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Convaincue de son potentiel explosif, la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) impose à Mario Sanschagrin, le prédateur sexuel de Saint-Victor, une assignation à résidence au-delà de sa peine d’incarcération.
L’homme de 48 ans, tristement connu pour avoir enlevé et séquestré la secrétaire du curé de Saint-Victor de Beauce en 2004, sera donc forcé de demeurer 24 h sur 24 dans une maison de transition une fois sa peine complétée.
Libéré d’office aux deux tiers de sa peine le 31 janvier prochain, le délinquant sera immédiatement conduit dans un centre d’hébergement correctionnel pour la fin de sa sentence.
Or, constatant le «potentiel explosif» de Sanschagrinet le «risque important» qu’il commette de nouveaux délits sexuels, la CLCC a ajouté une condition supplémentaire d’assignation à résidence après la fin de sa peine. Ainsi, Sanschagrin devra rester en maison de transition pendant 180 jours à la suite de sa libération.
Mesure exceptionnelle
Cette mesure, prise pour «protéger la société», est possible en raison de l’ordonnance de surveillance de longue durée prononcée par le juge lors de sa sentence. «Dans son cas c’est exceptionnel, il faut qu’il y ait des raisons de croire qu’il a besoin d’un suivi très sérré», explique le porte-parole de la CLCC, Stéphane Obadia.
Obadia rappelle qu’une prolongation de cette assignation à résidence pourra aussi être décrétée au six mois. «C’est 180 jours à la fois», précise-t-il. Or s’il brise ses conditions alors qu’il est assigné à résidence, Sanschagrin devra évidemment retourner devant la justice. De plus, la commission craint une forte médiatisation de sa libération dans la région de Québec et suggère qu’une discussion soit faite pour décider de la région où il serait assigné à résidence.
«Tempête médiatique»
La commission des libérations rappelle que Mario Sanschagrin avait fait l’objet «d’une véritable tempête médiatique» lors de sa réincarcération, il y a un an. Remis en liberté le 15 novembre 2013 après huit ans d’incarcération même si aucun progrès n’avait été noté par son équipe de gestion, le délinquant avait été à nouveau arrêté en février.
L’homme qui se trouvait alors en possession d’un iPhone avait fait des recherches sur internet pour retracer ses victimes en plus d’aller sur des sites de pornographie. Il avait donc été condamné pour des bris de conditions, mais retrouvera une certaine liberté à la fin du mois.
L’homme de 48 ans, tristement connu pour avoir enlevé et séquestré la secrétaire du curé de Saint-Victor de Beauce en 2004, sera donc forcé de demeurer 24 h sur 24 dans une maison de transition une fois sa peine complétée.
Libéré d’office aux deux tiers de sa peine le 31 janvier prochain, le délinquant sera immédiatement conduit dans un centre d’hébergement correctionnel pour la fin de sa sentence.
Or, constatant le «potentiel explosif» de Sanschagrinet le «risque important» qu’il commette de nouveaux délits sexuels, la CLCC a ajouté une condition supplémentaire d’assignation à résidence après la fin de sa peine. Ainsi, Sanschagrin devra rester en maison de transition pendant 180 jours à la suite de sa libération.
Mesure exceptionnelle
Obadia rappelle qu’une prolongation de cette assignation à résidence pourra aussi être décrétée au six mois. «C’est 180 jours à la fois», précise-t-il. Or s’il brise ses conditions alors qu’il est assigné à résidence, Sanschagrin devra évidemment retourner devant la justice. De plus, la commission craint une forte médiatisation de sa libération dans la région de Québec et suggère qu’une discussion soit faite pour décider de la région où il serait assigné à résidence.
«Tempête médiatique»
La commission des libérations rappelle que Mario Sanschagrin avait fait l’objet «d’une véritable tempête médiatique» lors de sa réincarcération, il y a un an. Remis en liberté le 15 novembre 2013 après huit ans d’incarcération même si aucun progrès n’avait été noté par son équipe de gestion, le délinquant avait été à nouveau arrêté en février.
L’homme qui se trouvait alors en possession d’un iPhone avait fait des recherches sur internet pour retracer ses victimes en plus d’aller sur des sites de pornographie. Il avait donc été condamné pour des bris de conditions, mais retrouvera une certaine liberté à la fin du mois.
Le parcours criminel de Mario Sanschagrin
- 1986 : Premiers délits de fraudes
- 1990 : Plusieurs condamnations pour violence et conduite dangereuse
- 1998 : Emprisonné pour avoir proféré des menaces.
- 2000 : Il agresse sexuellement, à de multiples reprises trois victimes de moins de 14 ans.
- 2004 Il enlève et séquestre la secrétaire du presbytère de Saint-Victor de Beauce.
- 2013 : Après avoir purgé sa peine de huit ans et deux mois, il retourne en liberté.
- 2014 : Arrêté pour non-respect des conditions.
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