mercredi 20 février 2013

Charles Desbiens-Riverin a trouvé le courage grâce à son fils

«Pour se libérer, il faut dénoncer»

 
 
 
Patricia Rainville
Le Quotidien
(Chicoutimi) Charles Desbiens-Riverin lance un message d'espoir. Victime d'agressions sexuelles répétées lorsqu'il était enfant, le Saguenéen n'aurait pas pu s'en sortir s'il avait gardé ce lourd secret. C'est son petit garçon qui lui a donné le courage d'entamer ce long et pénible processus de dénonciation.Charles Desbiens-Riverin a été la victime de l'ex-entraîneur de hockey Stéphane Casgrain durant plusieurs années. Casgrain a été reconnu coupable d'agressions sexuelles répétées au printemps 2012. Il purge actuellement une peine de pénitencier de 42 mois.
Des années plus tard, Charles Desbiens-Riverin se libère peu à peu de son passé. Et, en acceptant de se livrer au Progrès-Dimanche, il veut transmettre un message aux victimes; celui de dénoncer.
«On pense tout le temps qu'on va être capable de s'en sortir seul. Mais c'est faux. Il faut demander de l'aide, il faut dénoncer. Au fil des années, je me suis rendu compte que je ne m'en sortirais pas. Je devais en parler, me libérer de tout ça. Je veux montrer aux autres qu'il est possible de s'en sortir», explique Charles Desbiens-Riverin.
L'ex-entraîneur a été reconnu coupable d'agressions sexuelles commises sur une période de cinq ans. C'était dans les années 90. Charles était tout jeune à l'époque. Si les agressions ont cessé vers l'âge de 16 ans, ce n'est que 10 ans plus tard qu'il a osé porter plainte aux policiers.
Ce n'est pas dans un contexte de hockey que Charles est devenu la victime de Casgrain, mais dans un contexte familial. «C'était le fils du mari de ma mère. Mon demi-frère, en quelque sorte. Il vivait avec nous. Quelques années plus tard, il demeurait à l'extérieur, mais venait régulièrement dormir à la maison. Il a été mon entraîneur au hockey durant un an environ. Mais les agressions se déroulaient chez moi», raconte celui qui a aujourd'hui le courage d'en parler ouvertement.
Étant donné que Casgrain a été jugé coupable d'actes commis sur une période de cinq ans, nous ne rentrerons pas dans les détails des âges, ni des dates précises. Mais on peut dire que Charles était enfant lorsque les agressions ont commencé.
«J'ai subi pas mal tout ce qu'on peut imaginer lorsqu'on pense à la sexualité. J'ai été forcé de faire des choses et j'en ai subi d'autres. Il me disait que c'était normal», raconte-t-il.
Plus le temps passait, plus Charles comprenait que ce n'était pas si normal que ça, en fin de compte. Mais les agressions ont continué de façon aléatoire durant des années.
Plus de détails dans la version papier du Progrès-Dimanche//

mardi 19 février 2013

Jean-Guy Champagne, 71 ans, de Rawdon dans Lanaudière

Lanaudière: un présumé pédophile arrêté pour la seconde fois


Jean-Guy Champagne, 71 ans, de Rawdon dans Lanaudière, a été arrêté pour la seconde fois en deux semaines et accusé d'agressions sexuelles sur des enfants.
D'abord arrêté le 7 février avant de voir 21 chefs d'accusations liés à des agressions commises entre 1971 et 1993, il a de nouveau été arrêté et amené devant un juge vendredi dernier.
Cette fois, ce sont des gestes beaucoup plus contemporains qui lui sont reprochés. 
Il aurait agressé deux enfants aujourd'hui âgés de 7 et 12 ans, jusqu'en décembre dernier.
La médiatisation de la nouvelle de sa première arrestation aurait délié des langues et ainsi les nouveaux plaignants se sont manifestés aux enquêteurs de la Sûreté du Québec.
Ceux-ci croient qu'il se pourrait que l'homme, qui a été remis en liberté sous conditions en attente de ses procès, ait fait d'autres victimes.
Quiconque aurait des informations pertinentes à ce sujet à fournir aux enquêteurs peut les contacter au 1-800-659-4264.

David Santerre
David Santerre
La Presse

Yanik Comeau, Châteauguay, 44 ans


Délits sexuels sur des enfants

Un auteur de livres jeunesse au banc des accusés

Agence QMI 
Maxime Deland
14/02/2013 19h37 


CHÂTEAUGUAY - L'auteur de livres jeunesse Yanik Comeau a comparu jeudi après-midi, sous de graves accusations de nature sexuelle liées à des gestes commis à l'endroit d'enfants.

Munis d'un mandat de perquisition, les enquêteurs du Service de police de Châteauguay se sont présentés mercredi au domicile de l'homme de 44 ans.

