Un amateur de porno juvénile vivra un an l’horreur des prisons
Michael Nguyen MISE à JOUR
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En imposant une peine d’un an de prison à un collectionneur de porno juvénile, un juge l’a prévenu que sa prochaine année sera «horrible et terrible».
«La prison, c’est épouvantable, a expliqué le juge Jean-Paul Braun à Denis Lepage. C’est vivre avec des gens avec qui l’on ne veut pas être, c’est surveiller ses arrières à chaque minute, à chaque seconde.»
Mais cette année en prison représente le prix que doit payer cet informaticien de la Ville de Montréal pour avoir téléchargé pendant cinq ans près de 24 000 fichiers montrant des garçons de 7 à 13 ans dans des positions sexuellement explicites.
«C’est un crime dégoûtant, l’exploitation des enfants trouble leur développement de façon irrémédiable», a renchéri le juge Jean-Paul Braun vendredi passé en envoyant l’accusé de 53 ans derrière les barreaux.
Choc
Même si Me Carolyne Paquin de la Couronne réclamait 20 mois de détention pour le fonctionnaire depuis suspendu par la Ville, le magistrat a rappelé le choc que vivra l’accusé sera d’autant plus grand qu’il n’avait pas d’antécédents criminels.
«Ce qui est le plus dur, c’est le premier mois, la première semaine, la première journée, a ajouté le magistrat. Si quelqu’un se fait voler son dessert, à moins d’être un athlète, il va dire ‘ben justement, je n’avais pas envie de mon dessert’.»
Avec cette sentence, Lepage s’en est sorti avec la peine minimum imposée par la loi. Car le juge a pris en compte de nombreux rapports favorables envers l’accusé.
«Il a suivi toutes les thérapies, il en a fait plus que ce que les gens font, il regrette d’avoir eu cette déviance sexuelle qui amène des enfants à commettre des gestes contre nature», a remarqué le juge.
Déshonneur
Un rapport indique ainsi que Lepage reconnaît avoir des problèmes, et que le risque qu’il s’en prenne physiquement à des enfants est faible.
«Il a le soutien de sa famille, il veut vraiment sortir de tout ça», a renchéri son avocate Me Hélène Poussard, rappelant que son client avait plaidé coupable de possession et distribution de pornographie juvénile de son plein gré l’année passée.
L’avocate avait également invoqué «le déshonneur et la honte» subis par son client suite à la médiatisation de son cas, mais le juge lui a rappelé «qu’on ne fait pas un journal avec seulement de la philosophie ».
«Il va devoir vivre avec un stigmate dont il est responsable, mais que la médiatisation avait augmenté», a répliqué Me Poussard.
Rappelons que Lepage avait été arrêté suite à une plainte d’un réseau social, où l’accusé avait créé de faux profils avec des photos de jeune garçon.
Le juge Braun a d’ailleurs tenu à rappeler qu’avec tous les systèmes de détection de pornographie juvénile, il est de plus en plus difficile d’échapper à la justice.
«La prison, c’est épouvantable, a expliqué le juge Jean-Paul Braun à Denis Lepage. C’est vivre avec des gens avec qui l’on ne veut pas être, c’est surveiller ses arrières à chaque minute, à chaque seconde.»
Mais cette année en prison représente le prix que doit payer cet informaticien de la Ville de Montréal pour avoir téléchargé pendant cinq ans près de 24 000 fichiers montrant des garçons de 7 à 13 ans dans des positions sexuellement explicites.
«C’est un crime dégoûtant, l’exploitation des enfants trouble leur développement de façon irrémédiable», a renchéri le juge Jean-Paul Braun vendredi passé en envoyant l’accusé de 53 ans derrière les barreaux.
Choc
«Ce qui est le plus dur, c’est le premier mois, la première semaine, la première journée, a ajouté le magistrat. Si quelqu’un se fait voler son dessert, à moins d’être un athlète, il va dire ‘ben justement, je n’avais pas envie de mon dessert’.»
Avec cette sentence, Lepage s’en est sorti avec la peine minimum imposée par la loi. Car le juge a pris en compte de nombreux rapports favorables envers l’accusé.
«Il a suivi toutes les thérapies, il en a fait plus que ce que les gens font, il regrette d’avoir eu cette déviance sexuelle qui amène des enfants à commettre des gestes contre nature», a remarqué le juge.
Déshonneur
Un rapport indique ainsi que Lepage reconnaît avoir des problèmes, et que le risque qu’il s’en prenne physiquement à des enfants est faible.
«Il a le soutien de sa famille, il veut vraiment sortir de tout ça», a renchéri son avocate Me Hélène Poussard, rappelant que son client avait plaidé coupable de possession et distribution de pornographie juvénile de son plein gré l’année passée.
L’avocate avait également invoqué «le déshonneur et la honte» subis par son client suite à la médiatisation de son cas, mais le juge lui a rappelé «qu’on ne fait pas un journal avec seulement de la philosophie ».
«Il va devoir vivre avec un stigmate dont il est responsable, mais que la médiatisation avait augmenté», a répliqué Me Poussard.
Rappelons que Lepage avait été arrêté suite à une plainte d’un réseau social, où l’accusé avait créé de faux profils avec des photos de jeune garçon.
Le juge Braun a d’ailleurs tenu à rappeler qu’avec tous les systèmes de détection de pornographie juvénile, il est de plus en plus difficile d’échapper à la justice.
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