mercredi 30 novembre 2011

joël gagné (33 ans) East Angus









L'annonce sur Internet se lisait comme suit: «Homme cherche femme monoparentale pour abuser de ses enfants». L'annonceur a trouvé la police et il se retrouve maintenant derrière les barreaux pour 18 mois.
La Cour d'appel vient de confirmer la peine imposée en première instance à Joël Gagné, ainsi que les verdicts de culpabilité prononcés contre lui pour possession, distribution et production de pornographie juvénile.
Le résident d'East Angus, en Estrie, avait mis en ligne cette annonce peu subtile sur un site de clavardage, à l'hiver 2008. Une mère indignée n'a pas tardé à lui répondre.
L'internaute de 33 ans a tenté de la convaincre «de lui laisser ses deux jeunes enfants pendant quelques heures dans le but d'abuser d'eux sexuellement ou d'obtenir d'eux des faveurs sexuelles moyennant rétribution», a relaté le plus haut tribunal du Québec dans sa décision rendue la semaine dernière.
Défense inédite
La mère avait alerté la Sûreté du Québec, dont les policiers du Module de cybersurveillance sont passés à l'action.
Se faisant passer pour une adolescente de 13 ans, les limiers virtuels ont clavardé avec le suspect à trois reprises.
À chaque occasion, Gagné a offert de l'argent en échange de services sexuels. Les policiers ont arrêté l'internaute et saisi son ordinateur renfermant les preuves incriminantes.
Gagné a d'abord plaidé coupable à des accusations de leurre informatique d'une mineure à des fins sexuelles, mais il a contesté le fait que ses avances virtuelles constituaient du matériel pornographique infantile.
Le juge Conrad Chapdeleine l'a déclaré coupable au terme d'un procès, tenu il y a 13 mois.
La Cour d'appel a ensuite accepté d'entendre la cause à la demande de la défense, qui soulevait un argument inédit dans son interprétation du Code criminel.
«L'appelant prétend qu'en utilisant le terme «écrit» (...), le législateur voulait y inclure des écrits tels que des livres ou des essais, et non pas les conversations sous forme de clavardage entre deux personnes. Selon lui, ces conversations ne sont pas des écrits ni des documents. Rien dans les dispositions (des articles de loi) ne supporte cette prétention de l'appelant», ont tranché les juges François Doyon, Paul Vézina et Jacques Viens.
Joël Gagné a pris le chemin de la prison à la suite de la décision de la Cour d'appel, lui qui bénéficiait jusque-là d'une liberté provisoire.

mardi 29 novembre 2011

hugo chaloux (20 ans) St-Jérome


19 Janvier 2012

Pédophilie
Le cyberprédateur de Saint-Jérôme plaide coupable
Agence QMI Henri Prévost et Christian Plouffe19/01/2012 14h17

SAINT-JÉRÔME - Hugo Chaloux a reconnu sa culpabilité jeudi matin à une vingtaine de la cinquantaine d'accusations portées contre lui pour des agressions commises sur plusieurs adolescentes contactées par internet.
Chaloux, un habitant de Saint-Jérôme âgé de 20 ans, avait été arrêté en novembre dans le cadre de cette affaire.
Onze victimes de 13 ans à 17 ans avaient été formellement identifiées dans le cadre des procédures intentées contre le jeune homme. La Couronne laissait cependant entendre que de nombreuses autres adolescentes étaient tombées dans les filets du jeune cyberprédateur.
La Couronne a annoncé un arrêt des procédures sur une quinzaine d'accusations, tandis que six autres sont pour l'instant suspendues.
L'examen des dossiers concernant les accusations de vol d'autos et d'introduction par effraction qui avaient aussi été portés contre Chaloux a été reporté au 30 mars. C'est également à cette date qu'on pourrait connaître la sentence concernant les dossiers réglés jeudi.
L'arrestation de Chaloux avait eu l'effet d'une bombe à Saint-Jérôme, où il semblait bien connu chez les jeunes des écoles secondaires dont certains semblaient être au courant de ses agissements. C'est le témoignage d'une intervenante scolaire, mise au courant des actes du jeune homme, qui avait déclenché l'enquête policière le 17 novembre.
La police municipale avait alors confié le dossier à l'Équipe d'exploitation sexuelle des enfants sur internet de la Sûreté du Québec. Deux semaines plus tard, Chaloux était arrêté au domicile de ses parents.


