mardi 28 août 2012

Bertrand Audet (52ans) Sherbrooke


Pédophilie

Les Sherbrookois mis en garde

Jean-François Desbiens / Agence QMI

Publié le: | Mise à jour:
SHERBROOKE – Condamné au début de 2012 à 12 mois de prison pour leurre d’enfants dans l’Est de Sherbrooke, Bertrand Audet pourrait bénéficier d’une libération prochainement, huit mois après le début de sa peine. Outré, le père d’une des victimes a placardé la photo de l’accusé pour mettre en garde la population sherbrookoise.
Bertrand Audet avait convaincu un garçon de 13 ans, en communiquant avec lui par internet, de le rencontrer dans des parcs et de lui faire des attouchements en échange de stupéfiants. C'est le père de la victime qui l'avait dénoncé aux policiers.
Avant son arrestation en janvier, l'accusé de 52 ans avait deux antécédents pour contacts et attouchements sexuels sur des mineurs. Voilà que huit mois après sa condamnation, il pourra bénéficier d'une libération d'office.
Considérant qu'il représente encore un risque élevé de récidive, le père de famille a décidé de son propre chef, de placarder les intersections de l’Est de Sherbrooke avec la photo de Bertrand Audet. On peut y lire de faire attention, qu'il est un dangereux pédophile récidiviste.
Les affiches ont capté l'attention de plusieurs citoyens. Interviewés sur la question, une dizaine d’entre eux se sont dits en accord ou du moins empathiques avec le père de famille.
Tant et aussi longtemps que l'homme ne tient aucun propos diffamatoire et que les informations véhiculées sur les affiches sont véridiques, il ne s'expose à aucune poursuite ou réprimande.

lundi 27 août 2012

Henri Caron (50ans) Trois-Rivières, Lévis

Agression sexuelle

Un professeur de karaté reconnu coupable




Agression sexuelle - Un professeur de karaté reconnu coupable
Henri Caron 
Photo Courtoisie


LÉVIS – Motivée par le désir de protéger les jeunes de la souffrance qu'elle a subie, une mère de famille agressée sexuellement par son professeur de karaté, il y a 25 ans, a obtenu justice, vendredi.
Henri Caron, 50 ans, aujourd'hui résidant de Trois-Rivières, a été reconnu coupable des gestes commis à Lévis au milieu des années 1980, à l'endroit de l'une de ses élèves de 13 ans. Alors que le groupe de karaté s'était réuni chez un membre du club après une séance d'entraînement, Caron avait profité du fait que sa victime se couche seule dans une chambre pour aller la rejoindre et commettre son agression.
La juge Hélène Bouillon n'a pas cru la version du professeur de karaté, qui affirmait avoir «seulement» touché les seins et les parties génitales de l'adolescente, niant ainsi en bloc les gestes les plus graves. Elle s'est plutôt appuyée sur «le témoignage crédible» de la victime, qui est venue relater avec beaucoup de détails la gradation des gestes commis par Caron cette soirée-là.
Son agresseur s'était présenté dans la chambre à coucher à plusieurs reprises, au cours de la soirée, essayant d'avoir une relation sexuelle avec elle. L'adolescente, qui avait beaucoup d'estime pour son entraîneur, était restée «figée» pendant l'agression.
Une libération
La victime est sortie souriante et soulagée de la salle de cour après le verdict de culpabilité. «Je me sens libérée. J'ai toujours eu de la culpabilité à savoir: est-ce qu'il va faire d'autres victimes […] j'ai l'impression d'avoir fait mon devoir, explique-t-elle, j'ai des enfants et j'aimerais ça, si mon voisin était un pédophile, qu'il y ait quelqu'un qui me le dise.»
Celle qui a attendu 25 ans avant de porter plainte avoue avoir souvent hésité avant d'agir. Au tournant des années 2000, la mère de la victime avait d'ailleurs confronté Henri Caron. Il avait alors avoué ses gestes, juré n'avoir fait qu'une seule victime et assuré qu'il ne serait plus en contact avec des enfants.
Le déclic
C'est finalement en 2010, lorsqu'elle a appris que Henri Caron avait quitté Lévis et recommencé à donner des cours de karaté à Trois-Rivières, qu'elle a porté plainte. «J'ai dit à mon mari : on va au poste de police! Ça a pris une demi-heure», raconte-t-elle.
«Là, il avait menti […] J'ai dit : ça n'a pas de bon sens! En plus, il est dans un autre milieu, personne ne le connaît, ces parents-là lui font confiance de la même manière que ma mère pouvait faire confiance», raconte la femme, sereine malgré le drame.
Henri Caron reviendra devant la cour le 1er février pour connaître sa peine. La confection d'un rapport sexologique n'a pas été jugée nécessaire. L'avocat de Caron a précisé qu'il s'agissait d'une «erreur de parcours grave» de son client qui n'a pas d'antécédent.

vendredi 17 août 2012

Amir Pourasadi

Attouchements sexuels

Libération jugée trop risquée

Journal de Montréal
Michaël Nguyen
17/08/2012 03h04 

 
 
Attouchements sexuels - Libération jugée trop risquée
Amir Pourasadi restera détenu au moins jusqu’à son procès. 
Illustration juridique Delf Berg

Le présumé « agresseur des lignes de bus » n'aura pas aidé sa cause en annonçant qu'il quitterait le pays s'il était remis en liberté. Réitérer devant la cour qu'il voulait « éduquer » sexuellement des enfants n'aura pas non plus joué en sa faveur.