«Le suspect était présent sur les lieux et il a été arrêté, a indiqué l'agente Nadia Grondin, porte-parole de la police de Châteauguay. Du matériel informatique a également été saisi sur place.»

L'artiste fait face à des accusations de leurre informatique, contacts sexuels, incitation à des contacts sexuels et exploitation sexuelle. Les crimes qui lui sont reprochés auraient été commis entre 2009 et 2012. Les victimes présumées sont deux jeunes garçons de 16 ans, selon nos informations.

Comeau est accusé d'avoir eu des séances de clavardage à connotation sexuelle avec les deux victimes alléguées. C'est lors de ces échanges que l'homme aurait incité les adolescents à avoir des contacts sexuels. Il y serait parvenu avec l'un d'eux, selon ce que l'enquête a permis d'établir.

Yanick Comeau a été remis en liberté sous de nombreuses conditions.

Il lui est notamment interdit d'occuper, de chercher ou d'accepter un emploi ou un poste qui le placeraient dans une relation de confiance avec toute personne de moins de 18 ans. Le tribunal lui a également interdit d'accéder à internet.

Président de l'Association des écrivains québécois pour la jeunesse de 2004 à 2007, Comeau a plus de 30 livres jeunesse à son actif. C'est aussi lui qui est derrière la populaire série pour adolescents Les enfants de Dracula.

Scénariste, comédien et dramaturge, il a déjà occupé de petits rôles dans les émissions jeunesse Bouledogue Bazar et Les chatouilles, qu'il a d'ailleurs coécrites. Cet artiste multidisciplinaire a aussi signé les scénarios des cédéroms de Caillou en français et en anglais.

Enseignant, il a fait de la suppléance en français, en anglais langue seconde et en art dramatique dans plusieurs écoles francophones. Il a aussi participé à la fondation du journal La Tirelire, un mensuel pour les enfants de 7 à 14 ans, distribué dans 34 écoles primaires et secondaires pendant deux ans.

Yanik Comeau dirige également l'Atelier-Théâtre Côté Jardin, qui offre des camps d'art dramatique avec résidence pendant l'été et des cours de théâtre pendant l'année scolaire dans la ville de Châteauguay.

Patrick Breton, de Sainte-Martine, 19 ans

Prison

Contacts sexuels avec une enfant: Breton est condamné

Agence QMI 
Jean-Luc Lavallée
15/02/2013 15h22 


SALABERRY-DE-VALLEYFIELD - Reconnu coupable de contacts sexuels avec une enfant de sept ans, Patrick Breton, de Sainte-Martine, a été condamné à huit mois de prison, jeudi, au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield.
La juge Odette Perron a aussi imposé à l'homme de 19 ans trois ans de probation, une interdiction de s'approcher des lieux fréquentés par les enfants, comme les parcs et les écoles, pendant dix ans et une inscription à vie au registre des délinquants sexuels.
Le fait que Breton a exprimé des remords et qu'il accepte de suivre une thérapie lui a été favorable. À l'inverse, le risque de récidive imputé aux pulsions sexuelles qu'il n'est pas en mesure de contrôler ont milité en faveur d'un encadrement serré.

Le père veut des peines plus sévères


Le père de la victime s'est dit «à la fois satisfait et déçu» de la sentence. «Compte tenu de la jurisprudence, huit mois pour une première offense, c'est bien, a-t-il dit. La procureure (Me Nathalie Boisvert) a fait une job d'enfer. Mais, à mon avis, il faut changer le Code criminel pour qu'il prévoie des peines plus sévères. Si c'était cinq ans à la première offense, les pédophiles y penseraient à deux fois avant de baisser leurs culottes.»
«Breton pourrait être libéré dans un mois et demi, a dit le père. La peine de ma fille est pire que ça. Je ne comprends pas qu'il ait pu faire ce qu'il a fait. À sept ans, c'est pas un bébé, mais presque.»
L'inscription au registre des délinquants sexuels contente le père. «Il (Breton) devra aller faire prendre sa photo au poste de police chaque année durant toute sa vie», a-t-il souligné d'un ton approbatif.
L'homme a rendu hommage aux policiers, au personnel du palais de justice, à la procureure Me Boisvert et à Véronique Paquette, du Centre d'aide aux victimes d'actes criminels. «Ils ont été d'une grande aide pour nous», a dit le père.
Patrick Breton avait plaidé coupable en novembre dernier à deux accusations de contact sexuel avec une personne de moins de 16 ans et incitation d'une personne de moins de 16 ans à le toucher.
Il avait été arrêté au mois de mai précédent par la police de Châteauguay à la suite d'une plainte indiquant qu'il s'était déshabillé et s'était masturbé devant l'enfant en lui demandant de le toucher.