14 DÉCEMBRE 2011




SAINT-JÉRÔME - Vingt-deux nouveaux chefs d'accusation ont été déposés mercredi contre Hugo Chaloux, de Saint-Jérôme, arrêté à la fin de novembre relativement à des agressions sexuelles commises sur des adolescentes qu'il aurait contactées par internet.
EN VIDÉO:22 nouvelles accusations pour Hugo Chaloux
Ces dossiers concernent six nouvelles présumées victimes, qui s'ajoutent aux cinq identifiées lors de la comparution initiale du jeune homme.
Il s'agit encore là d'adolescentes de 14 à 17 ans. Dans deux cas, on n'a pas porté d'accusations d'agression, mais les gestes reprochés à Chaloux sont néanmoins à connotation sexuelle. Certaines victimes auraient en outre été la cible de menaces.
Les faits se seraient majoritairement produits en 2011, à Saint-Jérôme et Sainte-Sophie, mais certains remonteraient à deux ans.
L'homme de 20 ans a brièvement comparu au palais de justice pour répondre de ces nouvelles accusations et a vite été ramené en cellule. La prochaine audience est prévue le 21 décembre.
Encore plus de victimes?La Sûreté du Québec a lancé un appel public pour retrouver d'éventuelles victimes de ce présumé cyberprédateur.
L'analyse de son ordinateur risque également de mener à l'identification d'autres adolescentes qu'il aurait séduites par le biais de sites de clavardage et de réseaux sociaux sur internet.










SAINT-JÉRÔME - Un homme âgé de 20 ans aurait agressé au moins cinq adolescentes après les avoir contactées par le biais de médias sociaux comme Facebook et MSN. Le présumé cyberprédateur a comparu au palais de justice de Saint-Jérôme mardi.
Hugo Chaloux fait face à 26 accusations de leurre d’une personne mineure au moyen d’un ordinateur, d’extorsion, de toucher à des fins d’ordre sexuel et d’agression sexuelle.
Les gestes qu’on lui reproche s’échelonnent de l’hiver 2009 à novembre 2011 et se sont produits à Saint-Jérôme et Mirabel. Les victimes étaient âgées de 13 à 17 ans. Intervenante scolaire
C’est le témoignage d’une intervenante scolaire, mise au courant des faits, qui a déclenché l’enquête le 17 novembre. La police municipale de Saint-Jérôme a alors transmis le dossier à l’équipe d’exploitation sexuelle des enfants sur internet mise sur pied par la Sûreté du Québec.
Celle-ci a agi rapidement. La dernière infraction répertoriée remonte au 22 novembre et le suspect a été arrêté lundi à son domicile de Saint-Jérôme. Les policiers ont du même coup saisi sur les lieux du matériel informatique qui permettra d’étoffer leur enquête.
Plusieurs autres victimes
D’ailleurs, il faut s’attendre à ce que de nombreuses autres accusations s’ajoutent. La procureure de la Couronne Caroline Buist a confirmé que plusieurs autres victimes se sont déjà manifestées. Elle s’attend en outre à ce que l’analyse de l’ordinateur de l’accusé ainsi que la médiatisation de cette affaire permettent d’en retracer un certain nombre.
Me Buist a laissé entendre que plusieurs dizaines d’adolescentes auraient pu être victimes de ce présumé cyberprédateur, qu’elle décrit comme un «maniaque d’informatique». Ce comportement illégal pourrait d’ailleurs remonter à l’époque où lui-même était mineur.
Hugo Chaloux demeure pour l’instant incarcéré en attendant la suite des procédures.


















