Agence QMI MISE à JOUR
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Le prédateur sexuel originaire de Mashteuiasth, Richard Charlish n'a pas respecté les conditions de son ordonnance de surveillance à au moins deux reprises depuis sa sortie du pénitencier en novembre 2011, en plus d'être toujours considéré comme dangereux.
Richard Charlish est celui qui a battu, séquestré et agressé sexuellement une femme en 2001 à Montréal.
Soumis à une ordonnance de surveillance depuis 3 ans, l'autochtone de 49 ans n'a pas su résister à la tentation de consommer de l'alcool. En brisant ses conditions, Charlish s'est vu imposer une première sous peine de détention de trois mois en 2012 et une seconde de huit mois en août dernier.
RISQUE ÉLEVÉ
On lui reproche aussi son attitude menaçante envers le personnel des centres communautaires où il a séjourné et des altercations verbales avec les autres résidents.
«On reçoit sans cesse des appels de la commission nous informant de ce qui se passe, qu'il n'a pas respecté ses conditions, qu'on le cherche, qu'on l'a retrouvé, etc, explique l'avocat de sa victime, Me Marc Bellemare. Pour la victime, c'est un véritable enfer.»
La commission des libérations conditionnelles note dans son dernier rapport que tous les professionnels qui se sont penchés sur son dossier ont conclu qu'il présentait un risque très élevé de récidive violente, sexuelle ou non, à court, moyen et long terme.
CONDITION SÉVÈRE
À l’approche de la fin de sa deuxième sous peine, la commission a décidé de resserrer ses conditions sous les recommandations du Service correctionnel du Canada.
Charlish devra notamment demeurer dans un centre correctionnel communautaire jusqu'à l'expiration de l'ordonnance de surveillance d'une durée de 10 ans.
Il devra aussi participer à des programmes pour traiter ses problèmes de déviance sexuelle et de toxicomanie, et faire l'objet d'un suivi psychologique.
Marc Bellemare juge que c'est insuffisant pour protéger la société.
«Une maison de transition, c'est une semi-liberté. Ceux qui y séjournent ont des permissions de sorties, mais à répétition les conditions ne sont pas respectées. Est-ce que ça va prendre une autre agression ou même un meurtre pour que l'on comprenne que l'individu est véritablement dangereux ?»
L'avocat réclame une modification de la loi.
«C'est nécessaire pour faire en sorte que même après qu'un individu ait purgé la totalité de sa peine, s'il présente encore un niveau de dangerosité extrême, qu'on le garde en prison», suggère-t-il.
Pendant son incarcération, Richard Charlish n'a pu bénéficier d'une libération conditionnelle, car la commission était convaincue qu'il allait commettre une infraction entraînant la mort ou un dommage grave à une autre personne
Richard Charlish est celui qui a battu, séquestré et agressé sexuellement une femme en 2001 à Montréal.
Soumis à une ordonnance de surveillance depuis 3 ans, l'autochtone de 49 ans n'a pas su résister à la tentation de consommer de l'alcool. En brisant ses conditions, Charlish s'est vu imposer une première sous peine de détention de trois mois en 2012 et une seconde de huit mois en août dernier.
RISQUE ÉLEVÉ
On lui reproche aussi son attitude menaçante envers le personnel des centres communautaires où il a séjourné et des altercations verbales avec les autres résidents.
La commission des libérations conditionnelles note dans son dernier rapport que tous les professionnels qui se sont penchés sur son dossier ont conclu qu'il présentait un risque très élevé de récidive violente, sexuelle ou non, à court, moyen et long terme.
CONDITION SÉVÈRE
À l’approche de la fin de sa deuxième sous peine, la commission a décidé de resserrer ses conditions sous les recommandations du Service correctionnel du Canada.
Charlish devra notamment demeurer dans un centre correctionnel communautaire jusqu'à l'expiration de l'ordonnance de surveillance d'une durée de 10 ans.
Il devra aussi participer à des programmes pour traiter ses problèmes de déviance sexuelle et de toxicomanie, et faire l'objet d'un suivi psychologique.
Marc Bellemare juge que c'est insuffisant pour protéger la société.
«Une maison de transition, c'est une semi-liberté. Ceux qui y séjournent ont des permissions de sorties, mais à répétition les conditions ne sont pas respectées. Est-ce que ça va prendre une autre agression ou même un meurtre pour que l'on comprenne que l'individu est véritablement dangereux ?»
L'avocat réclame une modification de la loi.
«C'est nécessaire pour faire en sorte que même après qu'un individu ait purgé la totalité de sa peine, s'il présente encore un niveau de dangerosité extrême, qu'on le garde en prison», suggère-t-il.
Pendant son incarcération, Richard Charlish n'a pu bénéficier d'une libération conditionnelle, car la commission était convaincue qu'il allait commettre une infraction entraînant la mort ou un dommage grave à une autre personne
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