Albini Landry devra attendre.
SENNETERRE – L'annonce du verdict du procès du pédophile Albini Landry, qui s'est tenu au palais de justice de Senneterre, en Abitibi-Témiscamingue, a été reportée mardi au 25 avril prochain.
L'homme de 75 ans de Lebel-sur-Quévillon, dans le Nord-du-Québec, avait plaidé coupable en octobre 2011 à des accusations d'attouchements sexuels sur deux fillettes.
Les faits reprochés à l'accusé se sont déroulés entre 1991 et 1997.
L'une des deux victimes, aujourd'hui âgée de 25 ans, a raconté qu'elle souffre toujours de crises d'anxiété, d'insomnie et de dépression. Elle doit également observer un suivi psychologique et psychiatrique, et doit faire face à des troubles conjugaux en raison de difficultés éprouvées dans les moments d'intimité.
La Couronne réclame une peine de trois années de détention dans un pénitencier, l'inscription au registre des délinquants sexuels, ainsi que l'interdiction de fréquenter des endroits (piscines, parc, cours d'école, etc.) où l'accusé pourrait se retrouver en contact avec des enfants âgés de moins de 16 ans.
La défense a plaidé pour sa part pour une peine de deux ans moins un jour avec sursis, que l'accusé purgerait à son domicile. Cette peine s'assortirait d'un lot de conditions restrictives, dont une interdiction de tout contact avec les victimes et des enfants d'âge mineur pour une durée de trois années subséquentes à la peine avec sursis.
Albini Landry a par ailleurs proposé de faire un don d'une valeur de 1000$ à 1500$ à Assaut sexuel secours. Invité à prendre la parole, il a affirmé regretter ses gestes, reconnaissant une fois de plus sa culpabilité.
En raison de son âge et de troubles de santé, Landry demeure la plupart du temps chez lui, ce qui a poussé la Couronne à soulever la question de l'impact punitif qu'une peine sans incarcération pourrait avoir sur une personne dont le quotidien correspond déjà à demeurer chez elle?
Le juge Jean-Pierre Gervais a prévenu qu'il ne s'agissait pas là d'un élément déterminant dans la décision qu'il rendra dans ce dossier.
L'homme de 75 ans de Lebel-sur-Quévillon, dans le Nord-du-Québec, avait plaidé coupable en octobre 2011 à des accusations d'attouchements sexuels sur deux fillettes.
Les faits reprochés à l'accusé se sont déroulés entre 1991 et 1997.
L'une des deux victimes, aujourd'hui âgée de 25 ans, a raconté qu'elle souffre toujours de crises d'anxiété, d'insomnie et de dépression. Elle doit également observer un suivi psychologique et psychiatrique, et doit faire face à des troubles conjugaux en raison de difficultés éprouvées dans les moments d'intimité.
La Couronne réclame une peine de trois années de détention dans un pénitencier, l'inscription au registre des délinquants sexuels, ainsi que l'interdiction de fréquenter des endroits (piscines, parc, cours d'école, etc.) où l'accusé pourrait se retrouver en contact avec des enfants âgés de moins de 16 ans.
La défense a plaidé pour sa part pour une peine de deux ans moins un jour avec sursis, que l'accusé purgerait à son domicile. Cette peine s'assortirait d'un lot de conditions restrictives, dont une interdiction de tout contact avec les victimes et des enfants d'âge mineur pour une durée de trois années subséquentes à la peine avec sursis.
Albini Landry a par ailleurs proposé de faire un don d'une valeur de 1000$ à 1500$ à Assaut sexuel secours. Invité à prendre la parole, il a affirmé regretter ses gestes, reconnaissant une fois de plus sa culpabilité.
En raison de son âge et de troubles de santé, Landry demeure la plupart du temps chez lui, ce qui a poussé la Couronne à soulever la question de l'impact punitif qu'une peine sans incarcération pourrait avoir sur une personne dont le quotidien correspond déjà à demeurer chez elle?
Le juge Jean-Pierre Gervais a prévenu qu'il ne s'agissait pas là d'un élément déterminant dans la décision qu'il rendra dans ce dossier.
Agence QMI Philippe Doherty14/02/2012 20h05
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