8 décembre 2011


















SAINT-JÉRÔME – Le présumé cyberprédateur arrêté il y a deux semaines à Saint-Jérôme fera bientôt face à de nouvelles accusations, et la SQ fait appel à la population pour obtenir plus d’informations à son sujet.
Hugo Chaloux, 20 ans, a été arrêté le 28 novembre à la résidence de ses parents, chez qui il habitait. Pour l’instant, il fait face à 26 chefs d'accusation concernant cinq victimes alléguées âgées de 13 à 17 ans. Il est notamment accusé de leurres de mineures au moyen d'un ordinateur, d'extorsion, d’attouchements sexuels et d'agressions sexuelles.
Dès sa mise en accusation initiale, les autorités avaient laissé entendre que plusieurs autres jeunes femmes auraient été victimes de Chaloux. Son avocat, Marc Forgues, et la procureure de la Couronne, Caroline Buist, ont confirmé jeudi que de nouvelles accusations concernant une dizaine de victimes seront déposées mercredi prochain.
Chaloux est incarcéré depuis son arrestation et, s’il n’en tient qu’à Me Buist, il n’est pas à la veille d’être remis en liberté.
La Couronne soutient que le jeune homme se servait des médias sociaux pour rencontrer ses victimes. Il semble qu'il les complimentait pour les convaincre de le rencontrer, et qu’il les agressait ensuite. Les gestes reprochés seraient survenus entre l'hiver 2009 et novembre dernier, à Saint-Jérôme et à Mirabel.
L'équipe d'enquête sur l'exploitation sexuelle des enfants sur internet est à la recherche renseignements sur Hugo Chaloux et sur ses agissements. Tout porte à croire que la Sûreté du Québec recherche d'autres victimes.
Tout renseignement pertinent peut être communiqué à la SQ au 1 (800) 659-4264.

lundi 28 novembre 2011

cesar damian reinozo ( ? ans) Drummonville

Une adolescente de 14 ans, victime d'attouchements sexuels, est condamnée à croiser chaque jour son agresseur, depuis que l'Office municipal d'habitation (OMH) de Drummondville a réinstallé ce dernier... à quatre portes de chez elle.
«Chaque fois que je le croise, je fige», raconte la jeune fille, dont on ne peut révéler l'identité.
L'agression remonte au 20 juillet 2010. La victime, qui habite depuis six ans avec sa famille dans une habitation à loyer modique (HLM) de Drummondville, s'est rendue chez un ami, à quelques rues de chez elle.
C'est plutôt le frère de ce dernier, âgé de 18 ans à ce moment, qui l'a accueillie. Réalisant qu'il était seul à la maison, elle a voulu quitter le domicile, mais le jeune homme l'en a empêchée.
«Il s'est mis à me toucher partout et lorsque je tentais de m'en aller, il me frappait », se souvient l'adolescente, qui était alors âgée de 12 ans.
Accusé
Cesar Damian Reinozo a été accusé de voies de fait et de contacts sexuels devant la Cour du Québec.
Il a été condamné, le 18 octobre dernier, à une peine discontinue de 14 jours, à purger les fins de semaine, accompagnée d'une probation de 15 mois.
Il est également interdit à Reinozo d'entrer en contact avec sa victime.
Voisins
Au cours du même mois, à la suite d'une demande de transfert à l'OMH, Cesar Damian Reinozo et sa famille ont déménagé tout près de chez sa victime.
«Il habite à quatre portes de chez moi. Je le croise chaque matin lorsque je vais à l'école, dénonce-t-elle. Même s'il ne me parle pas, ça me fait mal. Ça fait remonter les mauvais souvenirs.»
Angoissée à l'idée que son enfant soit confrontée à passer devant la résidence de son agresseur chaque jour, la mère de l'adolescente avoue ne plus en dormir la nuit.
«Je n'aime pas savoir qu'il a accès à elle comme ça. Qu'est-ce qui me dit qu'il ne lui refera pas mal ?», dit la femme.
Quelque temps après l'agression, la mère avait même décidé de déménager, afin de s'éloigner de l'agresseur, même s'il habitait à quelques rues de chez elle.
Pour des raisons de manque d'espace, elle a refusé le logement offert par l'Office municipal.
«J'ai voulu m'éloigner de lui alors qu'il n'habitait même pas dans notre rue. Les deux bras me sont tombés lorsque j'ai su qu'il emménageait à côté de chez nous», dénonce-t-elle.
«Pourquoi l'OMH ne s'est pas objecté à ce transfert, sachant qu'il était accusé d'attouchements sexuels ?», se questionne la mère.
Cette dernière déplore que ce soit sa fille, la victime, qui doive vivre avec les conséquences de l'agression.
Ordre de priorité
La directrice générale de l'OMH de Drummondville a expliqué avoir l'obligation d'appliquer la loi, même dans de telles situations.
«Je n'ai aucun recours dans la loi pour faire déménager une personne accusée d'un crime. Si une famille est sur une liste de transfert, on doit suivre l'ordre de priorité», a commenté Andrée Martin.
Elle a ajouté que dans ce cas précis, si deux logements avaient été disponibles pour répondre à la demande de la famille en besoin, l'OMH aurait tout fait pour éviter une telle situation.

