L’appel à l’aide lancé au public par la GRC, jeudi dernier, pour retracer un agresseur sexuel de mineur en liberté illégale a porté ses fruits.
Le fugitif, Jean-Marc Poupart, a été arrêté samedi par la Sûreté du Québec dans la région de Sorel à la suite d’une information provenant d’un citoyen. Texte recommandé 14 000 fois
Les internautes ont bien collaboré aux recherches. Le texte sur le sujet mis en ligne sur le site du Soleil de Châteauguay a été recommandé 14 000 fois. Sur le compte Facebook du journal, il a été partagé plus de 4000 fois et sa portée a été de plus de 212 000 membres.
Poupart, 39 ans, était en liberté illégale depuis le 4 avril. Il purge une peine de trois ans de pénitencier pour incitation à des contacts sexuels, contacts sexuels avec une personne de moins de 18 ans, possession de drogue et bris de probation.
Roberval : quatre ans de prison pour Richard Boudreault
Mis à jour le: 1 mai 2014 04:16 | par Radio-Canada, ici.radio-canada.ca
Un ex-employé de la prison de Roberval, Richard Boudreault, est condamné à une peine de quatre ans de prison
Un ex-employé de la prison de Roberval, Richard Boudreault, est condamné à une peine de quatre ans de prison pour avoir agressé sexuellement un adolescent pendant plus de six ans.
L'homme de 59 ans menait une double vie. Il avait 40 ans quand il a séduit un jeune adolescent de son entourage. Pendant six ans, entre 1993 et 1999, Richard Boudreault a eu plus de 200 rapports sexuels complets avec le garçon.
Les événements se déroulaient dans un climat de harcèlement psychologique.
Selon le rapport présentenciel, l'homme aurait refoulé son homosexualité, ce qui l'aurait amené à commettre ces délits sexuels.
La fréquence et la gravité des gestes, l'absence d'empathie et la déresponsabilisation de l'accusée ont convaincu le juge à reconnaître la culpabilité de Richard Boudreault et à lui imposer une peine de quatre ans de pénitencier.
La représentante de la direction des poursuites criminelles et pénales, Amélie Savard, se dit satisfaite de la décision.
« Moi, je demandais une peine entre cinq et six ans et la défense demandait une peine d'une période de deux ans moins un jour dans la collectivité », rappelle-t-elle.
La défense a déjà porté le verdict de culpabilité en appel. « À ce stade-ci, je juge la sentence sévère », précise Me Denis Otis.
Les experts croient également que Richard Boudreault présente des risques modérés de récidives. Le juge demande que son nom soit inscrit sur la liste des délinquants sexuels à perpétuité.
(Trois-Rivières) Rodney Jr Cleary a été cité, vendredi, à subir son procès pour des crimes à caractère sexuel et des voies de fait sur des mineurs.
L'individu de 51 ans, qui purge déjà une peine de prison de trois ans pour violence conjugale, est en effet soupçonné d'avoir abusé sexuellement une personne d'âge mineur entre janvier 2007 et septembre 2010.
Sur une base régulière, il se serait livré à des attouchements sexuels sur la présumée victime alors qu'elle était âgée entre six et dix ans. Il aurait même eu des relations sexuelles complètes avec elle. Des accusations d'agressions sexuelles, attouchements sexuels et incitation à des contacts sexuels ont donc été portées contre lui. Il doit aussi faire face à un chef de voie de fait contre cette même personne.
Qui plus est, il aurait malmené trois autres enfants au cours de cette période, leur infligeant notamment des coups dans le ventre et au visage. Lorsque les sévices auraient commencé, les trois victimes étaient âgées entre deux et 14 ans environ.
Vendredi, alors qu'il était rendu au stade de son enquête préliminaire et que les témoins de la Couronne avaient été convoqués au palais de justice, Cleary a finalement renoncé à cette étape des procédures.
Le juge Jacques Lacoursière l'a donc cité à subir son procès sur les chefs tel que cités, soit les crimes à caractère sexuel et les voies de fait. À la demande de la défense, la cause a été reportée pour la forme au 19 juin. Une date de procès pourrait alors être fixée.
Rappelons qu'en août 2013, Cleary s'était vu imposer par le juge Guy Lambert une peine de trois ans de pénitencier pour des voies de fait, des voies de fait armées, une agression sexuelle armée et des menaces de mort à l'encontre de son ex-conjointe.
À quatre reprises entre mars 2008 et juin 2010, il l'avait frappée et menacée de mort. Selon ce que la victime avait relaté, il lui avait entre autres enfoncé un fusil chargé au fond de la gorge pour ensuite la forcer à avoir des relations sexuelles avec lui. Il avait aussi appuyé un couteau sur son ventre pour ensuite la menacer et la frapper à quelques reprises.
La victime se rappelle qu'il lui avait déjà cogné la tête sur la bouilloire et l'avait étranglée parce que les petites cuillères n'étaient pas rangées à son goût. Il lui avait également tiré les cheveux et l'avait menacée de l'enterrer vivante elle et ses enfants, de sorte que personne ne puisse les retrouver.
