Le professeur accusé de porno juvénile libéré sous caution
Un professeur d’éducation physique accusé d’avoir distribué de la pornographie juvénile a été remis en liberté sous caution, vendredi, mais il peut faire une croix sur l’enseignement.
« Vous ne pourrez pas avoir d’emploi rémunéré vous mettant en relation de confiance avec des jeunes de moins de 16 ans », a expliqué la procureure à la Couronne, dans le dossier de Denis Tiffou au palais de justice de Montréal.
PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK
L’accusé de 50 ans, qui a enseigné au collège privé Stanislas tant au primaire qu’au secondaire, semblait dépité lors de son passage en cour. Il est accusé de distribution de pornographie juvénile, ainsi que d’y avoir accédé et d’en avoir eu en sa possession.
Aucun antécédent
« C’est normal qu’il soit ébranlé, on parle d’un monsieur qui n’a pas d’antécédents judiciaires et qui vient de passer des nuits en prison, a commenté son avocat Michael Morena. Les accusations vont avoir un impact sur sa vie professionnelle. »
En plus d’arrêter son emploi, Tiffou s’est vu interdire d’être en contact avec des mineurs ou de se trouver dans des parcs, piscines ou centres communautaires. Et jusqu’à la fin des procédures, il sera coupé d’internet. Ses proches devront déposer une caution de 1000 $.
En plus d’arrêter son emploi, Tiffou s’est vu interdire d’être en contact avec des mineurs ou de se trouver dans des parcs, piscines ou centres communautaires. Et jusqu’à la fin des procédures, il sera coupé d’internet. Ses proches devront déposer une caution de 1000 $.
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