patrick roy (62 ans) Montréal

MONTRÉAL - Prison les fins de semaine, travaux communautaires, assignation à domicile : voilà la peine que réservait le tribunal à Patrick Roy, un ex-professeur de philosophie qui avait publié une petite annonce pour trouver une « jeune écolière », avec qui il a par la suite eu des contacts sexuels.
Il a été condamné à 90 jours d'incarcération à purger les fins de semaine et 18 mois de prison avec sursis, à domicile.
En février 2009, l'adolescente de 13 ans, dont nous ne pouvons divulguer l’identité, a répondu à l’annonce de Patrick Roy, maintenant âgé de 62 ans.
Après une série d’échanges de courriels, Patrick Roy a rencontré sa victime à divers endroits, dont un parc, où les crimes ont eu lieu.
L’ex-professeur a plaidé coupable à trois chefs d’attouchements sexuels sur une mineure, d'incitation à des contacts sexuels et de leurre.
Dans son jugement, la juge Juanita Westmoreland-Traoré de la Cour du Québec a tenu compte du fait qu’il s’agissait d’une première offense pour l’homme « qui a un faible risque de récidive ».
Elle a d’ailleurs souligné que depuis le dépôt des accusations, Patrick Roy avait subi une « perte de réputation » et qu’il avait été ostracisé par « certains voisins ».
Comme facteur aggravant, la juge a qualifié les preuves contre l’accusé « d’accablantes ». De plus, il savait que la victime n’avait pas l’âge de consentement sexuel. La victime suit d’ailleurs toujours une thérapie.
« En tant qu’enseignant, il aurait dû savoir la portée de ses gestes », a ajouté la juge.
Longues séries de conditionsLa magistrate a par la suite longuement énuméré la liste de conditions que Patrick Roy devra respecter. Pour les cinq prochaines années, l’ex-professeur de philosophie ne pourra plus se trouver dans des parcs, des garderies, des piscines ou tout lieu où un enfant âgé de moins de 16 ans pourrait se trouver.
Il sera également inscrit au registre des délinquants sexuels pendant 20 ans et devra fournir son ADN aux autorités.
Durant les huit premiers mois de son sursis, Patrick Roy devra rester chez lui 24 heures sur 24, sauf pour suivre sa thérapie, pour son travail ou pour des raisons médicales ou religieuses. Les vendredis après-midi, il pourra également aller faire ses commissions. Les six mois suivants, il devra respecter un couvre-feu de 22 h à 7 h.
Pendant son sursis, il ne pourra pas communiquer avec sa victime ni des mineurs, à l’exception de ses petits-enfants. Il ne pourra pas non plus accéder à internet.
Une fois cette peine complétée, l’ex-professeur devra compléter 240 heures de travaux communautaires.
Debout dans le box des témoins, Patrick Roy est resté les bras croisés lors du prononcé de la sentence. Il n’a pas bronché.

