Justice
Le «violeur du Plateau» bientôt libre.
MONTRÉAL – Roberto Manuel Belnavis, surnommé le «violeur du Plateau» pour sa série d'agressions à l'endroit de jeunes femmes à l'été 2004, sortira de prison d'ici quelques jours.
Le 1er avril, il aura atteint les deux tiers de sa peine et pourra purger le reste de celle-ci dans la collectivité. M. Belnavis a été condamné à 12 ans de prison en 2005, mais étant donné le temps qu'il avait passé en détention préventive, il ne lui restait que 9 ans et 6 mois à faire derrière les barreaux au moment où sa sentence a été prononcée.
5 victimes en un mois
Le «violeur du Plateau» avait semé l'émoi au sein de la population montréalaise en juillet 2004, après avoir fait cinq victimes âgées de 16 à 25 ans en l'espace d'un mois. Ses agressions sexuelles étaient particulièrement violentes. Il s'en était même pris à une femme enceinte, qui, heureusement, n'avait pas été blessée sérieusement.
Dans tous les cas, son modus operandi était le même. L'homme abordait d'abord ses victimes en leur posant une question, les agrippait par le cou, puis les traînait subitement dans une ruelle à proximité, avant de les violer. Il les menaçait parfois en leur disant qu'il était armé d'un couteau.
Des enquêteurs de la police de Montréal et de la Sûreté du Québec avaient uni leurs efforts pendant plusieurs semaines afin de retrouver l'auteur de ces agressions sordides. L'histoire avait été fortement médiatisée et un portrait-robot de M. Belnavis avait été diffusé massivement. L'initiative avait d'ailleurs porté fruit, puisque les policiers avaient ensuite reçu plus de 500 appels du public, ce qui avait mené à son arrestation.
La sentence que le juge avait attribuée à l'homme avait été vivement critiquée par ses victimes, qui réclamaient une peine plus sévère. En maison de transition
Roberto Manuel Belnavis sera désormais assigné à une maison de transition.
Puisqu'il a été déclaré délinquant sexuel dangereux à contrôler, il devra se soumettre à une période de probation de 10 ans dès que sa peine prendra fin, soit en 2015. D'ici là, il aura également des conditions à respecter qui seront établies par la commission des libérations conditionnelles du Canada.
S'il ne respecte pas une des conditions, M. Belnavis risque de retourner derrière les barreaux sous de nouvelles accusations.
Agence QMI Laurent Dionne22/03/2012 21h06
Le «violeur du Plateau» bientôt libre.
MONTRÉAL – Roberto Manuel Belnavis, surnommé le «violeur du Plateau» pour sa série d'agressions à l'endroit de jeunes femmes à l'été 2004, sortira de prison d'ici quelques jours.
Le 1er avril, il aura atteint les deux tiers de sa peine et pourra purger le reste de celle-ci dans la collectivité. M. Belnavis a été condamné à 12 ans de prison en 2005, mais étant donné le temps qu'il avait passé en détention préventive, il ne lui restait que 9 ans et 6 mois à faire derrière les barreaux au moment où sa sentence a été prononcée.
5 victimes en un mois
Le «violeur du Plateau» avait semé l'émoi au sein de la population montréalaise en juillet 2004, après avoir fait cinq victimes âgées de 16 à 25 ans en l'espace d'un mois. Ses agressions sexuelles étaient particulièrement violentes. Il s'en était même pris à une femme enceinte, qui, heureusement, n'avait pas été blessée sérieusement.
Dans tous les cas, son modus operandi était le même. L'homme abordait d'abord ses victimes en leur posant une question, les agrippait par le cou, puis les traînait subitement dans une ruelle à proximité, avant de les violer. Il les menaçait parfois en leur disant qu'il était armé d'un couteau.
Des enquêteurs de la police de Montréal et de la Sûreté du Québec avaient uni leurs efforts pendant plusieurs semaines afin de retrouver l'auteur de ces agressions sordides. L'histoire avait été fortement médiatisée et un portrait-robot de M. Belnavis avait été diffusé massivement. L'initiative avait d'ailleurs porté fruit, puisque les policiers avaient ensuite reçu plus de 500 appels du public, ce qui avait mené à son arrestation.
La sentence que le juge avait attribuée à l'homme avait été vivement critiquée par ses victimes, qui réclamaient une peine plus sévère. En maison de transition
Roberto Manuel Belnavis sera désormais assigné à une maison de transition.
Puisqu'il a été déclaré délinquant sexuel dangereux à contrôler, il devra se soumettre à une période de probation de 10 ans dès que sa peine prendra fin, soit en 2015. D'ici là, il aura également des conditions à respecter qui seront établies par la commission des libérations conditionnelles du Canada.
S'il ne respecte pas une des conditions, M. Belnavis risque de retourner derrière les barreaux sous de nouvelles accusations.
Agence QMI Laurent Dionne22/03/2012 21h06
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