Une fois la sentence prononcée, la victime, Caroline Lavoie avait demandé la levée de l'ordonnance de non-publication sur son identité parce qu'elle voulait inciter les femmes victimes de violence conjugale à porter plainte contre leur agresseur.
Abus sexuels envers sa fille: le Magogois Renald Côté libre comme l’air
Bertrand Gosselin / Agence QMI
Publié le: | Mise à jour:
MAGOG – Renald Côté, qui s’est acquis le surnom de «monstre de Magog» pour avoir agressé sexuellement sa propre fille durant 17 ans, respire l’air libre depuis le 26 mars dernier, après avoir eu son congé de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC).
Il aura ainsi purgé sa peine de détention fédérale au complet. Aujourd’hui âgé de 63 ans, Côté avait été mis en accusation et avait comparu détenu, le 27 septembre 2002. Il faisait alors face à 15 chefs d’accusations dont certains remontaient à janvier 1984.
Les agressions et sévices sexuels répétés ont été commis par Côté avec la complicité de ses fils Serge et Donald sur sa fille Isabelle, qui est décédée d’un cancer des ovaires à l’âge de 22 ans, à l’été 2002.
Des 15 chefs d’accusation, deux ont été abandonnés : il s’agissait de chefs pour agression sexuelle armée et agression sexuelle avec la complicité d’une autre personne. Le 10 mars 2003, Côté a été condamné à une peine de 10 ans et sept mois de prison.
Pendant tout son procès, l’homme, qui a toujours clamé son innocence, même encore aujourd’hui, avait pu compter sur l’appui inconditionnel de sa conjointe, la mère d’Isabelle, et de quelques proches qui ont toujours prétendu que Renald Côté était innocent de tous les crimes reprochés, qu’il s’agissait de machination, de coup monté. Pourtant à son procès, ses deux fils ont rappelé des faits dont ils furent témoins. Des personnes en milieu hospitalier étaient aussi venues raconter au tribunal ces situations où elles avaient surpris Renald Côté en flagrant délit, en train de masturber sa fille, tantôt sur son lit d’hôpital et tantôt sur son fauteuil roulant.
Refus de collaborer
Lorsqu’il s’est retrouvé en maison de transition en juillet 2010, il a aussi refusé de suivre un programme pour traiter sa déviance sexuelle et ne s’est pas présenté aux rendez-vous avec les médecins responsables de son suivi psychologique.
«Encore aujourd'hui, vous niez les crimes pour lesquels vous avez été condamné», peut-on lire dans le rapport de la CLCC, à l'époque.
Selon Guy Roy, directeur du Service de la Régie de police Memphrémagog, Renald Côté aurait été aperçu dans le secteur de la rue St-Pierre, à Magog, là où il habitait au moment de son arrestation.
Une rumeur voudrait qu’il aille résider à Ste-Marguerite, dans un petit logement qu’un de ses beaux-frères lui aurait aménagé au-dessus de son garage.
Inscrit au registre des prédateurs sexuels, Côté doit transmettre ses coordonnés aux policiers s'il change de résidence.
Cependant, sa remise en liberté par la CLCC ne comporte aucune autre restriction; il n’est donc soumis à aucune condition, ni à aucune surveillance spéciale.
Coupable d’attentat à la pudeur entre les années 1965 et 1983, le pédophile Yvon Beaudet a écopé, mercredi, d’une peine de 23 mois de détention. C’est sur quatre jeunes garçons, âgés, au début, de six à huit ans, que Beaudet s’est fait la main pendant une vingtaine d’années.
Attouchements, caresses par dessus et sous les vêtements, échange de baisers, fellations mutuelles: celui qui a reconnu avoir un problème ne forçait pas nécessairement ses jeunes victimes.
Cependant, il les astreignaient au silence, créant ainsi un climat plus que malsain.
«Les agressions sexuelles sur les enfants sont des crimes graves et odieux», ad’ailleurs souligné le juge Jean-Louis Lemay avant de prononcer sa peine. séquelles importantes
Le magistrat a retenu le fait que Beaudet avait plaidé coupable, qu’il avait suivi une thérapie il y a fort longtemps et qu’il n’avait pas récidivé durant les 25 dernières années comme facteurs atténuants. Il a en revanche pris en compte, comme facteurs aggravants, les séquelles importantes pour l’une des quatre victimes et l’acharnement avec lequel il a posé des gestes répétitifs sur tous les petits garçons. Antécédents
Rappelons qu’en 1991, Yvon Beaudet a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur trois jeunes garçons.
Il avait alors écopé d’une peine de 12 mois d’emprisonnement.
L’homme, qui est originaire de Lotbinière ,a déjà travaillé comme infirmier à Lévis et à la Baie-James, puis dans différentes communautés autochtones de la Côte-Nord.
Des gestes commis alors qu’il travaillait au dispensaire de Havre-Saint-Pierre lui ont également déjà valu une radiation d’un an de l’Ordre des infirmières du Québec.
En plus de la sentence qui lui a été imposée, Beaudet devra fournir un échantillon d’ADN et être inscrit sur le registre des délinquants sexuels à perpétuité.