savier hernandez enrique (26 ans) Montréal









MONTRÉAL - Un peu plus de deux mois après l'arrestation d'un présumé agresseur sexuel, la police de Montréal cherche à identifier d'autres femmes qui pourraient avoir goûté à la médecine du suspect.
Les enquêteurs responsables du dossier disent avoir des raisons de croire que Savier Hernandez Enrique, 26 ans, a fait d'autres victimes.
Arrêté le 20 septembre, l'individu a depuis comparu sous plusieurs chefs d'accusation d'agression sexuelle au palais de justice de Montréal.
« Le suspect agissait souvent de la même façon : il suivait des femmes à leur sortie de l’autobus, les interceptait dans le vestibule de leur immeuble à logements et procédait ensuite à des attouchements », a laissé savoir la police de Montréal par voie de communiqué.
Les enquêteurs croient que Savier Hernandez Enrique pourrait avoir fait d'autres victimes n'ayant toujours pas porté plainte dans les secteurs d'Ahuntsic, d'Hochelaga-Maisonneuve et de Saint-Laurent.
Les autorités demandent à toute personne qui aurait pu être agressée par le suspect de communiquer avec son poste de quartier ou avec le 9-1-1.

vendredi 25 novembre 2011

romuald pavy (38 ans) Saguenay










Romuald Pavy
© Agence QMI / Archives
QUÉBEC - Romuald Pavy, un ancien professeur de danse de la région de Saguenay reconnu coupable d’attouchements sexuels sur deux jeunes filles de 12 et 13 ans, a été condamné à 16 mois de prison.
L’agresseur avait d’abord plaidé coupable pour avoir entretenu une relation amoureuse avec une adolescente de 12 ans qui disait éprouver également des sentiments pour son professeur. L’homme originaire de France avait ensuite été reconnu coupable d’attouchements sexuels et d’incitation à des contacts sexuels sur une adolescente de 13 ans.
Le professeur avait admis sa culpabilité dans le premier cas puisqu’il avait été surpris en flagrant délit par une caméra cachée par les parents de l’adolescente amoureuse. Ceux-ci avaient été alertés par la conjointe de l’homme, qui soupçonnait une relation intime entre son mari et la jeune fille.
Romuald Pavy a cependant toujours réfuté les gestes commis à l’endroit de la plus vieille victime.
Selon la preuve, les contacts sexuels se sont produits à deux reprises avec son élève de 13 ans, alors que la relation amoureuse avec la fillette de 12 ans a duré quatre mois. Les gestes reprochés sont survenus au domicile et au local de danse de l’homme de 38 ans.
L’avocat de la défense, Michel Boudreau, était satisfait de la sentence du juge d’imposer 16 mois de prison, alors que la Couronne exigeait 27 mois. «La décision du juge est motivée et non appelable», a affirmé l’avocat, qui proposait 11 mois de prison pour son client.
Retour en France
Romuald Pavy et sa conjointe, avec qui il s’est marié pendant le procès et qui attend un enfant depuis, ne possèdent pas la citoyenneté canadienne.
Compte tenu de sa culpabilité, Pavy a manifesté le désir de retourner dans son pays d’origine après avoir purgé sa sentence. Le professeur de danse, fiché au registre des délinquants sexuels, souhaite reprendre son travail une fois de retour dans son pays.

jean-françois leblond (36 ans) Monrtréal

MONTRÉAL – Un policier du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) a été arrêté et fait face à deux chefs d’accusation de leurre d’enfant par ordinateur.
Le patrouilleur Jean-François Leblond, 36 ans, aurait fait au moins une victime. Il a comparu au palais de justice de Montréal, jeudi.
Pour le moment, le SPVM ne veut pas donner plus de détails sur l’enquête, dans le but de protéger d’autres victimes potentielles.
«L’enquête est en cours, et nous aurons plus d’informations au cours des prochains jours concernant d’autres éventuelles victimes», a indiqué le porte-parole du SPVM, Ian Lafrenière.
Un premier dossier a été ouvert à la police de Montréal à l’automne 2010.
Jean-François Leblond était patrouilleur au centre-ville et aurait environ 10 années d’ancienneté.
En mai dernier, il avait témoigné au procès de Stéphanie Meunier, qui a été reconnue coupable du meurtre d’un petit garçon de quatre ans. Vendredi en début de soirée, Jean-François Leblond n’avait pas rappelé au Journal de Montréal.

