueillies » par un mineur, a fait savoir le SPVM.
Deux jours plus tard, le calvaire des victimes aurait commencé. Le jeune homme les aurait amenées à une résidence de la rue Viau, à Montréal. Sous la menace et l'agressivité du jeune homme, les victimes auraient été forcées d'avoir des relations sexuelles, moyennant rétribution, avec deux des accusés qui ont comparu lundi.
Inacceptable
Pierre-Hugues Boisvenu considère que la libération des suspects est inacceptable.
« Quand ce sont des jeunes mineures ou majeures qui dénoncent, ces gens-là en attente de procès devraient rester en prison, a soutenu le sénateur conservateur. Il faut protéger les victimes sinon les filles et les femmes ne dénonceront pas.»
Une des victimes et sa mère craignent les représailles, elles qui s'étaient d'abord réjouies des arrestations des suspects.
Après plusieurs mois de travail, les enquêteurs de la Section exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales de la Division des crimes majeurs du SPVM ont arrêté, le 8 février, Mohammed Rami Taha, 19 ans, Abdul Karim Nassereddine et Naib Ali Soilihi, tous deux âgés de 20 ans, ainsi qu'un autre suspect ne pouvant être identifié puisqu'il est mineur.
Ces quatre arrestations ont été faites un peu moins d'un mois après celle d'un jeune homme d'âge mineur, que le SPVM a épinglé le 12 janvier, relativement au même dossier.
Un sixième individu a par la suite été arrêté la semaine dernière.
Nombreuses accusations
Les suspects sont accusés de proxénétisme juvénile, traite de personnes mineures, agressions sexuelles, contacts et incitation à des contacts sexuels, prostitution juvénile, agressions armées et menaces de mort.
Malgré toutes ces accusations, cinq d'entre eux ont été libérés moyennant une caution de 2000 $ chacun, un couvre-feu en vigueur de 21 h à 5 h et l'interdiction de communiquer avec leurs présumées victimes. Un des suspects doit également demeurer chez ses parents.
Le 18 février 2011, deux adolescentes auraient fugué d'un centre de la Direction de la protection de la jeunesse, à Laval, a témoigné un enquêteur de la police de Montréal.
Elles auraient alors été « cueillies » par un mineur, a fait savoir le SPVM.
Deux jours plus tard, le calvaire des victimes aurait commencé. Le jeune homme les aurait amenées à une résidence de la rue Viau, à Montréal. Sous la menace et l'agressivité du jeune homme, les victimes auraient été forcées d'avoir des relations sexuelles, moyennant rétribution, avec deux des accusés qui ont comparu lundi.
Inacceptable
Pierre-Hugues Boisvenu considère que la libération des suspects est inacceptable.
« Quand ce sont des jeunes mineures ou majeures qui dénoncent, ces gens-là en attente de procès devraient rester en prison, a soutenu le sénateur conservateur. Il faut protéger les victimes sinon les filles et les femmes ne dénonceront pas.»
Une des victimes et sa mère craignent les représailles, elles qui s'étaient d'abord réjouies des arrestations des suspects.
Agence QMI 14/02/2012 14h31
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