samedi 19 novembre 2011

yves brousseau (54 ans) Shawinigan









(Shawinigan) La Sûreté du Québec a procédé tôt ce matin à l'arrestation d'Yves Brousseau, 54 ans de Shawinigan, en lien avec des agressions sexuelles survenues à l'hôpital de Shawinigan entre 2008 et 2010.
À l'époque, M. Brousseau était employé de l'hôpital. La SQ a de bonnes raisons de croire qu'il aurait agressé sexuellement deux patientes.
On se souviendra que l'ouverture de cette enquête avait ébranlé le personnel et la direction de l'hôpital. M. Brousseau avait d'ailleurs été congédié de son poste en raison des soupcons qui pesaient sur lui.
L'homme doit comparaître cet après midi au palais de justice de Shawinigan.
La SQ estime qu'il est possible que Brousseau ait pu faire d'autres victimes. Elle demande donc à toute personne possédant de l'information en ce sens de communiquer avec la Centrale d'information criminelle au 1-800-659-4264.

gilles parent (50 ans) Magog







Par Anne Préfontaine TVA Nouvelles




Elle avait pourtant dénoncé son agresseur à l'âge de 12 ans, mais on ne l'a pas cru. La vie d'une jeune femme a été détruite par un pédophile, mais aussi par l'indifférence de son entourage. Aujourd'hui, elle respire un peu mieux, son agresseur Gilles Parent, de Magog, a été condamné à quatre ans de pénitencier, vendredi, au palais de justice de Sherbrooke.
Les agressions sexuelles répétées et filmées ont commencé à l'âge de six ans et elles ont continué jusqu'à l'adolescence. Gilles Parent a profité de l'indifférence de l'entourage de la victime pour satisfaire ses bas instincts parfois même en présence d'une autre personne.
Aujourd'hui âgée de 23 ans, la jeune femme a trouvé le courage de dénoncer à nouveau son agresseur après la naissance de son enfant. «J'ai dénoncé à l'âge de 12 ans, mais personne ne m'a cru! Je n'ai pas eu d'aide! Aujourd'hui, je me rends compte, enfin, qu'il y a des gens qui me croient. Tout le mal qui m'a fait a été reconnu. Les faits sont là, c'est un pédophile! Il m'a fait du mal, il m'a brisée! Enfin, tout le monde va savoir que je n'ai rien inventé, je n'ai pas menti, je suis une victime, ce n'est pas de ma faute!"
La preuve contre Gilles Parent, 50 ans, était accablante. De nombreux fichiers de pornographie juvénile ont été retrouvés dans son ordinateur. Parent n'avait d'autre choix que de reconnaître sa culpabilité sur tous les chefs, dont contact sexuel, possession et production de matériel pornographique juvénile. Me Mia Mannochio représente l'accusé. «Il a des regrets, il a eu punition, l'heure est maintenant à sa réhabilitation.»
La victime doute sérieusement de la sincérité de l'accusé. «Je ne le crois pas parce que les agressions ont duré six ans! Il savait le mal qu'il me faisait, il savait que son comportement était déviant. Je ne pense pas qu'il regrette! Il n'est pas allé chercher d'aide, ça n'a pas diminué. Quand ils l'ont arrêté, ils ont trouvé de la pornographie juvénile dans son ordinateur même s'il avait arrêté de m'agresser moi.»La victime se dit satisfaite de la sentence. Elle veut maintenant tourner la page. «Je pense que je vais pouvoir enfin passer à autre chose. Penser à ma vie, mon avenir. Devenir une meilleure personne, essayer de me reconstruire. Je pense que l'avenir ne va être que meilleur!»

rené jean deschênes ( ? ans) Longueuil

Par Jos Morabito et Denis Bélanger Agence QMI

Après avoir plaidé coupable à cinq chefs d'accusation en lien avec des actes d'agression sexuelle, l'homme d'affaires de Longueuil René Jean Deschênes a écopé d'une sentence de 18 mois d'emprisonnement.
Deschênes devra aussi mener à terme une thérapie et, à sa sortie, s'abstenir d'être en présence physique de personnes âgées de moins de 18 ans, sauf s'il est accompagné d'un autre adulte au courant de ses antécédents judiciaires.
Les faits reprochés à l'individu se seraient produits entre 1973 et 1983, à l'endroit de deux victimes. La première victime aura ainsi attendu longtemps avant de sortir de son mutisme, n'ayant décidé de porter plainte à la police qu'en septembre 2008.